Déménagement
Le Staff s'est embrarqué dans un nouveau projet, et si vous souhaitez jeter un oeil, c'est par ici !
Super Staff


MAJ
30
MAI 22
intrigue terminée, résumé dispo ICI ; nous passons en novembre 1551 ; thème des avatars : sang et blessures.

1
MAI 22
nouveau design et news ici ; intrigue toujours en cours (bientôt finie) ; thème des avatars : printemps.1
MAR 22
Tous les groupes sont ouverts ; petit message de nouveautés ici ; intrigue toujours en cours (avance bien) ; avatars féminins priorisés
2
JAN 22
Nouveau design mis en place + roulette qui reprend + thème des avatars : Kimono !
16
DEC 21
Sangeki a subi une refonte discrète, n'hésitez pas à lire le Guide pour en savoir plus. Le forum prend un nouveau chemin, avec l'aide de sa communauté !
30
NOV 21
nouveau sujet de petites news pour décembre qui approche ! n'oubliez pas vos calendriers de l'avent !
25
OCT 21
Grosses MAJ ; nouveau design, nouveau codage + petits ajouts importants ; découverte ici
5
SEPT 21
!! RECHERCHE EXTERMINATEUR/SPIRITUEL !! Missions et quêtes ouvertes ; DC gratuit pour le mois ; changement de mois INRP pour juillet ; ménage de la rentrée fait (membres + sujets)
31
JUIL 21
Nouveau changement de design et petit événement léger hors intrigue pour s'amuser en attendant la rentrée !
31
MAI 21
Un changement de papier peint pour Sangeki pour bien commencer le mois de juin avec des petits changements en vue ! Thème des avatars : Lanterne ; pour fêter la fin de notre premier évènement !
2
MAI 21
Petite mise à jour avec quelques nouveautés, lisibles dans ce petit sujet ! Thème des avatars : enfance.
2
AVRIL 21
Ouverture du forum, allez lire le sujet d'ouverture pour une vague de feeels !
Super PV
SITUATION
Nous sommes en novembre 1551. La météo peu clémente apporte beaucoup de pluie et de vents froids. Les températures tournent autour de 10°c. Un sujet commun post-intrigue est ouvert à tous ; permettant de créer des rencontres et de ramasser tous les blessés présents. Une belle manière de faire son entrée parmi nous.
Super copains
Invité
Bienvenue chez toi.
Le Guide contient toutes les informations relatives à notre univers (règlement, contexte, annexes ...). Contexte inspiré de plusieurs oeuvres, univers med-fantasy au Japon Féodal. Avatar 200x320px. Communauté chill, bienveillante et accueillante.
Connexion

Récupérer mon mot de passe

Sujets récents
Qu'est-ce qu'on a loupé ?
Derniers sujets
» Orzian, engrenages et arcanes - footer
par Invité 04/08/22, 04:56 pm

» Teer Fradee - footer
par Kami-sama 03/08/22, 01:06 pm

» Ainsi tomba Thédas - footer
par Kami-sama 09/07/22, 05:06 pm

» Cinza : L'Héritage - TOP
par Kami-sama 03/07/22, 11:11 pm

» Bloom Into Me - footer
par Kami-sama 03/07/22, 07:33 pm

» Fermeture du forum
par Kami-sama 26/06/22, 05:20 pm

» Votes de juin
par Ōzora no Koe 26/06/22, 04:20 pm

» COMBAT 02. Nid de Centipèdes
par Kami-sama 23/06/22, 01:05 pm

» Birthday Roulette
par Iwamoto Sumie 23/06/22, 07:30 am

Cbox
As-tu envie de dire quelque chose ?

Oremus (ft Dramanken)

 :: japon féodal
où est-ce qu'on va aujourd'hui ?
 :: Est Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Anka

Feuille de personnage
Barre d'xp Barre d'xp:
Oremus (ft Dramanken) Left_bar_bleue19/28Oremus (ft Dramanken) Empty_bar_bleue  (19/28)
Pièces d'or Pièces d'or: 507
Anka
Anka
✦ Yôkai ✦ Niveau 6
09/06/22, 07:56 pm
Anka
Let's play a game.

