30 MAI 22intrigue terminée, résumé dispo ICI ; nous passons en novembre 1551 ; thème des avatars : sang et blessures.
1 MAI 22nouveau design et news ici ; intrigue toujours en cours (bientôt finie) ; thème des avatars : printemps.1 MAR 22Tous les groupes sont ouverts ; petit message de nouveautés ici ; intrigue toujours en cours (avance bien) ; avatars féminins priorisés 2 JAN 22Nouveau design mis en place + roulette qui reprend + thème des avatars : Kimono ! 16 DEC 21Sangeki a subi une refonte discrète, n'hésitez pas à lire le Guide pour en savoir plus. Le forum prend un nouveau chemin, avec l'aide de sa communauté ! 30 NOV 21nouveau sujet de petites news pour décembre qui approche ! n'oubliez pas vos calendriers de l'avent ! 25 OCT 21 Grosses MAJ ; nouveau design, nouveau codage + petits ajouts importants ; découverte ici 5 SEPT 21 !! RECHERCHE EXTERMINATEUR/SPIRITUEL !! Missions et quêtes ouvertes ; DC gratuit pour le mois ; changement de mois INRP pour juillet ; ménage de la rentrée fait (membres + sujets) 31 JUIL 21 Nouveau changement de design et petit événement léger hors intrigue pour s'amuser en attendant la rentrée ! 31 MAI 21 Un changement de papier peint pour Sangeki pour bien commencer le mois de juin avec des petits changements en vue ! Thème des avatars : Lanterne ; pour fêter la fin de notre premier évènement ! 2 MAI 21 Petite mise à jour avec quelques nouveautés, lisibles dans ce petit sujet ! Thème des avatars : enfance. 2 AVRIL 21 Ouverture du forum, allez lire le sujet d'ouverture pour une vague de feeels !
Super PV
SITUATION
Nous sommes en novembre 1551. La météo peu clémente apporte beaucoup de pluie et de vents froids. Les températures tournent autour de 10°c. Un sujet commun post-intrigue est ouvert à tous ; permettant de créer des rencontres et de ramasser tous les blessés présents. Une belle manière de faire son entrée parmi nous.
Le Guide contient toutes les informations relatives à notre univers (règlement, contexte, annexes ...). Contexte inspiré de plusieurs oeuvres, univers med-fantasy au Japon Féodal. Avatar 200x320px. Communauté chill, bienveillante et accueillante.
e monde est si vaste, c'est ce que tu te dis en repensant à tes divers siècles de voyages, c'est ce qui te vient à l'esprit en sachant qu'au delà des mers, il y a encore bien plus à découvrir. Savoir qu'il y a encore tant de choses qui te sont inconnues, mais surtout te rendre compte que tu as encore bien des choses à découvrir sur les terres nippones.
C'est justement la raison de ta venue ici, sur le sol de la province de Dewa. Les 3 Monts de Dewa.
Un lieu que tu te devais de découvrir.
Tu as entendu parlé de l'endroit via un moine qui était de passage à Mino, celui-ci ayant fait un pèlerinage dans ces mêmes sommets par le passé. Un lieu composé de trois montagnes, décorés de divers structures sacrées, mais surtout jonchés par une vaste forêt de cèdres centenaires. Cela doit faire moins de 300 ans que les structures existent, mais tant de curiosités ont attisés ton désir de t'y rendre. Il y a évidemment la pagode à 5 étages. Il y a le sanctuaire gardien du domaine - le "Sanji gôsaiden". Il y a cette fameuse cloche de la fleur de cerisier, etc. Il y a aussi la simple curiosité de découvrir le culte "Shugendō" que les moines de cet endroit pratique, celle où le lien entre l'homme et la nature est ce qui prime.