Feat : Todoroki Shouto (MHA) - Mwa

Oremus

the echo of the rain
the echo of pain

La douleur est insupportable. C’était impossible de rester calme. Impossible d’arrêter ces larmes. Ton visage dévasté. Tu te pensais soudainement bien laid. Tous ces visages te mettaient mal à l’aise, et tu avais encore du mal à réaliser ce qui venait de se passer. Ken était à tes côtés. Vivant… Pourtant, cette scène n’arrêtait pas de se répéter. Un poids lourd sur ton cœur, tu as envie de vomir. Cela te rappelle trop de mauvais souvenirs. Tu inspirais un bon coup. Tu te sentais tremblant même dans ton souffle. Tu avais encore mal à la gorge après avoir crié son nom. Pleurer sa mort. Et l’idiot à côté de toi, n’était clairement pas dans un état normal. Tu aurais voulu parler avec Sesshomaru. Néanmoins, ta priorité était cet humain. Car tu l’aimes. Plus que tu n’aimerais l’avouer. Tu t’es transformé en dragon, portant Ken avec une délicatesse dont tu n’as pas l’habitude. Et si jamais tu le blessais sans le vouloir ? C’est un humain. Il est fragile. Faible….

L’était-il encore ?

En plein vol, tu ne pouvais cesser de penser à ces ombres. À son expression. Tu avais trop de choses à penser. C’était le désordre dans ta tête. Ça l’a toujours été. Et ça n’avait fait qu’empirer depuis que tu l’avais rencontré…

Tu poses l’humain à terre, reprenant alors forme humaine. C’est avec tristesse que tu poses ton regard sur Ken. Tes larmes étaient à peine séchées. Tu savais que tu pouvais pleurer à tout moment. Tu avais envie de hurler. Mais tu te retenais. Tu te retiendrais. C’est ce que tu as toujours fait. Haïssant ce cœur, ce visage qui ne s’exprimaient que trop. Tu prenais la main du blond. Sentant sa chaleur. C’était dur. C’était douloureux. Néanmoins, que vous soyez uniquement tous les deux, t’aidais à aller un peu mieux. Tu espérais que ce serait le cas pour Ken aussi. Mais ce soudain calme était presque terrifiant. La pluie, déprimante. Et pourtant, tu fais partie de ceux qui l’apprécient. Car ça t’aide un peu à calmer ton esprit. Tout comme chaque goutte, semble être une émotion pesante. C’était contradictoire, mais tu commençais presque à avoir l’habitude. Tu l’emmènes sous un arbre. À l’abri des larmes du ciel :

« Ken… E-Est-ce que ça va mieux ? Il fait plus calme ici... »

Tu ne savais pas par où commencer. Quoi dire. Tu voyais bien qu’il était mal. Tu voyais bien que rien n’allait. Tu posais pourtant une question stupide. Parce que tu n’étais pas assez doué pour ça. Devrais-tu le réconforter ? Comment ? Devrais-tu lui poser des questions ? Aurait-il seulement les réponses ? Tu te souviens du moment où sa voix ne sortait plus. Où son souffle s’était coupé. Où son cœur s’était arrêté :

« Réponds-moi, s’il te plaît. Ne serait-ce que pour dire un mot... »

Tu avais peur. Peur de rêver. Peur qu’en réalité, Ken soit mort. Qu’il ne fasse plus parti de ce monde, comme tes parents. Comme tous ceux que tu aimes sincèrement. Même si tu sentais sa chaleur, même si tu le voyais sans blessure… Tu ne pouvais faire partir ces funestes pensées. Si tout cela était faux… Ou pire… Et s’il mourrait encore une fois ? Et si tu devais y faire face ? Allais-tu devenir fou ? Tu ne veux plus ressentir le froid sur son corps. Ressentir la vie le quitter. Tu ne veux plus ressentir cette tristesse déchaînée. Tu serrais sa main un peu plus fort. Tu ne l’avais pas lâché. Tu ne voulais pas la lâcher. Il était si rare que tu restes en contact physique avec lui. Si rare que tu te montres ainsi. Ton ego ne le supportait pas, tu détestais ça, tu détestais et pourtant, tu préférais mettre ta fierté de côté, pour te rassurer.

Du moins essayer :

« Est-ce que tu as encore mal ? »

Tu regardes l’endroit où il a été blessé. Sa chair est intacte. Il n’y a aucune trace. Ça n’avait pas de sens. Finalement, tu te rends compte que tu serrais peut-être un peu trop sa main. Ton angoisse s’exprimait dans tout ton corps et tu avais peur de lui avoir fait mal. Tu décidais finalement de le relâcher. Reculant de quelques pas. Tant pis pour la pluie. Tant pis… Tu étais déjà trempé de toute façon. Tu la craignais moins que lui. Et puis… Cela t’aidera peut-être à cacher tes larmes.
@Dramanken
Awful
Revenir en haut Aller en bas
Kurage Ken

Feuille de personnage
Barre d'xp Barre d'xp:
Oremus (ft Dramanken) Left_bar_bleue4/28Oremus (ft Dramanken) Empty_bar_bleue  (4/28)
Pièces d'or Pièces d'or: 1814
Kurage Ken
Kurage Ken
✦ Invoqué ✦ Niveau 6
https://sangeki.forumactif.com/t23-kurage-ken12/06/22, 05:25 pm
Kurage Ken
If all you ever do is look down on people, you won't be able to recognize your own weaknesses.

Feat : Bakugou Katsuki (MHA) by me

DramAnKen
nuit, pluie
01/11/1551
Shinano, ??
L’espace d’un instant, tes yeux sont fermés, te laissant bercer par le doux son de la pluie et ses caresses fraîches. Les températures retombent, tu sens ton corps frissonner sous le choc brutal. L’une de tes mains, tremblante, faible, vient se poser sur ton épaule contraire, comme si … Encore une fois … Elle était en train de se séparer de ton corps. Comme si ton buste se déchirait en deux morceaux.

Cette sensation …
Elle te tétanise.

Tes larmes ont cessé, remplacer par celles des nuages roulant sur tes joues, jusqu’à te tremper complètement jusqu’aux os. Tes yeux dans le vague voient les cheveux d’Anka s’approcher. Cette couleur si particulière, tu ne peux pas la confondre, tu ne peux la louper. Tu la connais, par cœur, pour l’avoir vu au quotidien pendant près de six mois.

Tu suis le moindre de ses gestes, captes toutes ses petites mimiques et sa peine sur son visage. Tu as l’air éteint, drôlement calme et serein, alors que tu es juste épuisé. La fatigue emporte toutes tes forces, tu n’es plus capable de parler ou de bouger le moindre petit muscle de ton corps.

Alors, oui, tu le regardes.
Tu ne fais que ça.
Longuement.
Intensément.

Pourquoi pleure-t-il ?
A-t-il eu peur que tu ne tienne pas ta promesse ?
Envisager la solitude à nouveau lui a-t-il traversé l’esprit un instant ?

Tu te rappelles.
De ce baiser.
De ce doux contact.

Avais-tu rêvé ?

Tu ne sais plus ce qui est réel.

La transformation d’Anka se déroule sous tes yeux. C’est toujours quelque chose de voir cette créature en face de toi, devant ton nez. Tu as encore du mal à y croire, et même si tu sais qu’il s’agit de ce bicolore énervant qui partage ton quotidien, parfois, c’est ton instinct qui te murmure de courir loin. De t’enfuir. De vivre.

Mais n’est-ce pas trop tard pour cela ?

Un temps de réflexion où tu ne bouges pas d’un pouce lorsque Anka te saisit et qu’il s’envole, délaissant alors ce lieu de cauchemars et de tourments que représente Komoro. Le paysage défile à des centaines de mètres sous toi, tu n’as même pas le vertige.

Tu flottes sur les nuages.
La pluie te fouette le visage.
Le vent frappe ta peau.

Tu es vivant.
Tu ressens tout ça, alors ça veut dire que tu es encore en vie, n’est-ce pas ?

Tu es reposé sur la terre ferme avec une délicatesse étrange, mais tu restes là, debout, inerte. Comme l’une de tes Ombres, attendant un ordre de ta part. Ton cerveau est vide, tu sens ta gorge sèche alors que ton regard observe lascivement les environs.

Le contact chaud de sa main te fait baisser les yeux sur vos doigts qui se touchent. Il n’est pas comme ça d’habitude. Il ne te touche pas, il passe son temps à te crier dessus et essayer de se moquer de toi sans avoir la répartie nécessaire.

Tu te laisses entraîner sous un arbre, la pluie ne t’atteignant plus franchement. Bien qu’il te demande si tu allais bien, tu n’étais pas capable de répondre. Ce n’est pas que tu ne voulais pas parler, mais tout simplement que tu ne savais pas ce qu’il voulait entendre. Ce qu’il fallait que tu lui dises en ce moment.

Tu es vide.
Une simple coquille.

Et ton esprit divague à nouveau, repensant à la mort. Qu’allais-tu devenir maintenant ? Allais-tu simplement vivre avec la peur de mourir encore ? Vas-tu te laisser aller, t’enfermer quelque part pour ne plus subir ça ? Continueras-tu d’espérer tenir ta promesse en étant si faible ?