Après.. Tu n'es pas certains de pouvoir profiter de ça, tu ne sais pas vraiment comment les spirituels de Dewa sont vis-à-vis des Hanyô. Tu essayeras de faire un minimum attention à ça, tu ne voudrais pas causer de problèmes dans un tel lieu après tout. Mais revenons plutôt à l'essentiel, te voici donc à longer les longues routes et les escaliers construits pour les pèlerinages. Ce fut un long voyage pour arriver jusqu'ici, mais l'excitation et l'adrénaline de la découverte était plus fort que ton bon sens.
Tu pouvais clairement sentir l'énergie sacrée du lieu, lourde et extrêmement présente. Il ne fallait pas s'étonner, vu l'endroit, et surtout vu le nombre de constructions religieuses et surtout de moines qui parcourent les environs. Tu es presque certains que si tu étais 100% Yôkai - ou peut-être juste si tu aurais été plus jeune, l'endroit t'aurait paru désagréable avec autant d'essence spirituelle. Mais tu arrives à faire abstraction de ça et profiter de ce pourquoi tu as fais tout ce trajet. Ainsi tu avances.
Pourtant... Plus tu avances, plus une odeur te vient. Une odeur familière, et une odeur qui n'a absolument rien à faire par ici. De part la nature des croyances des croyants de ces Monts, le principe de chasse est tout simplement impossible - qui serait se mette à dos les trois divinités gardiennes de ce lieu. Donc, cette odeur de sang...
Feuille de personnage Barre d'xp: (10/21) Pièces d'or: 1698
Weil Kuro
Weil Kuro
✦ Exorciste ✦ Niveau 5
20/08/21, 08:51 pm
Weil Kuro
But being alone is lonely.
Feat : Eli Clark (Identity V) by me
CHIMING THE THOUGHTS
Ta lame tranche la chair, encore et encore. Le sang coule à flots sur la rive, la mer se teinte d’une couleur carmin, rendant l’idée de se tremper les pieds impossible. Tu as les bottes dans l’eau salée de l’océan, alors que chacun de tes pas fait un bruit de cheval qui court à travers les vagues. Certains hommes t’ont aperçu, ils ont tiré des coups de feu, ils ont voulu t’arrêter, mais tu n’as rien lâché. Tu continues ton avancée vers leur bateau qui se trouve à une centaine de mètres. Tu y arriverais. Tu ferais couler leur marchandise et donnerais leur cadavre aux bêtes aquatiques.
Tu ne cherches pas à faire dans la dentelle, tu enfonces ta lame dans leur corps, comme s’ils n’étaient qu’un tas de fumier sans importance. Qui ils sont ? Tu n’en as pas la moindre putain d’idée. Ton objectif est de détruire un bateau de marchandise, afin de recevoir une paye conséquente. Un petit coffre rempli de pièces d’or t’attend bien sagement auprès de ton employeur. Tu as un mois pour le faire, pour revenir vivant, avant que le contrat ne soit donné à quelqu’un d’autre.
Tu as le loisir de récupérer ce que tu veux du bateau, des hommes. Ils sont tout à toi.
En blessant un homme à la cuisse, faisant couler abondamment son sang dans le sable humide, tu récupères son fusil et se sert de son corps agonisant pour tirer sur plusieurs de ses collègues, qui essaient à leur tour de te foutre du plomb dans la tête. Tu ne peux échouer. La colère te gagne, tu t’acharnes, tu les cribles de balle. Rien ne vient faire ciller ta volonté.
Tu veux oublier. Tu veux l’oublier lui.
Tu sais que ton comportement est puéril, que tu ne dois pas réagir comme ça. Il est parti, il n’a pas dit au-revoir, il ne t’a même pas prévenu. Toi, qui pensais que votre lien était plus fort qu’un simple duo de massacres qui fonctionne bien … Tu t’es trompé sur toute la ligne. Il n’avait été que de passage dans ta vie, un petit chien qui avait fini par reprendre sa laisse et s’en aller. Loin de toi. Sans se retourner. Sans penser à son pauvre maître qui restait.
En l’occurrence, toi.