Ton physique n’est peut-être pas si pourri, tu manques tout de même de pratique. Contre les Yôkais. Psychologiquement, tu n’es pas prêt pour cela. Cependant, as-tu vraiment le choix ?

Tu es ramené sur l’instant présent par la main d’Anka qui se resserre sur la tienne. Tu ressens par ce geste son inquiétude et son affection pour toi. Tu ne peux plus nier qu’il fait battre ton coeur et qu’il est aujourd’hui ton unique raison d’avancer dans ce monde trop dangereux. Lui dire ? Jamais. Lui montrer, peut-être. Avec le temps.

Même si tu n’es même pas capable d’ouvrir la bouche pour le moment.

Tu vois ses yeux descendre sur ton épaule, t’observer un moment, comme si tu n’étais qu’un mirage. Tu n’as plus mal, même si par saccade, tu as l’impression de te déchirer encore. Tu as la gorge un peu irritée après le cri que tu as laissé échapper alors que tu fondais littéralement.

Sa main t’a lâché.
Le froid vient mordre ton corps.
Une expression de douleur se peint sur ton visage.
La souffrance apparaît.
Un grand sentiment de peine s’installe.

Doucement, les larmes montent à tes yeux. Tu essaies de les retenir, du mieux que tu peux, mais tu as du mal. Tu es traumatisé, et c’est peu de le dire. Ce qui vient de t’arriver … C’est une expérience que tu ne souhaiterais à personne.

« Anka je … »

Tu ne sais pas comment tu tiens debout. Comment font tes jambes pour supporter tout ton poids. Tu parviens à faire un pas, pour te rapprocher d’Anka. Quelques perles salées roulent sur tes joues, bien vite rejointes par la pluie qui s’abat de nouveau sur ton âme meurtrie.

Ta bouche s’ouvre.
Mais aucun son n’en sort.
Tu serres les dents,
mâchoire crispée.
Tandis que ta main s’avance,
vers celle d’Anka,
pour la saisir tel un enfant.

Tu as besoin de ça, de ce simple contact, de cette chaleur qui circule dans son corps de Yôkai, grâce à son pouvoir. Tu baisses les yeux et laisses tes sanglots percer le calme de l’endroit. Tu ne peux plus tout garder.

Tu craques.
Revenir en haut Aller en bas
Anka

Feuille de personnage
Barre d'xp Barre d'xp:
Oremus (ft Dramanken) Left_bar_bleue19/28Oremus (ft Dramanken) Empty_bar_bleue  (19/28)
Pièces d'or Pièces d'or: 507
Anka
Anka
✦ Yôkai ✦ Niveau 6
13/06/22, 12:01 am
Anka
Let's play a game.

Feat : Todoroki Shouto (MHA) - Mwa

Oremus

the echo of the rain
the echo of pain

C’était terrifiant. Ce silence. Pourtant, tu l’entendais, cette pluie battante, elle frappait avec tant de violence. Mais qu’était-ce face au mutisme de Ken ? Lui qui ne cesse de crier, de gueuler pour rien. Oh oui, vous vous êtes tant pris la tête pour rien. Toujours à monter la voix. Toujours à te taquiner. Toujours à t’énerver. Tu aurais préféré qu’il s’amuse de toi, qu’il te crie dessus ou t’embarrasse encore une fois. Tout serait mieux que de le voir comme ça. Silencieux. Sans larmes. Trop calme. Trop serein pour toi. Tu avais l’impression de balader un cadavre sans vie. Qu’il se laissait simplement entraîner. Peut-être était-il juste trop fatigué ? Oui, ça devait être cela. Tu te devais d’y croire.

Pourtant, tu avais juste l’impression de faire face au désespoir.

Il faisait nuit noire. Sous cet arbre, le temps semblait s’arrêter. Tandis que tu attendais une réponse en pleurant. Retiens tes larmes. Retiens-les. Tu n’es plus un gamin. Tu n’es plus un gosse qui chiale pour rien. Et pourtant… Tu avais beau te le dire, tu n’as jamais réussi à le faire. Jamais. Malgré ce désir. Cela touchait ton ego. Mais… Cela pouvait surtout blesser Ken. Il avait dit qu’il n’aimait pas te voir pleurer. Il l’avait dit, et c’est un souvenir que tu n’as toujours pas oublié. L’humain n’est pas dans un état stable. Il semblait en stase. Si jamais il voyait ton visage ainsi ravagé, cela ne l’aiderait pas à aller mieux. Tu t’en veux. D’avoir été impuissant. D’avoir été incapable de le protéger.

De t’avouer l’aimer.

Devais-tu encore le supplier pour qu’il daigne dire un mot ? Peut-être n’en avait-il pas la force. Peut-être que tu en faisais trop. Néanmoins, tu avais besoin de l’entendre, de l’écouter. Tu avais besoin d’être rassuré. Mais ta peine n’en était que plus grande au fur et à mesure que les secondes passent. La peur de lui faire du mal te saisissant. Tu l’as lâché. Tu t’es légèrement reculé. Tu te prenais la pluie sans t’en soucier. Tu pensais faire ça pour son bien. Et pourtant… Pourtant, son visage daigne enfin exprimer quelque chose. Une douleur que tu peinais à regarder. Tu lisais sa souffrance. Tu voyais ses larmes monter tandis que ton cœur se serrait. Tu t’es pétrifié et pourtant, ça t’a un petit peu apaisé. Enfin, il réagissait. Enfin, il disait quelque chose. Lorsque tu l’entendis dire ton nom, ton regard s’est illuminé. Pour la première depuis bien des années. Même s’il n’avait pas fini sa phrase. Cela te suffisait. C’était plus que suffisant.

Et pourtant… Tu t’es encore plus brisé.

Sa main qui prend la tienne comme un enfant. Ses larmes coulant à flots. Sa voix qui brise le silence. Il a craqué. Tu t’es senti poignardé. Ken était là sous tes yeux, exprimant trop de sentiments. Tu as baissé les yeux. Tel un lâche. C’était trop dur pour toi… Tu ne faisais rien. Tu ne savais pas quoi faire. Tu ne sais pas consoler quelqu’un. Tu ne sais pas prendre soin de quelqu’un. Devais-tu le prendre dans tes bras ? Peut-être qu’il n’aimerait pas. Et si tu lui faisais mal ? Et si cela ravivait la douleur qu’il venait de vivre ? Tu as peur de serré ta main contre la sienne. Peur de sentir ses os craqués sous ta force. Tu sais que tu peux manquer de délicatesse. Alors est-ce que tu allais rester juste debout à rien faire ? À le regarder souffrir. Sans dire un mot. Sans faire un geste. Tu te sentais pathétique :

« Pardon. »

Tu poses ton autre main par-dessus la sienne. Comme si au creux de tes doigts se trouvait un trésor. Quelque chose de trop précieux pour que tu daignes faire plus. C’était sa chaleur. C’était la preuve qu’il vivait :

« Pardon. Je n’ai pas su te protéger… Je ne sais pas comment te consoler…. Je ne veux pas te blesser. Pardon… Pardonne-moi. »

Tu le regardes. Tu revois ce sourire, que tu as vu trop peu de fois. Ce sourire que tu voulais revoir… Tu ne pouvais pas le laisser comme ça… Tu ne pouvais pas juste t’excuser… Tu daignes enfin lever les yeux vers lui. Faire face à son visage dévasté. Ton corps agit instinctivement. Tu abandonnes ce trésor au creux de tes mains. Tu prends l’humain dans tes bras. L’enlace. Un geste que tu n’as jamais fait. Un geste que tu n’aurais pas dû faire. Tu détestais ça. C’était montrer à quel point tu tenais à lui. C’était prouver qu’il était plus qu’un compagnon. Plus qu’une vengeance à accomplir. Plus qu’une promesse :

« Ken. Tu es en vie… Dieu merci, tu es en vie... »
@Dramanken
Awful
Revenir en haut Aller en bas
Kurage Ken

Feuille de personnage
Barre d'xp Barre d'xp:
Oremus (ft Dramanken) Left_bar_bleue4/28Oremus (ft Dramanken) Empty_bar_bleue  (4/28)
Pièces d'or Pièces d'or: 1814
Kurage Ken
Kurage Ken
✦ Invoqué ✦ Niveau 6
https://sangeki.forumactif.com/t23-kurage-ken14/06/22, 10:51 pm
Kurage Ken
If all you ever do is look down on people, you won't be able to recognize your own weaknesses.

Feat : Bakugou Katsuki (MHA) by me

DramAnKen
nuit, pluie
01/11/1551
Shinano, ??
Les larmes sur ses joues jaillissent comme deux cascades sauvages. Elles ne s’arrêtent pas, laissant sur leur passage, une route tracée pour les suivantes. Tu observes tout cela d’un regard éteint, calme, serein. Tout se bouscule à l’intérieur, et pourtant, ton visage n’exprime rien.