Ta silhouette se glisse sans discrétion sur le navire, qui tangue, abandonné par ses matelots. Une bonne partie était descendue pour te faire la peau, le reste doit se planquer, ou penser à un plan de secours pour emmener le maximum de marchandise. Tu es vide, ton regard n’exprime rien que la noirceur de ton âme, qui ressent le manque de Yuudai chaque jour. Tu fermes les yeux, inspires un bon coup, et te faufiles dans les cales, où tu découvres une mine d’or humaine.
Des gens sont enchaînés comme des animaux. Non pires, comme un simple bétail destiné à l’abattoir. L’envie de vomir te prend lorsque tu renifles l’odeur qui traînes dans les fonds. Les regards malades, tristes, affaiblis, fatigués, se tournent vers toi. Ils ne t’ont jamais vu et un espoir commence à germer dans le fin fond de leur pupille. Tu trouves un trousseaux, que tu leur jettes. Qu’ils se débrouillent, tu n’es pas là pour les sauver de base. Mais pour couler un navire.
S’ils ont le temps, ils s’enfuiront.
Quelques gars devaient encore être éliminés pour que la mission soit accomplie jusqu’au bout. Alors qu’un gamin commence à courir dans tes jambes, tu entends la détonation d’un fusil. Tu te mets de dos au projectile et protège le gosse, te prenant la balle de plein fouet dans l’épaule. Tu vires le gamin sans douceur en arrière, et t’élances à nouveau dans un combat de cris et de sang.
La mission est une réussite.
Après avoir pris une nuit pour te reposer, tu décides de reprendre la route, une écharpe de fortune passer à ton bras afin que ton épaule ne bouge pas trop. L’adrénaline et la colère coulant encore dans tes veines, tu ne ressens pas tant la douleur. Le sang coule sur tes vêtements, mais marchant encore et encore sans but précis. Ta vue commence à se fatiguer, alors que ton corps tremble. Tu as perdu la notion du temps, tu ne sais pas où tu te trouves. Le voyage devient trop difficile, tu décides de t’asseoir contre un arbre, le temps de te reposer un peu.
Juste un petit peu.
Mais le sommeil finit par te prendre tellement brutalement que tu n’entends, ni ne sens plus rien du tout.
Tu as commencé à chercher la source de l'odeur métallique qui t'était parvenu. D'abord en longeant les sentiers fait par l'homme, peut-être un pèlerin blessé, mais en ne trouvant rien tu décides de sortir des routes. Un poil plus inquiet. Un animal qui aurait été chassé malgré les préceptes religieux des Monts ? Quelqu'un qui aurait fait une mauvaise rencontre ?
Ton esprit imagine des tas de scénarios. Alors que tu te perds dans la forêt de cèdres.
Cela te prend plusieurs dizaines de minutes, mais tu finis par trouver à force que la présence sang se fasse de plus en plus importante dans tes narines. Cela a commencé par des traces de sang, puis en suivant tout le long, tu tombes sur une figure adossée lourdement contre un arbre.
Tu as pressé le pas pour arriver vers cette personne, cherchant à voir si c'était bien la source de ce sang perdu. Et tu n'as pas besoin de beaucoup d'effort pour le confirmer, en voyant toutes ses blessures (mais qu'il est en vie). Le premier réflexe que tu aurais eu serait de donner la poudre à base de tes os, contenue dans une petite sacoche pour des blessures importantes. Mais, tu ne veux pas trop t'y risquer - le blessé te semble humain à première vue, et tu préfères ne pas tester les effets de tes os sur quelqu'un qui n'aurait aucun sang de Yôkai en lui.
Tu vas devoir t'y prendre autrement...
Mais pour commencer, tu vois bien que la nuit va commencer à tomber - tu avais pris après tout une bonne partie de la journée pour arriver jusqu'ici. Et il ne semble pas avoir de Saikan proche à l'horizon, donc il va falloir passer la nuit à la belle étoile (enfin, c'était déjà ton projet, mais tu aurais préféré des circonstances plus confortables pour l'humain mal en point).
Tu poses donc tes affaires contre un arbre non-loin. Alors que tu sors la sacoche contenant ta poudre d'os et une gourde remplie d'eau d'une rivière qui était sur ta route dans la matinée, tu en profites pour observer les environs. Tu peux y voir clairement des pierres, des brindilles et quelques branches d'arbres tombées naturellement. Bien, ce sera sûrement suffisant pour faire un feu une fois la nuit tombée. Quitte à dormir dans un lieu sacré, autant y respecter à la lettre ses règles.
En premier temps, il faut que tu t'occupes du blessé.
Tu prends au passage le Haori que tu avais emporté avec toi par précaution, pour si le temps était trop frais, mais aussi le fin matelas de bambou qui était enroulé et servant pratiquement de structures pour porter le reste de tes affaires. Tu finis par revenir vers l'humain, déroulant le sol de bambou à côté de lui et posant dans un coin du matelas tout ce que tu avais récupéré. Il ne fallait pas trop les salir, surtout si c'était le nécessaire pour s'occuper de blessures.
Vient la partie la plus délicate...
"Navré si je viens à vous réveiller, mais je dois vous allonger pour vous soigner." Dis-tu par précaution avant d'essayer le transposer jusqu'au sol de bambous, en espérant ni le réveiller, ni aggraver ses blessures.
Feuille de personnage Barre d'xp: (10/21) Pièces d'or: 1698
Weil Kuro
Weil Kuro
✦ Exorciste ✦ Niveau 5
13/09/21, 04:37 pm
Weil Kuro
But being alone is lonely.
Feat : Eli Clark (Identity V) by me
CHIMING THE THOUGHTS
Toi, si prudent, si méfiant, si conscient que le monde dans lequel tu vis est compliqué, violent, dénué de bon sens. Tu te laisses tout simplement choir là, près d’un arbre. La fatigue de tes combats passés t’a rattrapé, comme un cheval au galop, incapable de l’arrêter dans sa course. Les blessures que tu as récoltées durant la bataille commencent à se faire ressentir, ton épaule te lance, te rappelant alors que tout a changé. Si Yuudai avait été avec toi … Même dans tes songes les plus inconscients, il était là, quelque part, tapi dans un coin obscur que tu ne voyais même pas.
Tu as la sensation qu’on te touche. Oui, tu as l’impression qu’on t’accorde de l’attention. Tu ne pourrais définir correctement ce qu’il se passe, tu es incapable d’ouvrir les yeux. Tu ressens comme un poids immense sur ton corps. Tes paupières semblent collées. Tes jambes sont comme paralysées, ou peut-être que le plus juste serait de préciser que tu ne les sens même plus. Tu es si épuisé que tu es incapable de dire ou faire quoi que ce soit. C’est sûrement la première fois que cela t’arrive.
Depuis combien de temps n’avais-tu pas dormi ? Trouver quelques heures de sommeil. Tu mangeais mal. Tu ne dormais plus. Tu ne faisais que voyager, combattre, sauver des gens, visiter des endroits lugubres … Et … Combattre encore et encore. Sans t’arrêter. Les pauses n’existent pas pour toi. Pas depuis quelques temps en tout cas.
Le temps semble au ralentis, tu entends une voix. Une voix que tu ne connais pas. Une voix inconnue. Mais une voix douce. Une voix qui réconforte. Une voix qui te donne envie de te laisser faire. Bien que ton corps soit endolori par tant de choses, tu ne luttes pas pour empêcher cette personne de te déplacer. Tu n’arrives à rien. Tu ne peux qu’ouvrir très légèrement les yeux, apercevant une chevelure rosée, et une immense silhouette.
Tu ne sais combien de temps s’écoule depuis que tu as vu cette touffe de cheveux, mais lorsque tu ouvres les yeux, tu ne l’aperçois pas immédiatement. Tu te sens lourd, comme si un immense rocher était posé sur toi, comme si tu ne pouvais plus bouger du tout. Tu es encore dans les vapes, tu ne réagis pas trop à ton environnement. Il te semble que tu es encore dehors, sous la fraîcheur des arbres, à l’abri du soleil. Tu clignes plusieurs fois des yeux pour acclimater tes yeux à la luminosité. Tu as la sensation d’avoir dormi des jours durant, mais tu espères te tromper.
Tu as d’autres choses à faire, à accomplir, au lieu de dormir. Ce sentiment de devoir rester actif ne te quitte pas. Tu as la bougeotte.
Tu commences à retrouver quelques sensations dans ton corps, ton épaule te rappelle que tu as été blessé par balle. Tu te rappelles avoir été transporté ? Ou quelque chose comme ça. Tu tournes au moins la tête, pour observer, et pouvoir réagir ensuite. Tu vois faiblement le dos d’une personne. Tu ne sais pas ce qu’elle fait, mais tu prends toutes tes forces pour pouvoir articuler quelques mots.
Heureusement pour toi, tu as pu transporter l'humain sans trop de difficulté. Même si tu ne sais pas si cela l'a réveillé ou non, tu as l'impression que ces paupières bougent énormément. Au cas où, tu le rassures un peu. Tu soupires un peu, après l'avoir posé sur le sol en bambou. Le poids de l'homme n'était pas un soucis, loin de là - on connait ta force après tout, mais plus la concentration pour ne pas être trop brusque et risquer d'empirer son état.
Mais maintenant que le blessé est allongé, tu peux commencer à prodiguer les soins. Tu examines longuement ses blessures, pour savoir exactement lesquelles traiter en priorité et surtout comment les traiter. Car tu veux réellement être précautionneux sur l'utilisation de tes os. Tu ne veux pas risquer des conséquences sur un possible abus de leurs attraits curatifs. Tu sais que par exemple certaines herbes médicinales peuvent provoquer des addictions lorsqu'elles sont surconsommées. Et clairement, un humain addicte de tes os, c'est bien la dernière chose que tu souhaiterais. Bref, dans le but de voir toutes les blessures, tu commences à déshabiller l'humain.
On pourrait croire que tu serais gêné de faire ça, mais pas tant que ça. Après tout, tu ne le fais que pour le soigner... Et surtout, avec un Sasori dans ta vie, on ne peut pas dire que la pudeur soit quelque chose qui reste très longtemps.
Une fois le champs libre, tu commences donc à faire ce que tu as à faire. Usant de l'eau que tu as dans la gourde et une très petite quantité de la poudre de ton ossature à chaque fois, formant une fine pâte liquide que tu appliques sur les blessures les plus graves. Tu masses les zones autour, tantôt pour apaiser, tantôt pour faire travailler la peau pour aider à la régénération qui se fait lentement, mais sûrement. Cela prendra sûrement quelques heures pour les plaies soient totalement fermées, mais en attendant, elles se soignent suffisamment bien pour ne plus être dangereuse pour l'humain. Une fois ça fait, tu le panses et le recouvres le haut de son corps avec le Haori.
"Je dois aller chercher certaines choses, je reviens."
Tu utilises toujours un ton doux, précautionneux, alors que tu te commences à fouiller dans les alentours pour du bois et possiblement quelques herbes pour les blessures trop légères pour que tu n'oses y utiliser tes os.
Heureusement pour vous, tu as pu trouvé le nécessaire en bois avant qu'il ne fasse trop sombre. Mais aucune herbe pouvant servir dans les environs proches. Alors que tu commences tranquillement à préparer le feu pour vous éclairer et surtout vous réchauffer (ou plutôt réchauffer l'humain), tu es surpris par la voix du blessé. Semblant être difficilement conscient. Il te faut quelques secondes pour que tu finisses par lui répondre :
"Oh, je suis Kiseki, enchanté ! Et... Je prépare le feu pour la soirée ? Ca va un peu mieux, d'ailleurs ? Je n'ai pu faire que avec ce que j'avais sous la main pour vous soigner. Navré."
Une fois la surprise disparue, tu reprenais petit à petit ton entrain et ton insouciance habituelle. Offrant un large sourire au blessé, alors que tu allais reprendre tranquillement le feu de camps en attendant de voir sa réponse. Ah il faudrait que tu fasses aussi à manger, non..? Tu verras bien avec ce que tu as emporté avec toi. Il doit sûrement te rester des onigiri que tu avais fais.
Feuille de personnage Barre d'xp: (10/21) Pièces d'or: 1698
Weil Kuro
Weil Kuro
✦ Exorciste ✦ Niveau 5
24/09/21, 07:47 pm
Weil Kuro
But being alone is lonely.
Feat : Eli Clark (Identity V) by me
CHIMING THE THOUGHTS
Ta conscience revient petit à petit, retrouvant doucement l’odorat. Une odeur de bois humide te parvient, ainsi qu’un parfum étrange, inconnu. Ton ouïe te regagne également, te permettant d’entendre les bruits de la forêt, des alentours, des animaux qui foulent le sol pas très loin de ta position. Ton corps ressent des frissons, il ne fait pas froid, non, mais tu sens que tu as des vêtements en moins. Une sensation pâteuse envahit ta bouche, tu as soif. Comme un besoin pressant d’enfiler quelque chose au fond de ta gorge pour qu’elle ne soit plus si sèche.
Pour qu’elle ne te fasse plus souffrir à ce point.
La douleur ne t’a pas abandonné par contre. Tu ressens ce putain de trou dans ton épaule et même si tu n’as pas encore essayé, ça te dissuade pas mal de te redresser, et encore plus de te lever complètement. Tu peux cependant observer ton environnement, et tourner la tête. Putain, heureusement ouais.
Quand tu vois le dos d’une personne, tu as envie de te barrer immédiatement. Tu ne le connais pas, sa silhouette ne te parle pas, ça te dit rien du tout. Et rien qui vaille. Tu es méfiant, comme à ton habitude. Mais après tout, c’est ce qui t’a permis de rester en vie toutes ces années. Alors tu le regardes quelques secondes, et sans plus attendre tu le questionnes sur son identité, allant jusqu’à lui demander ce qu’il fait.
Et encore, t’as été poli.
Tu le toises du regard, sans être capable de faire autre chose pour le moment. Tu n’as pas envie d’être gentil dans une position de faiblesse comme celle-ci, alors tu ne peux que lui envoyer toute ta méfiance et méchanceté par le contact visuel. Lorsqu’il se retourne pour te faire face, t’as l’impression qu’il est débile. Enfin. Qui a une expression d’imbécile heureux dans une époque féodale ? Tu te le demandes.
Il se présente naturellement à toi, tu fronces les sourcils. Kiseki. Un miracle ? Ouais, tu parles. Tu espères qu’il ne t’a rien volé, qu’il n’a pas profité de ton inconscience, ta blessure et ta fatigue pour faire des choses discutables. Les apparences peuvent être trompeuses, alors … Tu te méfies. Encore et toujours.
Tu regardes ce qu’il a entre les mains, et pour le feu, ouais, c’est possible. Tu remontes tes yeux sur son visage, et l’écoutes te dire qu’il t’a soigné. Il va même jusqu’à te demander si ça va un peu mieux. Tu fronces un sourcil et détourne ton attention pour la focaliser sur le ciel. Tu sembles parti loin dans tes pensées, et cela n’est pas tout à fait faux.
Est-ce que tu vas mieux ? Non. Enfin, ça dépend dans quel sens. Tu es fatigué. Détruit. Las. Vide.
Tu perds tous tes repères d’un coup, tu fermes les yeux pour éviter de te paumer dans tes songes les plus tristes, les plus « Yuudai ». Cela t’énerve de penser à lui tout le temps, de le détester pour t’avoir laissé tomber. Pour avoir gardé le silence et être parti sans se retourner. Ce connard. Si tu le recroises un jour, tu lui feras la peau.
Tu as beau avoir des sentiments pour lui, tu ne lui feras pas de cadeaux. Ça au moins, tu peux en être sûr.
Têtu comme une mule, tu essaies quand même de te redresser tant bien que mal. Tu grimaces de douleur lorsque comme un con, tu t’aides avec ton épaule trouée. Tu déposes d’ailleurs tes yeux sur la plaie, qui est en voie de guérison. Puis ton regard se pose sur cet imbécile aux cheveux roses.
Tu ne réponds pas dans l'immédiat à sa question, la tête prise par autre chose. En effet, tu paniques un peu (beaucoup) en voyant l'humain essayant de se redresser. Surtout lorsque ce dernier prend appuie sur le bras qui relit à son épaule blessée. Tu as bien vite oublié ton feu de campement pour te relever, un peu paniqué, et de prendre un ton tantôt agité, tantôt sermonneur. Mais aussi inquiet, en fait.
"W-Wowowo, doucement ! Vos blessures pourraient mal guérir si vous bougez trop brusquement..." Tu commences à t'approcher rapidement du blessé. Et sans lui demander son reste, tu te mets à l'inspecter - à bien voir si toutes les blessures en voie de guérison n'ont pas été altérées. Il serait très embêtant si les chairs se regénèrent mal ou même que des muscles et des nerfs finissent difformes. Tu n'as pas l'habitude de soigner des humains de cette façon, donc tu préfères être extrêmement prudent. Tu finis par lâcher un soupire soulager une fois tes observations faites, tout semble bien aller pour l'instant.
"Bon, rien ne semble s'être rouvert ou déplacé. Bien... Navré d'agir ainsi, mais je n'ai pas l'habitude de soigner de cette manière. Mais je ne voyais pas d'autres façons, vous sembliez parti pour perdre une partie de la mobilité de votre épaule avec cette blessure. Mais d'ici quelques heures, ça ira sûrement mieux !"
Tu bafouilles nerveusement, en te frottant la nuque. Tu te remets petit à petit de ta brève panique, et tentant au mieux d'expliquer la situation à l'humain. On ne peut pas dire que tu t'y prends très bien, mais tu as un certain sens des priorités. Et une fois moins prompt à l'agitation, tu finis par lâcher l'homme - que tu avais tenu machinalement pour observer les plaies. Non sans prendre le haori qui avait servit à la couvrir pour simplement lui mettre sur les épaules. Le tissu était assez léger pour ne pas mettre trop de poids sur la blessure, mais surtout, cette dernière se devait d'être couverte. Le milieu de la forêt n'a jamais été propice pour les blessures ouvertes.
Tu ne seras jamais assez reconnaissant de ces siècles passés à te cultiver. Tu es toujours soulagé lorsque tu as réponse aux choses, mais aussi les bons réflexes sur certains domaines - dont la médecine. Mais passons.
Après tout, tu as un humain conscient et encore un peu blessé à t'occuper. Ainsi, tu finis par lui dire, d'une voix plus posée et emprunte de ton enthousiasme habituel :
"C'est un peu compliqué de vous expliquer simplement la manière dont je vous ai soigné, mais je pourrais le faire plus tard si vous le souhaitez toujours. Il vaut mieux d'abord répondre à des besoins plus importants. Avez-vous froid ? Avez-vous faim ? Avez-vous soif ? Vu l'état de votre voix, je pense qu'un peu d'eau vous fera du bien, attendez."
Tu commences donc prestement à retourner auprès de tes affaires, se trouvant la gourde à moitié pleine et les fameux onigiri. Tu es plutôt content que cela ne sera peut-être pas gâché, n'étant pas certain d'avoir encore de l'appétit pour aujourd'hui. Au moins que cela puisse servir à autre chose ! Ainsi, tu retournes auprès de l'humain, toujours avec ton insouciance et ta bonne humeur habituelle.
Feuille de personnage Barre d'xp: (10/21) Pièces d'or: 1698
Weil Kuro
Weil Kuro
✦ Exorciste ✦ Niveau 5
12/10/21, 10:56 am
Weil Kuro
But being alone is lonely.
Feat : Eli Clark (Identity V) by me
CHIMING THE THOUGHTS
Ton attention focalisée sur ta blessure trop bien guérie, tu te demandes combien de temps tu as été inconscient. Combien de minutes, d’heures, tu as fermé les yeux, sombrant dans un monde où le bruit n’existe plus. Tu ressens une certaine panique, et dans ta voix enrouée par la fatigue, tu l’exprimes tant bien que mal. Tu es d’ordinaire plus réservé, avec une expression blasée, inexpressive, mais là, tu ne peux t’empêcher d’être honnête avec toi-même. D’être en phase avec ton état plus fragile.
Tu le regardes avec une grande confusion dans les yeux. Presque immédiatement, il se dirige vers toi, pour te toucher, son expression débilement inquiète sur ses traits. Tu ne bouges pas plus, tu te contentes de le fixer sans comprendre son réel but. Tu plisses les yeux tout en essayant de ne pas grimacer de sa peau sur la tienne, de ce contact qui te rebute.
« Putain, je suis pas handicapé. »
Tu fronces les sourcils, et le ton que tu emploies est tranchant. Tu détestes qu’on te considère comme un infirme. Tu as connu pire. Certes, il ne te connaît pas assez pour le savoir, mais toi, tu sais jusqu’où peut aller ton corps. Tu cherches sans cesse à dépasser tes limites, pour vieux survivre.
Pour te sentir vivant.
Tu l’écoutes avec attention. Est-ce qu’il est en train de dire qu’il t’a sauvé la vie ? Tu reportes ton attention sur ton épaule, et vu la douleur que tu te traînes, il n’a peut-être pas tord. La balle avait touché ta clavicule de plein fouet, et quasiment traversé ta maigre silhouette. Tu fermes les yeux une seconde, pour soupirer, las. Tu ne peux pas t’empêcher de sauver des gens, et quand ce gosse s’était accroché à toi, que tu avais entendu ce déclic, tu n’avais même pas réfléchi.
« Quelques heures ? C’est impossible. J’ai dormi combien de jours ? »
Tu deviens anxieux. Sûrement la fatigue. Sûrement le réveil. Sûrement la pensée d’avoir perdu autant de temps à dormir. Tu perds ton regard sur tes cuisses, sur un point qui n’existe pas. Tu réfléchis, sans vraiment trouver quoi faire ou quoi dire. Tu es juste … Perdu.
Ses mains te quittent. Tu le regardes alors, sans exprimer quoi que ce soit. Il te couvre avec bienveillance les épaules, tu te laisses faire, tu n’as plus la force de bouger, de riposter, de l’envoyer chier. Tu te contentes de le suivre du regard lorsqu’il anticipes ton besoin de boire. Tu réfléchis à autre chose, tu ne sais pas de quoi tu as besoin.
Si tu sais. Mais c’est impossible. Yuudai. Il n’est plus là.
Tu pousses un soupir rempli d’une tristesse que tu ne peux plus cacher. Tu détournes faiblement tes yeux sur le type bizarre aux cheveux roses. Tu te demandes qui il est, pourquoi il t’aide avec ce visage de bienheureux, s’il a de mauvaises intentions dissimulées derrière cette expression d’imbécile.
« Pourquoi vous m’aidez ? Je vois pas le putain d’intérêt de voler au secours du premier venu. »
Malgré les mots que tu emploies, tu n’as aucune méchanceté envers lui. Tes pensées te tuent petit à petit. Tu aimerais oublier « cette personne » de ta vie. Ne jamais l’avoir rencontrée. Tu t’en porterais beaucoup mieux.
Accueil
Barre d'xp: ![Chiming the thoughts [ft. Megumi] Left_bar_bleue](https://2img.net/i/fa/i/left_bar_bleue.jpg){kind=small}
![Chiming the thoughts [ft. Megumi] Empty_bar_bleue](https://2img.net/i/fa/i/empty_bar_bleue.jpg){kind=small}
(10/21)
Pièces d'or: 1698
20/08/21, 08:51 pm![Chiming the thoughts [ft. Megumi] Ar8OXvP](https://i.imgur.com/Ar8OXvP.png)