Comme si ton âme
avait disparu.
Comme si tes émotions
s’étaient volatilisées.
Comme si ton humanité
était morte.

Cependant un bouton d’alerte se déclenche au moment où Anka s’éloigne de toi. À cet instant précis, tout semble s’activer, paniquer à l’intérieur de toi. Tu ne veux pas qu’il parte, qu’il te laisse seul. Tu as peur-non, tu es terrorisé par ce qui pourrait se passer.

Tu es bien faible.

Anka est ton point d’ancrage. Ton repère dans ce monde encore inconnu, trop immense, trop vaste, trop surnaturel. Il est la seule personne à qui tu puisses réellement faire confiance, parce qu’il ne te tuera pas et te protégera comme il l’a déjà fait.

Oui, tu le sais.

C’est en harmonie avec la pluie que tes larmes coulent de nouveau de tes paupières. Toi qui pensais ne plus avoir l’énergie pour quoi que ce soit, te voilà à sangloter comme un enfant après un terrible cauchemar. Tu te raccroches timidement à sa main en la retrouvant dans un geste presque naturel, comme si vos peaux s’appelaient, se cherchaient.

Comme si ton corps appelait le sien.

Tu ne le regardes plus, laissant tes yeux se fermer, le visage dirigé vers le sol. Tu ne peux que craquer, laisser ta souffrance sortir. Dans ce boucan provoqué par un seul et unique être, tu n’as entendu aucun autre bruit. Aucune réaction de sa part, aucun rejet mais aucun signe d’acceptation.

De ton geste.
De tes larmes.
De ta détresse.

Tu essaies de retenir tes larmes, mais il n’y a rien qui puisse arrêter ce flot qui te secoue avec la violence d’une tornade océanique. Tu as la sensation de couler dans les abysses d’une mer terriblement froide, à te morfondre, t’en vouloir, culpabiliser d’avoir rencontré Anka, de t’être mis au travers de son chemin.

Soudain.
Un mot.
Une excuse.
Un pardon demandé.

L’expression remplie de douleur, tu relèves finalement tes iris sur lui en essayant de chasser tes larmes de ta main libre. L’autre est saisie et entourée par celles d’Anka alors que tu écarquilles les yeux devant ce geste tendre. Tu te mords la lèvre, te retenant de toutes tes forces pour entendre ses mots, ton torse se soulève péniblement au rythme d’une respiration chaotique.

Ses mots sont comme des lames qui transpercent ton coeur avec force.

Toi qui culpabilises d’être un poids pour lui …
Il semble souffrir pour une tout autre raison de son côté.

Quelle belle bande d’idiots vous faites.

Tes yeux se plissent attendris par ses paroles, même si ça te fait mal qu’il ressente ça. Toi, tu es le genre de personne qui fait éponge avec les sentiments de ceux que tu aimes et Anka a une place toute particulière dans ta vie aujourd’hui. Tu ne lui diras probablement pas aujourd’hui, mais tu tiens énormément à lui.

Tu mourrais s’il te quittait.

Vos regards s’accrochent quelques secondes.
Ta main est délaissée un instant,
avant que des bras ne t’enserrent.

Tu ne laisses pas une seconde passer avant que ton corps ne se love contre le sien dans une embrassade étroite et intime. Tes propres bras entourent son cou et tu glisses ton visage entre eux, ton souffle s’échouant sur la peau de sa clavicule. Tu entends ses mots, son désespoir à nouveau et tu te mords la lèvre.

Même si la pluie tombe sur vous, tu t’en fiches. Tu veux juste rester comme ça, avec Anka. Tomber malade ne t’importe pas, ce n’est pas important, tu n’y penses même pas. Tu trouves cependant le courage et la force de murmurer quelques syllabes.

« J’veux pas te voir comme ça … J’veux pas te rendre triste putain. Tu n’as rien à te faire pardonner, tu n’y es pour rien. Tu n’aurais rien pu faire … »

Tes bras tremblants se resserrent.

« Est-ce que … »

Tu hésites un instant. Tes mots se perdent contre sa peau.

« … Ton baiser … était réel … ? »

Il y a tellement de choses que tu veux dire, mais ton cerveau juge que c’est le moment pour poser la question. Tes larmes n’ont pas cessé, et coupent sans cesse ta respiration mais tu t’en fiches.

Tu l’as dit.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sauter vers: