Déménagement
Le Staff s'est embrarqué dans un nouveau projet, et si vous souhaitez jeter un oeil, c'est par ici !
Super Staff


MAJ
30
MAI 22
intrigue terminée, résumé dispo ICI ; nous passons en novembre 1551 ; thème des avatars : sang et blessures.

1
MAI 22
nouveau design et news ici ; intrigue toujours en cours (bientôt finie) ; thème des avatars : printemps.1
MAR 22
Tous les groupes sont ouverts ; petit message de nouveautés ici ; intrigue toujours en cours (avance bien) ; avatars féminins priorisés
2
JAN 22
Nouveau design mis en place + roulette qui reprend + thème des avatars : Kimono !
16
DEC 21
Sangeki a subi une refonte discrète, n'hésitez pas à lire le Guide pour en savoir plus. Le forum prend un nouveau chemin, avec l'aide de sa communauté !
30
NOV 21
nouveau sujet de petites news pour décembre qui approche ! n'oubliez pas vos calendriers de l'avent !
25
OCT 21
Grosses MAJ ; nouveau design, nouveau codage + petits ajouts importants ; découverte ici
5
SEPT 21
!! RECHERCHE EXTERMINATEUR/SPIRITUEL !! Missions et quêtes ouvertes ; DC gratuit pour le mois ; changement de mois INRP pour juillet ; ménage de la rentrée fait (membres + sujets)
31
JUIL 21
Nouveau changement de design et petit événement léger hors intrigue pour s'amuser en attendant la rentrée !
31
MAI 21
Un changement de papier peint pour Sangeki pour bien commencer le mois de juin avec des petits changements en vue ! Thème des avatars : Lanterne ; pour fêter la fin de notre premier évènement !
2
MAI 21
Petite mise à jour avec quelques nouveautés, lisibles dans ce petit sujet ! Thème des avatars : enfance.
2
AVRIL 21
Ouverture du forum, allez lire le sujet d'ouverture pour une vague de feeels !
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Nous sommes en novembre 1551. La météo peu clémente apporte beaucoup de pluie et de vents froids. Les températures tournent autour de 10°c. Un sujet commun post-intrigue est ouvert à tous ; permettant de créer des rencontres et de ramasser tous les blessés présents. Une belle manière de faire son entrée parmi nous.
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Bienvenue chez toi.
Le Guide contient toutes les informations relatives à notre univers (règlement, contexte, annexes ...). Contexte inspiré de plusieurs oeuvres, univers med-fantasy au Japon Féodal. Avatar 200x320px. Communauté chill, bienveillante et accueillante.
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Let me feel you. Ft Yuudai

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Weil Kuro

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Let me feel you. Ft Yuudai QfUmHVP

Let me feel you.

Cela fait trop longtemps que tu gigotes dans ton lit. Matelas de merde qui sent le mort. Ferraille de merde qui grince discrètement au moindre mouvement. Tu ne peux ouvrir les yeux, tes putains de bandages encore présents sur ton visage, toujours dans la même foutue chambre depuis des jours. Tu ne sais pas encore totalement ce qu’il t’est arrivé, on ne veut pas te répondre convenablement lorsque tu poses la question, et même si cela commence à te taper sur le système, tu ne dis rien. Peut-être que Yuudai a une sacrée bonne raison pour se terrer dans un silence mystérieux. Tu le connais suffisamment bien pour savoir qu’il cache assurément un truc, mais tu n’arrives pas à mettre le doigts dessus. D’aussi loin que tu te souviennes, votre relation a toujours été profonde, passionnée, presque comme si être loin l’un de l’autre devenait aussi difficile que respirer de la fumée.

Tu sais qu’il fait nuit. Tu as beau ne pas avoir d’yeux pour voir, tu as encore tes autre sens. Lorsque l’hôpital devient silencieux, que plus aucun bruit de pas, ou d’urgences se fait entendre dans les alentours, alors tu sais que le soleil s’est couché, qu’il est l’heure de dormir. Ton cerveau l’a bien compris mais un rêve agité t’a réveillé. Le visage de Yuudai te hantait depuis que ta conscience était entièrement revenue, tu as envie de le voir, de le toucher, de l’embrasser, comme avant. Tu es du genre exclusif avec lui, il est à toi, c’est ainsi, un point c’est tout.

L’impatience tend les traits de ton visage, tu peux parfois sentir une immense cicatrice qui se creuse de ton front, descendant sur ta pommette, ta joue, pour venir fendre ta lèvre supérieure jusqu'au bas de ton menton. Tu retrouves peu à peu les sensations sur ton visage, même si parfois lorsque tu touches ton côté gauche, tout ne revient pas. Il n’y a que Yuudai qui te permet de croire que tu es en vie, et que ta sale gueule de vieux n’est pas si laide. Tu veux voir à quoi tu ressembles, mais tu as peur d’avoir honte. Plus que cela, tu veux retrouver l’usage de tes yeux pour admirer le visage de ton compagnon. Tu te redresses tant bien que mal, une chaleur naissante dans ton bas-ventre alors que tu penses à Yuu. Pour changer. Tch.

Ton rêve t’a vraiment retourné la tête.

« Yuu … »

Ton imagination partie trop loin, tu murmures sans le faire exprès, dans un souffle léger, le prénom de celui qui a déjà du partir de cet endroit de merde depuis longtemps. Il a sûrement autre chose à faire que rester auprès d’un vieil handicapé comme toi. Tu aimerais qu’il soit là, qu’il te caresse la joue, qu’il sourit à cause de tes cheveux qui le chatouillent. Tu veux sentir son odeur, sa peau sous tes doigts, ses lèvres sur les tiennes. Il te manque putain. Un frisson te parcourt, alors qu’un soupir s’échappe de ta bouche. Tu glisses une main dans ta tignasse noire et raide pour la tirer en arrière, alors que tu déposes ta tête contre le mur derrière toi.

Pourquoi faire un tel rêve ? Ce n’est sûrement pas le bon moment pour avoir ce genre d’envies. Tu es obligé de rester ici, dans ce centre de soins qui pue trop le cadavre à ton goût. Tu veux te battre, retourner faire des missions et bosser avec Yuu, comme si rien ne s’était passé. Tu voulais reculer le temps, ou bien effacer cette sensation d'avoir oublié. Mais oublier quoi ? Qu’est-ce qu’il s’est passé au juste ? Tu grimaces un peu en sentant une gêne sous ta ceinture, dans ce pantalon trop large pour tes fines hanches, trop long pour ta petite taille. Tu remontes un bout de la couverture pour essayer de camoufler ce qui t’ennuie, mais tu n’es pas certain que tu le fasses correctement. Tch. Ça fait chier.

Et puis finalement, la chaleur de ton corps, de la nuit d’été, te force à faire voler tes draps plus loin, tu essaies de te rallonger dans une positon confortable, dos à la porte qui permet d’entrer dans ta chambre. Un bras sous la tête, tu essaies encore de visualiser les traits de Yuudai, tu as peur. Peur d’oublier son visage. Son sourire de sale gosse. Ses yeux posés sur toi. Sa voix taquine qui essaie de te répondre au moins aussi violemment que toi. Tu soupires à nouveau.

Tu veux le voir.

Tout ton corps se paralyse, un frisson électrisant se faufile en toi, lorsque la porte s’ouvre silencieusement, comme pour ne pas t’effrayer. Ou plutôt, pour ne pas te réveiller. Tu fais semblant de dormir, tu ne bouges pas. Après tout, si quelqu’un veut t’agresser, qu’il essaie, tu étais capable de lui arracher la gorge rien qu’avec tes dents. Tu n’as peur de rien, quasiment de rien.

Tu attends simplement, la respiration calme, les battements de ton cœur parfaitement maîtrisé.

Halloween
Blblblbl
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Ishikawa Yoru

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Let me feel you

From ignorance I lead you to lie
From the dark you lead me to the light

Il fait noir. Assis dans ce foutoir. Ce putain de vieux foutoir. Tout te semble sale. Tout te semble fade. Les odeurs infâmes. Il fait nuit noire. Et tu regardes au loin. Juste comme ça. Tu crois entendre la voix de quelques-uns de tes compagnons. Mais tu n’y fais pas attention. Seule l’inquiétude te prend. La situation t’échappe. Non. Tu mens. La situation t’est profitable. Soit honnête avec toi. Tu n’avais fait que de rêvé de cela. Rêvé qu’il t’aime. Qu’il t’enlace comme jamais. Te désire comme toi tu l’as toujours fait. Mais c’est ce qu’il croit. Ce n’est pas la réalité. Ce ne sont que ses souvenirs qui se sont emmêlés. Et toi qui as décidé d’en profiter. On t’appelle. Tu ne veux pas ignorer. On t’appelle encore plus fort. Mais intérieurement tu sembles mort. Ou bien est-ce de la haine ? Une haine profonde. Lorsque ton regard se perd à l’horizon, tu as toutes ces questions. Ces questions qui ne cessent de te hanter.

Pourquoi ?

Pourquoi cela lui était arrivé ? Pourquoi de tous c’était à lui que ça devait arrivé ? Tu revois son corps couvert de bandages. Sa voix presque faiblarde. L’auteur de son malheur. Tu avais envie de le massacrer. Autant que tu avais envie de le remercier. Ô culpabilité. Tu avais du mal à le supporter. Les mots que tu osais lui adressés. Les pensées qui te venaient. Tu mens comme tu respires. Tu lui mens au point de vouloir vomir. Au point de vouloir sourire. D’avoir encore plus de désirs.
Tu n’étais qu’une ordure. Un homme pleins de souillures. Oui… Tu es un stupide canin.

Un pauvre humain.

Ton regard se pose finalement sur tes compagnons qui te cassaient les oreilles. Un soupir vint s’arracher de tes lèvres. Ce n’était pas que tu les aimais pas. Bien au contraire. Mais bon… Il y a des fois où la solitude est ce qu’on recherche. Quoique dans ton cas. C’est juste que tu voulais être avec lui. Uniquement lui. Des mots banals qui s’échangent. Ils te demandent ce que tu vas faire. Si tu allais encore le voir. Pour la énième fois… D’un ton presque blasé tu leur réponds que oui, tu allais y retourner. Une fois de plus. Une fois de trop. Mais tu savais que tu continuerais. Un simple geste de la tête pour laisser vos chemins se séparer. Tes pas sont légers. Ton esprit est lourd. A chaque fois que tu te rapproches de cette porte. A chaque fois que tu t’approches de lui. C’est un flot d’émotions qui n’est que contradiction. Comme une addiction.

La porte est face à toi.

Tu n’avais qu’à tendre légèrement le bras. Atteindre la poignée et y poser délicatement tes doigts, pour finalement laisser la chambre à ta portée. Faire un pas silencieux. Mais un pas vicieux. Tu inspires un bon coup. Des frissons te parcourent et il y avait tant de raisons à cette réaction que tu préférais ne pas trop t’y pencher. Tu dis qu’il n’est peut-être pas réveillé. Peut-être allais-tu le déranger. Mais tu voulais être à ses côtés. Ne serait-ce que pour le contempler. Une seconde de plus. Une seconde de trop.

Avec précaution, tu ouvres silencieusement. Ton regard se pose sur le blessé. Il semblait dormir encore. Rien n’était sûr cependant :

« Megumi, tu es réveillé ? »

Tu avais toujours du mal à croire qu’il était face à toi. Qu’il n’était pas en train de t’en vouloir. Oui… Si… Si Megumi se rappelait de tout. Il saurait ce que tu as fais. Que tu l’as laissé pendant des années. Et, ô que tu sais, à quel point cet homme n’est pas quelqu’un qui pardonne. Les traîtres ne sont que des déchets qui méritent l’enfer. Sans doute qu’à l’origine il te voyait comme ça. Sans doute que sans cet accident il n’accepterait même pas d’entendre ton nom. Ta voix. Ou quoique ce soit en rapport avec toi.

Un sourire se dessine.

Tu t’installes à côté de lui. Ton coeur s’emballe. Comme à chaque fois. Tu aimes ça. Cette sensation d’être un être vivant plein de chaleur. Parfois trop… Mais c’est comme ça. Tu es fou amoureux. Tu n’as jamais cessé de l’aimer. Même après toutes ces années. Même après les avoir quittés. Tu l’aimes à la folie. Et d’un coup tu te sens plus expressif. Bien plus en vie. Une joie incorpore ton être. Paradoxalement tu te sens mal, comme un traître. Non.

Tu es un traître.
@Megumi le blasé
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Weil Kuro

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Let me feel you. Ft Yuudai HcWp2uj

Let me feel you.

Si tu te fies un peu plus à tes sens, tu peux ressentir une présence que tu connais. Rien que le poids de ses pas, la façon dont il marche, même silencieusement, même pour ne pas te réveiller. Tu le reconnaîtrais n’importe où, entre mille hommes marchant tous en même temps. Tu le retrouverais toujours. Parce que c’est ainsi. Inconsciemment, tes épaules tendues par cette intrusion se détendent, et ta respiration devient un peu plus normale. Tu continues de rester dans ce silence étrange. Oui, c’est étrange. Il y a assurément quelque chose qui a changé chez Yuudai, mais tu ne sais trop quoi. Et putain, ça te fait chier. Parce que tu te dis que tu ne le connais pas si bien. Ça blesse ton égo, oui, mais surtout la pauvre confiance que tu as en tes capacités.

Tu es le meilleur qu’on raconte. Non, tu étais.

Sa voix douce et basse, comme un secret sur l’univers, se faufile jusqu’à tes oreilles sensibles, mais pour une raison évidente, tu ne réponds pas. S’il te surprend dans cet état, à avoir follement rêvé de lui, il va se moquer. Non pas que tu serais gêné, mais à peine quelques jours que tu es revenu dans le monde des vivants que tu penses déjà à lui de cette manière. La vérité, c’est que Yuu est ton seul et unique putain de repère. Tu n’as rien de plus important dans ta vie que lui, tu ne le laisserais jamais partir. Jamais. Il est piégé à tout jamais avec un nain au caractère de merde.

Ton cœur s’emballe lorsque tu parviens à entendre qu’il s’approche, lorsqu’il s’assoit près de toi. Tu as besoin de lui, ce foutu amour te met sans dessus-dessous, et ça t’énerve autant que tu en es addict. Oui, Yuudai est comme une drogue dont tu ne peux plus te passer. Il doit rester à tes côtés, tu aimes à penser qu’il n’a pas le choix, que tu ne le lui laisserais pas agir selon son bon vouloir.

La proximité de son corps au tien te rend fébrile, réchauffant ton corps de manière anormale et embarrassante. Tu le désires plus que tu n’oserais l’avouer, il te rend comme ça. Et ce gamin de merde aura ta putain de peau. Sûrement que ce jour-là, tu laisserais faire. Il est le seul à avoir ce pouvoir sur toi. Te foutre en l’air. Balancer son bordel dans ta tête, comme une tempête, puis s’en aller tranquillement. Ce soir, tu comptes bien le garder avec toi, essayer de lui retirer cette tension qui pesait sur ses épaules.

Sans trop bouger ton corps, tu tends ton bras vers l’arrière pour espérer toucher son bras, sa main, n’importe quoi. De toute façon, te tourner ne servirait à rien puisque tu ne vois rien du tout. Sans parvenir à l’effleurer, un « tch » agacé sort de ta bouche juste avant de te positionner assis, le visage semblant « fixer » droit devant lui. Tu te décales le plus possible vers lui pour savoir où il est exactement, et quand ta hanche ressent sa chaleur, tu te rappelles de ton état, de ce qu’il se passe sous ton pantalon. Tu te pinces les lèvres nerveusement, en espérant qu’il ne voit pas ça, et pose tes doigts tout en bas de son bras ; pour toi, c’est plus simple de tatillonner de cette façon. Tu remontes lentement ta main le long de son bras, effleurant doucement le tissu de son kimono, jusqu’à enfin toucher la peau de son cou. Sa délicieuse peau.

Un frisson tendancieux parcourt ton dos lorsque tu continues de monter ton bras, touchant cette fois sa mâchoire, traçant les contours pour l’imaginer, le découvrir, le visionner dans ta tête, à travers tes yeux bandés. Ton désir pour lui ne cesse de croître en le caressant de cette façon. Tu pinces à nouveau tes lèvres par réflexe nerveux. Ce sale morveux te mettait vraiment dans tous tes états.

« Yuudai, si tu savais comme j’aimerai voir ta sale tronche. »

Tes mots sont toujours charmants, mais ta voix n’est pas aussi acerbe que tu l’aurais pensé. Ta main continue son chemin pendant ce temps, redescendue jusqu’à sa nuque, où tu découvres ses cheveux longs çà et là, éparpillés sur sa peau. Tu fronces les sourcils ; depuis quand les a-t-il si longs ? Non … Combien de temps as-tu dormi en fait ? Tu essaies de chasser ces interrogations pour le moment, tu aurais bien le temps d'y songer plus tard.

Tu veux le regarder. Tu désires le voir en plus de tout un tas d’autres choses. Tu en as ta claque de ces putains de bandages. Tu en as juste ras le cul de cette situation.

Halloween
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Ishikawa Yoru

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Let me feel you

From ignorance I lead you to lie
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Tout le monde sait. Tout le monde se tait. On le laisse avec ses souvenirs biaisés. Comme si on le laissait tel un déchet. Quelle immonde créature étais-tu. Quel homme sans vertus. Mais tu avais bien conscience que tu n’étais pas une personne juste. Que tu étais un beau parleur. Non tu ne disais pas être un menteur… Pourtant c’est bien un trait qui s’est immiscé en toi depuis quelques temps. Toi qui avait un côté plus franc avant. Tu étais devenu plus cachottier. Tu ne te lasses donc jamais d’embobiner ceux qui t’offrent leur confiance ? Combien de personnes vas-tu briser encore ? Jusqu’à quand seras-tu satisfait ? Tu ne l’étais pas. Tu ne l’étais jamais. Tant que Megumi n’était pas à tes côtés. Ou que tu ne cessais de vivre. C’était les seules choses qui t’importait. Vouloir être libre. Vouloir s’enchaîner à lui. Vouloir vivre. Mais se détester au point de vouloir mourir.

Tu étais minable.

Mais sur le moment tu t’en fichais pas mal. Parce qu’en sentant sa présence à tes côtés, sa présence bien proche de toi… Ton coeur battait un peu plus fort. Tu abandonnais ce visage hautain. Tu arborais un nouveau teint. Ceux qui te connaissent seraient étonné de voir cette bienveillance dans ton regard. Cette douceur à son égard. C’était ce pouvoir-là qu’il avait sur toi. Il changeait l’homme qu’on avait en face. Il te changeait toi. C’était comme retrouver ton innocence. Celle que tu as perdue il y a bien longtemps. C’était comme si…

Comme si ce n’était pas toi.

Trop différent. Trop aimable et trop aimant. Trop heureux et trop désireux. Tu es sorti avec des gens. En plus de deux ans, tu as un peu joué les Don Juan… Sans le vouloir vraiment. Tu as utilisé des mots trop polis pour une demoiselle et face à ton physique elle a essayé de se rapprocher de toi. Tu étais en manque. Tu voulais l’oublier. Alors tu as essayé et c’est un échec que tu as subi. Tu t’es dit que c’était peut-être parce que c’était une demoiselle. Tu as changé de registre. Tu as réussi à charmer un homme. Et tu as découvert une nouvelle façon de s’adonner aux plaisirs. Toutes ces occasions… Tu voulais les saisir. Sans réellement y faire attention. Avec combien de personnes as-tu couché ? Trop pour que tu puisses compter. Et pourtant…. C’était immonde comment ton corps était enflammé. Mais que ton esprit lui, était fané. L’un réclamait plus. L’autre n’en pouvait plus.

Ou bien était-ce parfois à cause de ton imagination que ta chair dévoilait ses désirs ?

Alors, oui à cet instant précis… Tu sentais quelque chose d’un peu nouveau. Tes pensées et ton corps rejoignaient leurs idées. Parce que Megumi était le seul que tu avais jamais aimé. Cela te faisait un drôle d’effet. Mais, à la fois, tu ne pouvais que te sentir coupable face à son état. Te disant que ce n’était pas le moment. Alors qui lui, peut-être était-il en train de dormir si paisiblement. Mais… Non ce n’était pas le cas. Tu le vois se mettre assis et, il fallait avouer que cela t’avait un peu surpris. Comme tu étais perdu dans tes pensées, tu n’avais pas vraiment remarqué qu’il avait essayé de te toucher. Ni même qu’il était déjà réveillé. Ou qu’il avait pesté de son côté. Tu le regardes et alors que ta voix voulait se prononcer. Ses gestes te prennent de court.

Il était plus proche. Sa chaleur plus présente. Sa main qui touche ton corps. Tu sentais le tissu se mouvoir sous l’effet de ses doigts. Lorsqu’il te touche le cou, tu sens un frisson te parcourir et tes désirs te font légèrement rougir. Tu poses ton regard sur lui. N’ose pas dire un mot. Tandis que lui laisse quelques paroles t’atteindre. Ton coeur se réchauffait. Et avouons-le… Tu étais carrément flatter. Bien que sa façon de dire n’était pas vraiment charmante. Tu savais voir derrière de simples mots. Juste grâce à son ton. Grâce à ses gestes.

Toi aussi tu voulais le voir. Le voir sans ces bandages. Le voir couvert de cicatrices, peu importe. Tu voudrais pouvoir lié vos regards. Liés vos lèvres. Mais peut-être tu t’égarais. Un léger sourire vint s’immiscer. Bien qu’il était incapable de le voir :

« Je suis persuadé que tu verras ma sale tronche bien assez vite. »

Tu ne le disais pas sur un ton moqueur. Un ton susceptible. C’était bien plus doux que cela. Bien plus tranquille. Plus paisible. Tu le sentais toucher tes cheveux. Ah… C’est vrai que ça devait lui faire bizarre. La dernière fois tu avais les cheveux bien courts. Maintenant ils t’arrivent au moins aux épaules :

«J’ai les cheveux plutôt longs maintenant… Lorsque tu pourras retirer les bandages j’espère que tu trouveras ça charmant. »

Tu essayais toujours de te montrer positif. Tu voudrais lui alléger un peu l’esprit. Le plus possible. Pourtant tu le savais… Chacune de tes paroles, n’étaient qu’une blessure invisible pour lui.
@Megumi le blasé
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Let me feel you. Ft Yuudai UgBQ7OT

Let me feel you.

Tu ne sais pas ce qu’il pense, tu ne vois même pas ses réactions, les expressions de son visage. Toi, si observateur, toi qui aimes regarder, apprécier et évaluer, tu ne peux plus. Pour le moment. Tu espères tout de même que cela revienne un jour. Tu ne supporteras pas cette putain de situation bien longtemps. Tu essaies d’entendre son souffle, d’appréhender la moindre réaction, mais ton propre corps en ébullition, essayant de ne pas lui sauter dessus rend les choses difficiles. Alors tu as la sensation qu’il ne réagit pas. Est-ce que tu le dégoûtes ? Est-ce que les choses ont changé en si peu de temps ? Tu ne comprends pas, mais tu essaies de dégager ces pensées de merde de ta tête.

En réponse à sa réplique, un fin rictus vient étirer tes lèvres. Tu souhaites qu’il ait raison, que cette foutue tendance ne dure pas trop longtemps. Entendre sa voix, dans une proximité comme celle-ci, si près de toi, te donne des petits frissons. Tu as la sensation que ça fait des années que tu ne l’as pas entendue comme ça, comme si vous partagiez un secret qui changerait ce putain de monde pourri.

Et puis ta main rencontre la longueur de ses cheveux, ce qui ne manque pas de t’étonner, et te faire poser plus de questions. Cependant, tu te retiens de trop y penser, de calculer la moyenne d’une repousse de cheveux classique, de la multiplier par le nombre de mois, d’années pour que ça en arrive là. Tu n’as pas souvenir de l’avoir déjà vu avec les cheveux si longs. Cela était déjà arrivé que tu le lui coupes pour qu’il évite de mourir bêtement. C’était ce que tu lui sortais à l’époque, juste pour un peu de proximité avec lui sans que ça ne passe pour un geste tendre de ta part. Tu as une fierté mal placée, tu n’apprécies pas trop qu’on pense que tu es fleur bleue. Ce n’est pas le cas. Jamais.

« Je t’entaillerai moi-même le crâne si je vois que tu te laisses trop aller. »

Lorsque tu enlèveras tes bandages … Tu veux que ce soit tout de suite, tu n’en peux plus. Tu as la sensation qu’on te prend avec des pincettes, que tu es fragile, mais tu ne l’es pas. Outre ces cicatrices sur ton visage, tu avais eu une lame enfoncée dans l’abdomen. Tu te demandes ce qu’il s’est passé, comment tu as pu être blessé de cette façon. Où était Yuudai à ce moment-là ? L’avais-tu sauvé ? Tu reprends ta main pour déposer brusquement ta paume contre ta tempe, grimaçant de manière tout à fait élégante, serrant ta lèvre inférieure entre tes dents. Tu détestes cette situation.

Tu te sens agacé, frustré, en plus de sentir ton corps désireux de retrouver la chaleur de ton compagnon. Beaucoup de sentiments passent dans ton esprit, tu ne peux les contenir, les canaliser. Tu sais traiter une chose à la fois, pas tout en même temps, pas alors que tu étais … Comme ça. Dans un geste lent mais déterminé, tu retrouves la nuque de Yuudai pour le rapprocher de toi, alors que ton corps se surélève un peu du matelas. Tu effleures son nez du tien, t’indiquant que ta destination n’est pas loin, que tu approches de ton but.

Sans hésiter, sûr que vous l’avez déjà fait à maintes reprises, trop de fois pour compter, tu déposes avec assurance tes lèvres sur les siennes. Le contact te procure des papillons dans le ventre, ces fameuses petites sensations étranges que l’on ressent lorsque la personne en face de soi est celle que l’on aime, que l’on désire au plus profond de son être. Yuudai est-il cette personne ?

Sans stopper ce baiser, ne te gênant pas pour approfondir l’échange par une main se resserrant sur ses cheveux, l’autre bras passant autour de ses épaules pour te soutenir, tu viens carrément t’asseoir sur ses cuisses pour le sentir plus près de toi. Pour que vos corps se touchent, qu’ils se rencontrent. Ta langue glisse sur sa lèvre inférieure avant que tu ne l’attrapes entre tes dents, sans pour autant lui faire mal. Un geste bien sensuel qui réveille de nombreuses émotions, de vagues souvenirs, te confortant dans l’idée qu’il était le seul à avoir partagé tes nuits, ton lit et ton cœur. Vos souffles se rencontrent. Tu aurais aimé découvrir son regard à la lueur de la lune, les rougeurs de ses joues …

« Yuu … »

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A chaque fois qu’il parle, à chaque fois que tu entends sa voix. Tu ressens cette pression sur toi. Cette légèreté en toi. Tu n’as plus beaucoup de bons souvenirs ici-bas. Tu as longtemps connu une vie d’errance. Une vie de chien. Une vie solitaire. Comme le clébard que tu as longtemps été. Ce rebelle difficile à dresser. Et maintenant te voilà à chercher une présence à tes côtés. A vouloir être auprès de celui qui t’avait éduqué. Comme s’il t’avait mis un collier. Que tu voulais lui être loyal, et ne jamais être trop loin de lui. Tu étais revenu. Tu étais là, de nouveau. Tu pouvais ressentir ces moments de bonheur. Créer des souvenirs qui balayaient tous tes malheurs. Ressentir ces frissons parcourir ton corps. Sentir ton coeur battre plus fort. Avoir ce sourire sincère qui déchire ton visage.

Megumi avait bien réussi son dressage.

Ton regard est absorbé par ses traits. Ton être tout entier s’abandonne à ses gestes. Et un léger rire vint souffler dans la chambre :

« Je ferais mieux de faire attention alors ! »

Tu te rappelais de ces moments où il venait te couper les cheveux. Cela n’arrivait pas très souvent. Mais lorsqu’il le faisait, cela t’était d’autant plus précieux. Soyons honnêtes… S’il ne le faisait pas, tu l’aurais clairement jamais fait. Parce que ce n’était pas ce genre de choses qui te préoccupait. Hygiène et détails futiles. Tu ne ressentais aucune gêne. Avoir des cheveux longs, avoir un peu de barbe ou être crade. Tant que tu vivais, à quoi bon le reste ? Bien qu’avec l’élu de ton coeur… Tu pensais un peu plus différemment. Tout était différent. Et encore plus maintenant. Maintenant qu’il semblait te désirer. Plus que tu ne l’aurais imaginé.

Alors que tu l’avais vu montrer une sorte de frustration. Tout d’un coup, toutes tes interrogations se sont envolées. Tu sens sa peau t’effleurer. Tu le sens se rapprocher. Cette légère pression qui vous incitent à être plus près. Toujours plus près. Megumi t’offrait un baiser. Tu as senti tout ton être s’enflammer. Des rougeurs sont venus s’immiscer. Un désir ardent est venu te hanter. Une culpabilité qui cherchait à t’enlacer. Mais c’était Megumi qui venait la remplacer. C’était la première fois. La première fois que vos lèvres se touchaient. La première fois qu’un baiser te faisait cet effet. Parce que oui, tu as déjà embrassé quelqu’un. Couché avec quelqu’un. Jamais, tu n’avais ressenti un réel plaisir. Un plaisir mental dira-t-on. Non à chaque fois ce n’était que tes pulsions de d’homme ignoble. Mais pas cette fois-là. Tu sentais quelque chose au creux de ton ventre. Tu sentais un bonheur immense.

C’était étrange.

Etrange parce qu’une chose que tu avais fait maintes fois… Devenait quelque chose de nouveau. C’était comme s’il s’agissait de ta première expérience. Cela réveillait tes sens. Il s’assoit sur toi. Et était-ce bien au final ? Qu’il s’installe comme ça ? Qu’il te désire comme ça ? Tu voulais plus. Tu répondais avec ardeur à ses gestes. A ses lèvres. Tu sentais une tension irrémédiable. C’était une sensualité que tu connaissais. Une sensualité que tu redécouvrais. Tu ne connaissais pas ce Megumi. Et pourtant cela ne t’a pas si surpris. Sans doute trop pris par d’autres envies. Tes rêves devenaient réalité. C’était quelque chose que tu avais tant voulu connaître. Tu voulais le voir avec ces nouvelles manières. Voir un peu plus comment il était dans ce genre de moment.

C’était son corps entier que tu voulais découvrir.
Plus que n’importe qui.

Tu l’entends souffler ton nom. Cela suffit pour que tu aies des frissons. Des rougeurs et une importante chaleur. Tu voudrais aller plus loin. Toujours plus. Mais à la fois, tu as peur qu’il découvre soudainement la vérité. Et pourtant… Pourtant... Tu ne voulais pas arrêter. Mais tu n’osais même pas lui répondre. Dire un mot. Mais parfois il y en avait pas besoin n’est-ce pas ? Tu l’embrasses. L’enlace. Tu lui dis que tu ne veux pas en rester là. Tu lui dis vouloir continuer. Dans ta façon de lui donner ce baiser. A la fois tendre et plein de fougue amoureuse. Et dans ton regard y persiste cette flamme. Comme si tu étais déjà avare.
@Megumi jtm aussi
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Let me feel you.

Son léger rire qui retentit dans la pièce, qui brise le silence apaisant qui s’est installé, te donne envie de sourire à ton tour. Tu te sens bien avec lui près de toi, comme si une partie de ton être s’envole à chaque fois qu’il part trop loin, qu’il va s’occuper ailleurs ou effectuer des missions, ou tu ne sais quoi encore. Tu veux l’accaparer, l’empêcher de partir, tu veux l’enchaîner aux pieds de ce lit de merde pour qu’il n’ait plus jamais à quitter cette chambre qui pue le mort et les médicaments encore inconnus pour toi. Mais tu ne peux pas faire tout ça. Tu n’as pas de chaînes sous la main.

C’est donc avec un léger rictus que tu lui réponds avec une autorité dissimulée.
« T’as intérêt gamin. »

Quelques souvenirs font surface, de jolis flashbacks qui te hantent, qui te donnent envie de sourire encore plus, mais tu ne te l’autorises pas. Tu n’es pas un type qui exprime si facilement ce que tu ressens, tu t’es habitué à tout cacher sous une mine sombre, des regards tueurs et une épée toujours bien aiguisée. C’est sans aucun doute pour cette raison merdique que l’on t’a toujours craint comme un monstre étrange et inconnu, évité comme une faucheuse venue prendre les âmes des défunts. Seul Yuudai s’est fait à ton caractère avec le temps passé à tes côtés, il sait sûrement lire entre les lignes de ton sarcasme, il comprend le langage de ton corps, de tes gestes, des non-dits.

La frustration te gagne. Beaucoup de choses te prennent la tête. Ton réveil brutal qui en a surpris plus d’un, la médecine de cette époque était trop précaire pour réellement savoir si tu allais reprendre connaissance un jour ou non. Tes jours n’ont pas été spécialement en danger après ça, mais tout a été tellement violent pour toi. Le fait de ne pas accéder à la vue immédiatement, c’est ce qui t’a le plus emmerdé. Tu aimais voir qui se tenait en face de toi, qui osait toucher ton corps, qui avait soi-disant soigner tes blessures, fait cicatriser le tout. Mais on t’avait privé de tes yeux putain.

Ce n’est pas seulement cette frustration qui te remplit au quotidien. C’est aussi celle d’être pris pour un putain d’attardé incapable de se débrouiller tout seul. En plus d’une trentaine d’années d’existence, tu n’avais jamais eu besoin de qui que ce soit. Tu aurais très bien pu te démerder, trouver un autre moyen de t’en sortir, te guérir toi-même, et ce, malgré le temps que cela aurait pris. Mais il avait fallu que tu tombes inconscient, presque raide mort. Tu comprends pourquoi cet établissement pue le cadavre en décomposition, tu es passé par une belle porte.

Il y a aussi une frustration bien plus complexe qui se cache sous ton agacement physique constant. La sensation d’avoir perdu Yuudai une fois. Parfois, tu rêves de lui ; sa silhouette s’en allant loin de toi, ta voix qui ne l’atteint pas, tes doigts qui essaient de l’attraper, en vain. Il s’en va. Il te laisse derrière sans se retourner. En y repensant, tes yeux pourtant clos et recouverts s’humidifient, sans pour autant laisser de larmes couler. Tu n’en es de toute façon pas capable. L’effrayant Megumi ne pleure jamais.

Toutes ces pensées te donnent mal à la tête, une foutue migraine te martèle la tempe comme si quelque chose essaie d’en sortir. Tu ne veux plus penser, tu veux tout couper, tu veux … Tu veux Yuudai. Tu fais donc en sorte de l’atteindre, de le toucher, de l’embrasser. Le contact te vide instantanément de tous tes songes, de tous les cauchemars que tu peux faire lorsqu’il n’est pas là. Tu essaies d’oublier, d’oublier tout le reste, de te concentrer uniquement sur lui, sur sa bouche, sur ses mains sur toi. Tu y arrives, tu t’abandonnes complètement, entrant dans un état second qui te met à l’aise. Qui te réchauffe.

Tu le sens d’abord un peu surpris ? Réticent ? Tu ne parviens pas à comprendre sa réaction, ne pas le voir rend la chose plus difficile pour toi. Tu sens une chaleur monter en toi, un désir, mais aussi ta première frustration revenir au galop. Tu veux retirer ce bandage. Tu veux l’enlever. Mais tu te perds dans l’échange fougueux et tendre avec Yuudai. Ta respiration s’essouffle vite, trop vite. Toutes tes heures d’entraînement viennent de sauter comme si tu étais un nouveau né dans ce monde trop brute. Dans ce monde barbare. Tu as tout perdu. Tout.

Tu te rapproches un peu plus de Yuudai, vos corps ne se frôlent qu’avec des tissus sur vous, tu veux plus. Tu as besoin de plus. Tu veux le voir. Tu veux TE voir. Tu veux savoir à quoi tu ressembles aujourd’hui avec cette putain de cicatrice sur la gueule. Tu es frustré. Tu échanges avec Yuu un baiser enflammé, rempli de tes nombreuses émotions. Tu mords sa lèvre à nouveau, un peu trop fort, un peu trop frustré et en passant ta langue sur ta peau, tu sens un goût métallique se poser sur tes papilles. Tu t’arrêtes, le souffle court, une colère monte de plusieurs crans, et tu te mets à grogner.

Grogner de frustration, de colère, de rage. Tu serres les poings contre le dos de Yuudai, pour ensuite ramener tes mains à toi et commencer à tirer ce bandage trop serré, ce bout de tissu qui te donne des démangeaisons pas possibles, qui te fait transpirer plus que de raison. Tu veux l’enlever. Tu veux utiliser tes yeux à nouveau. Tu veux tout détruire. Tu t’emmêles les pinceaux, tu gesticules comme tu peux sur le corps de Yuudai pour l’enlever.

« Putain. Putain ! Fait chier ! »

D’un geste plus brusque que les autres, tu réussis à le déchirer, à le faire tomber en deux morceaux, le bandage se déroule avec une lenteur exagérée pour tomber sur le sol. Tu bascules dangereusement en arrière à cause de tes gestes brusques, mais te rattrapes tant bien que mal aux vêtements de Yuudai. Ta respiration est rapide, tu te sens libre, mais maintenant que tu l’as retiré, tu as peur. La fraîcheur sur ta peau précédemment condamnée te rend bizarre. Elle semble respirer elle aussi, se ressourcer. Tu la sens tout de même te tirailler, te piquer légèrement de manière désagréable.

Tu n’oses pas ouvrir tes yeux. Tes paupières restent collées, comme par crainte de découvrir ce qui se trouve dehors. Tu prends quelques secondes. Une inspiration déterminée. Et tu desserres la pression, pour, timidement, apercevoir des formes. Des formes floues. Tu fronces les sourcils, essayant d’y voir plus clair, frottant tes yeux tout en faisant attention à celui qui est meurtri. Ton doigt glisse le long de cette balafre qui ne te quitterait sûrement jamais plus.

« Yuudai. Dis-moi. Est-ce que je ferai encore plus peur dorénavant ? »

C’est une question habilement détournée pour lui demander si ce qu’il voit est laid, monstrueux. Tu essaies de rester calme, mais tout ceci te rend anxieux. Tu relèves avec hésitation cette fois, le regard vers Yuudai, tout est flou, tout n’est qu’un brouillon de tâches mélangées. Mais en plissant les yeux, d’un œil du moins, tu parviens à apercevoir son visage.

Une seule rétine répond à ton appel, l’autre reste définitivement muette, dans un épais manteau d’obscurité.

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@Takumi Yuudai moment émotion. bizarrement, nos personnages sont des boules de sentiments. faut qu'on arrête jpp mdrrr
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Let me feel you

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Tu voudrais être pétrifié. T’arrêter. Arrêter le temps pour profiter plus encore. Arrêter ton corps, pour ne pas plus blesser ton amant. Tu lui mens. Tu choisis la voie des péchés. Celle que tu regretteras sans doute à jamais. Tu choisis d’abandonner ces vertus. De te raccrocher à cette loyauté. Tu choisis de mentir. Tu choisis le pire. Tu veux laisser tes désirs te submerger. Le sentir toujours plus près. Être à ses côtés pour rire. Lui sourire. Toucher son corps. Le vouloir plus encore. Culpabilisant à mort. Parce que toi tu sais lui avoir tourné le dos. Tu sais que tu es parti sans rien dire. Sans prévenir. Tu sais l’avoir trahi. Tu reviens comme une fleur. Saisissant tout de suite l’occasion. Prenant plaisir à ce qu’il te montre ce côté de lui. Qu’il te dévoile ses propres vices. Tu es égoïste. Perfide. Tu as ce besoin de savoir que tu n’es pas le seul. Tu as besoin de te rassurer. Comme le sale humain que tu es. Mais, s’il t’embrasse ainsi, c’est bien parce qu’il y a quelque chose non ? Quelque chose en rapport avec toi. Seulement toi. Pas ce connard.

Ne serait-ce qu’un petit désir…

Tu étais celui qui l’avait le mieux compris. Tu étais celui qui pouvait voir derrière son air sinistre. Tu étais celui qui avait le plus appris de lui. Tu étais celui qui l’aimait le plus. Qui l’aimait à la folie. Tu pouvais avoir ce mérite non ? Tu avais bien le droit de profiter un peu de ça non ? Et au plus profond de ton être tu te fais face. Comme si tu étais devant un miroir. Et tu entends une voix qui te dit que rien ne changeait le fait que tu l’avais trahi. Que tu étais parti… Mais c’est parce que tu ne voulais pas perdre définitivement votre relation. Que tu avais peur de tes émotions.  Que tu ne supportais pas cet amour à sens unique. Que tu ne supportais pas qu’il te voit encore comme un gamin. Son partenaire mercenaire… Mais jamais rien de plus.

Tu étais jeune… On te le pardonnera ? Qui ? Qui te pardonnera ? Megumi ?

Certainement pas.

Il te mord la lèvre de nouveau. Un peu plus fort. Tu sens une certaine douleur. Comme pour vous réveiller de ce baiser enflammé. Comme si on vous l’interdisait. Tu avais l’impression que sa frustration avait parcouru tes lèvres. Plus que ça. Tu ressentais une certaine colère monter en lui. Il grogne. Comme si la bête blessée ne supportait plus cette faiblesse. Cette nouvelle fragilité. Et comme s’il n’en pouvait plus. Comme si avec ces bandages il ne respirait plus. Megumi se débat. Gesticule comme il peut. Essayant de retirer ces pansements qui lui recouvre le visage. Tu l’entends jurer.

Tu ne veux pas le voir comme ça. Tu détestes ça. Tu t'en veux de ne pas avoir été là quand tu le devais. Tu n'as pas su le protéger. Le voilà qui déverse sa frustration. Et toi, spectateur. Tu ressens un poignard dans ta poitrine.

Et tu es inquiet. Peut-être qu’il risquait de se rouvrir une plaie :

« Megumi ! »

Et lorsque ta voix résonne. Avec lenteur les tissus tombent. Tu écarquilles les yeux. Tu redécouvres son visage. Après plus de deux ans. Pas le temps de le contempler cependant. Megumi bascule en arrière. Par réflexe tu veux soutenir son dos, mais, plus rapide que toi, il s’accroche péniblement à tes vêtements. Tu n’oses plus dire un mot. Tu ne veux pas le brusquer. Tu ne veux pas dire quoique ce soit qui pourrait le blesser. Tu le fais déjà bien assez. Tu préfères le laisser se reprendre de lui-même. Tu préfères le laisser ressentir de nouveau la fraîcheur sur son visage. Tu veux le regarder. Toujours de plus près. Et tu veux qu’il te regard. Que vos regards se croisent.

Pourtant tu as peur.

Peur qu’en rouvrant les yeux, tout d’un coup il voit une personne qui n’est pas Yuudai. Ou bien qu’il voit un toi qui a trop grandi. Qu’il se rende compte que quelque chose ne va pas. Tu ne veux pas. Tu ne veux pas ! Tu veux, pouvoir profiter encore un peu plus de cette position. Tu veux qu’il t’offre plus d’affection. Tu ne pouvais qu’espérer, que ses souvenirs soient encore emmêlés. Qu’il ne fasse pas attention à tout ça. Que la situation reste comme ça.

Il rouvre les yeux. Avec une timidité certaine alors que la pression sur tes vêtements s’estompent. Cet aspect de lui te fait craquer. Bien sûr qu’il n’est pas un meurtrier. Il est plus que ça. Bien plus. Et cette balafre ne gâchait en rien son visage. Aussi immonde cela pouvait-il paraître. Pour toi, il avait un charme inéluctable. Il avait toujours ce pouvoir de faire battre ton coeur un peu plus fort. Et sa question laissait paraître autre chose que son calme apparent. Tu lui souris légèrement mais sincèrement :

« Peut-être oui. Mais, pour moi tu as juste toujours autant de classe. Et puis, je ne suis pas une mauviette qui aurait peur de toi voyons. Ces balafres te vont mieux que ces bandages. »

Il n’y avait pas un mensonge dans tes mots. Megumi te faisait toujours autant d’effets. Bien plus lorsque vos yeux pouvaient échangés. Bien plus lorsque tu pouvais entièrement le contempler. Tu voudrais lui toucher le visage. Tu hésites. Mais, tu le fais. D’un geste délicat, tes doigts viennent effleurer son visage, sans pour autant toucher à ses cicatrices :

« Ca va, tu n’as pas trop mal ? Est-ce que tu arrives à... »

Un soupir s’échappe de tes lèvres. Une hésitation pour la suite. Mais tu te devais de poursuivre :

« Est-ce que tu arrives à me voir ? »

Tu n’aimais pas vraiment poser ce genre de questions. Lui rappeler ses conditions. Tu avais comme l’impression de lui crier tout haut qu’il était dans un sale état. Qu’il restait encore un gars blessé et alité. Mais bon… Que pouvais-tu faire d’autre ? Tu étais inquiet et tu avais besoin de savoir ça. Tu avais besoin de savoir s’il pouvait voir de nouveau ton visage. Si vos regards pouvaient converser de nouveau. Comme avant. Oui. Parfois tu voudrais que tout soit comme avant.
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Let me feel you.

La voix inquiète de Yuudai résonne dans la pièce. Des échos se propagent en toi, comme une douce mélodie. Tu n’aimes pas entendre cette intonation, parce que tu ne veux inquiéter personne, surtout pas lui. Mais paradoxalement, tu adores le timbre de sa voix et savoir que ton sort est au moins important pour quelqu’un. Pour lui. Tu n’as cependant pas le temps de lui répondre, de le réconforter, tu es parti loin dans tes pensées, emporté par ton esprit, par tes craintes les plus profondes. Et si Yuudai ne voulait plus de toi après ça ?

Tes doigts serrent un peu plus le tissu qui recouvre ton compagnon, avec la peur au ventre. Toi, qui n’as jamais peur de rien, tu appréhendes de te voir. Ton visage a toujours été impeccable, comme tes vêtements, comme les endroits où tu mettais les pieds. Pas de saleté, pas de poussière. Rien de tout cela. Alors il est évident que tu dois être tout aussi irréprochable sur toi. Mais aujourd’hui, ton visage avait été touché. Le premier élément que quelqu’un regarde chez toi, c’est bien cette tronche balafrée à présent.

Et Yuudai est aux premières loges. Il peut pleinement te voir, t’observer, admirer les dégâts. Génial. Comme si ta vie n’était pas assez merdique en ce moment. Tu essaies de rester calme, de ne pas paniquer lorsque ta vue reste floue, pendant plusieurs minutes. Tu ne peux rien faire contre cela, tu as l’impression d’être un handicapé, tu détestes cette putain de sensation. Tes mots viennent finalement exposer ta crainte, sous une formulation détournée. Cela ne te dérange pas de faire peur, au contraire, cela représente un atout pour les combats. Toi et ton visage si inexpressifs, tes mots agressifs et vulgaires. Tu ne te gênes jamais pour désarmer un adversaire avec des phrases, piquant au vif, provoquant une colère qui te donne l’avantage.

Ce soir, tu as peur d’être effrayant. À ses yeux à lui.

Mais il te répond, d’une voix douce et sincère. Tu ne vois toujours pas grand-chose, mais tu peux quand même savoir qu’il est attaché à toi. Qu’il te connaît. Qu’il a entendu le sens de ta question. Il te dit alors que tu as toujours autant de classe. Un rire intérieur se manifeste. Ce sale gamin. Il te confie qu’il n’est pas une mauviette capable d’avoir peur de toi. Pourtant, il a oublié, à ses débuts, malgré son caractère, tu l’as effrayé plusieurs fois, menaçant de le tuer au moindre faux pas. À l’époque, tu n’avais pas envie d’avoir un gosse sur le dos. Tu aimais ta solitude et travailler seul.

Tu as envie de le piquer, de lui rappeler cette époque, mais tu gardes le silence. Encore désorienté par ta vue qui ne veut pas devenir plus claire, plus distincte. Tu essaies de plisser les yeux, pour améliorer la qualité de ton champs de vision, mais rien n’y faisait. Tu baissas la tête, soupirant de désespoir, te rendant compte que l’une de tes prunelles ne répond plus du tout.

Ton visage est bien vite relevé par la main de Yuudai. Une main aguerrie, durcie par les combats et le port d’une arme. Tu relèves par réflexe les yeux sur lui, en constatant que ton œil valide voit un peu mieux. C’est encore flou, mais tu vois plus nettement sa silhouette. Ce qui te frustre, c’est de ne pas voir les traits de son visage aussi clairement que tu les imagines.

Il te demande si tu arrives à le voir. Tu sais que sa question est pure, qu’il n’y a pas de rappel à ta situation, mais cela te traverse tout de même l’esprit. Tu as cette sensation que ta vue est en train de revenir, doucement mais sûrement. Bandés pendant trois mois, c’est normal que tu n’arrives plus à voir grand-chose. Il faut seulement que tu te fasses à l’idée qu’un seul œil fonctionne désormais.

« Pas si bien. »

Tu reportes ton regard aussi gris qu’un ciel nuageux sur son visage. Tu semblais avoir oublié un instant la condition de ton corps, mais elle revient au galop, comme une décharge. Tu peux le voir, de mieux en mieux, et tu ne peux empêcher tes yeux de briller. Ses traits sont plus durs qu’avant, ses yeux sont plus fatigués qu’avant, son teint est plus blafard qu’avant, ses cheveux sont vraiment beaucoup plus longs qu’avant. Gardant prisonnière sa main sur ton visage avec l’une des tiennes, la deuxième vint se glisser sur sa joue pour le visualiser encore plus. Un début de barbe entoure le bas de son visage, tu le sens sous tes doigts, c’est râpeux.

« Combien de temps est passé pour que tu paraisses si mature ? Je sens que vous me cachez tous quelque chose. Qui m’a rendu aussi faible qu’un putain de vieillard sénile ? »

Tu pinces tes lèvres, ton cœur se met à battre à tes tempes, ton mal de tête revient en force. Tu veux les réponses, mais tu les appréhendes tout autant. Tu réfléchis rapidement, et ta voix s’élève à nouveau.

« Non, ne dis rien. Je le découvrirai moi-même. J’arracherai moi-même la chair de ceux qui m’ont trahi. Avec mes dents. »

Une lueur mauvaise passe sur ton visage, alors que tu t’enfermes aussitôt dans un silence pesant. Tu descends des cuisses de Yuudai pour retrouver le mur avec ton dos. Tu grimaces un peu, tu ressens une douleur à l’abdomen, ça tire un peu. C’est le moment de voir à quoi tu ressembles papy. Sans douceur, tu soulèves ton haut difforme pour essayer de te regarder, de voir quel genre de blessures tu avais sur le corps.

« Comment … Je suis bon pour la gamelle crasseuse d’un putain de chien galeux. »

Ta respiration commence à s’accélérer, tu revois des choses, tes yeux sont perdus dans le vide. Tu revois ton corps sur le sol, baignant dans un sang chaud et puant le métal. Ton sang. Tu ne peux plus bouger, tu es paralysé, tu es trop blessé, tu souffres. Pour la première fois dans toute ton existence, tu souffres le martyr au point de vouloir hurler. Non, ce n’est pas la douleur qui te donne envie de hurler, mais autre chose. Quelqu’un. Quelqu’un se tient là. Sa silhouette te délaisse, tourne les talons et te laisse comme ça. Tu tends ta main, tu veux la rattraper, mais elle est trop loin.

Dans une torpeur sans nom, ton regard envahi par la colère et la tristesse, tu respires difficilement. Tu reviens à toi, comme si tu venais de tomber. Ta main est tendue vers Yuudai, comme pour le retenir, le rattraper. Est-ce que tu viens de rêver les yeux ouverts ? Est-ce un souvenir ? Tu ne sais pas qui se trouvait là, tu es perdu.

Tu ne comprends rien.

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Oui tu t’en souviens. Tu te souviens de cette mauvaise entente au début. De tes sentiments à son égard et… Cela n’avait rien de très positif. Tu le voyais seulement comme un mec menaçant de te tuer et qui essayait de te dresser. Mais tu l’as découvert. Et aujourd’hui tu n’as plus peur de lui. Non. Tu as peur de ce que tu fais de lui. Peur de toi. Et des mensonges qui transcendent ta voix. Mais au moins il t’arrivait parfois de ne pas mentir. D’avoir une sincérité. Comme cette inquiétude qui te prend aux tripes. Tu attendais sa réponse. Sentant ton coeur avoir peur de la réponse. Avoir peur des conséquences. Sa voix te rappelle. Une amertume te prend la gorge. Tu vois ce regard gris. Tu vois pourtant des lueurs dans ses yeux. Comme s’il te redécouvrait. Il voyait l’homme que tu étais désormais. Ce physique qui avait changer. Tu sens sa main te toucher. Tu le laisses faire. Tu le laisses t’observer.

Ses mots sont un poignard.

Combien de temps ? Un an. Puis deux. Et encore des mois et des mois après. Bien plus qu’il ne le pensait. Bien plus qu’il ne se souvenait… Ce que vous lui cachez. Tu ne voulais rien dire. Tu préférais lui mentir. Et quand il dit « qui ». Tu te figes. Tu sens une colère monter en toi. Tu serres les dents. Rien que penser à ce bâtard, ça te fout une haine. Ca te donne envie de tout foutre en l’air. De le massacrer. Pour ce qu’il a fait. Ca fait remonter toute ta culpabilité. Ca ne fait que te rappeler que tu n’as pas su le protéger. Et cette frustration est profonde. Elle s’entasse sur toi. Rendant tes épaules plus lourde. Tu n’oses pas dire un mot. Tu n’oses pas. Tu ne veux pas. Tu as peur. Il sait donc que c’est quelqu’un qui lui a fait. Il a donc une trace de vérité en lui.

Tu n’aime pas ça.

Heureusement. Megumi ne veut rien que tu lui dises. Il veut le découvrir par lui même. Il veut arracher lui même sa chair. Se venger à sa manière. Tu ne souhaites pas qu’il le découvre. Parce qu’il risquerait de tout se rappeler sinon ? Peut-être que cela mettrait fin à votre relation… Alors qu’en même temps, tu observais son regard mauvais. Tu le sentais te délaisser. Quittant des cuisses. Tu voudrais le rattraper. Ne jamais l’éloigner de toi. Ah… C’était comme ça qu’il l’avait senti ? Est-ce qu’il avait ressenti ce manque lui aussi ? Tu l’espérais un peu… Mais, retour à la réalité. Tu ne pus t’empêcher de contempler son corps lorsqu’il cherchait à voir ses cicatrices.

Et tu ne pouvais pas le laisser parler de lui ainsi.

Et avant que tu ne dises quoique ce soit. Il semble se perdre quelque part :

« Megumi ? »

Tu entends son souffle s’accélérer. Tu sens que quelque chose ne va pas. Puis il tend la main vers toi. Tu saisis sa main. La serre. Tu te rapproche de lui. Tu voudrais le prendre dans tes bras mais tu n’oses pas. Alors tu te contentes de ce geste. De ce regard franc envers lui :

« Megumi...»

Tu inspires. Tu t’inquiètes. Et tu veux qu’il sache que tu es là. En le touchant avec tes doigts. En laissant ta chaleur le traverser :

« Ne parle pas de toi comme ça. Plus que personne, je sais pertinemment que ce n’est pas une blessure comme celle-ci qui te mettra à terre. Tu es fort et je sais que je pourrais toujours compter sur toi pour te battre à mes côtés. Tu es tout sauf faible. Tu n’es pas bon à finir dans une gamelle, ne dis pas de conneries. Tu es au-dessus de ça. Je ne te laisserais pas penser comme ça. Parce que… »

Tu hésites. Mais… Tu veux lui dire. Enfin. Tu veux sortir ces mots. Aussi immonde était-ce :

« Parce que je t’aime. J’aime ta personne. Parce que je sais qui tu es. Tu te battras je n’en doute pas. Et puis je serais là n’oublie pas. Même si tu vois mal, je peux voir plus loin pour toi. Même si tu ne supportes pas cela, n’oublie pas que si besoin je peux te servir te support. Je suis là pour t'épauler peu importe où et quand. Je serais là.»

Hypocrite.

C’était un peu gênant de lui dire ça. Lui avais-tu déjà avouer clairement que tu l’aimais ? Non. Tu ne savais pas comment il prendrait tes paroles. Mais il savait qu’il y avait de bonnes attentions derrière. Tu n’en doutais point. Tu avais envie de lui dire. Rappeler cette cruelle réalité… Tu n’en avais pas envie mais tu étais obligé. Tout ce que tu voulais c’était essayer de lui alléger un peu son fardeau. Cherchais-tu à te faire pardonner ? Megumi ne te pardonnera sans doute pas. Etait-ce pour ta bonne conscience ? Il y avait surtout de l’amour là-dedans. Trop d’amour. Trop d’émotions uniques qui n’étaient destinés qu’à lui. A personne d’autre tu n’aurais dit ces mots. A personne d’autre tu aurais eu peur de les dire. Il n’y avait que lui qui avait une importance capitale. Megumi hante ton coeur. Megumi hante ta vie. Ton esprit.

Mais tu acceptes de lui appartenir.
Tu veux lui appartenir.

Qu’il soit blessé pouvait peut-être vous rapprocher qui sait… Comme l’humain est perfide. Vil. Et qu’il culpabilise.
@Megumi jpp on arrêtera jamais
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Let me feel you.

Tu n’arrives plus à penser correctement. Il y a tant de questions restées en suspens que ton esprit cherche des réponses, invente des choses. Tu te forces à tout savoir aujourd’hui, parce que tu détestes avoir la sensation d’être ignorant. Surtout que là, on parlait de ta putain de vie. De cette terrible merde qui t’a complètement démoli la gueule. Tu penses cela alors que tu n’as pas vu la tronche que tu te tapes. C’est pitoyable. Ah, tu as l’air d’en faire toute une histoire, mais tes deux yeux … Tu en as besoin, pour tellement de choses que tu passerais des mois à les énumérer.

Tu vas devoir t’y faire. Un seul fonctionne. Un seul a été épargné.
Et tu devrais dire merci ? À qui ?

Tu veux te battre, tu veux te venger. Tu es rancunier, tu es revanchard, tu es mauvais. Tu ne permets pas qu’on te fasse du mal comme ça, tu sens qu’il y a une explication, une histoire complexe là-dessous, mais tu ne te souviens pas. Putain, tu te souviens de rien. Tu te perds dans tes songes, tu t’éloignes de Yuudai, tu as besoin de respirer, de prendre tes distances. Tu te protèges, oui, mais pourquoi de lui ? Une colère monte. Elle monte, elle monte.

Pourquoi te protéger de lui ?

Un mouvement de son côté, comme s’il ne voulait pas que tu t’éloignes, comme si cela le déchirait. Tu n’as pas le temps de l’observer, que tu te défais complètement de ton haut trop large, trop moche, sentant ton odeur de cadavre en décomposition. Tu le jettes plus loin sans faire attention à l’endroit où il tombe. Tu regarde ton torse comme tu peux, de ta vision encore un peu trouble, ton abdomen meurtri, traversé par des cicatrices quasiment aussi longues que ton buste. Une blessure a du mal à cicatriser, tu peux le sentir à travers les bandages qui entourent ton corps frêle. Encore des bandages. Encore ces trucs qui te font ressembler à une foutue momie.

Les yeux ouverts devant toi, tu ne vois rien. Tu ne vois pas Yuudai, tu te perds dans un souvenir ? Un rêve ? Un cauchemar. Tu es en train de mourir. Tes vêtements sont imprégnés de ton sang. Et ton sang coule. Coule encore. Tu le sens se déverser de ton corps, tes forces s’amenuisent. Ta vue se trouble, mais tu tends la main. « Ne me laisse pas » as-tu envie de dire, mais les mots ne sortent pas. Ta gorge est serrée, comme si on t’étranglait. Tu es fatigué, tes yeux se ferment. Tu crèves. Tu tiens bon encore un putain d’instant, tu essaies de ramper, mais merde tu n’y arrives pas. Seule ta pauvre main reste en l’air, tendue vers l’avant pour le rattraper. Pourquoi ? Pourquoi ? Cette question ne te quitte pas un seul instant. Qui ?

Violemment, ta conscience s’écrase. Tes doigts sont enlacés par quelqu’un. La chaleur qui se répand dans ton corps suffit à te ramener. Tu reviens à toi, avec une certaine brutalité. Ta vue te permet de voir le visage d’un homme, d’un très bel homme. Qui est-il ? Pourquoi te tient-il la main ? Et puis ton prénom est appelé comme un appel à l’aide. Tu te reconnectes. Tu reconnais alors les yeux de Yuudai, ces bijoux émeraudes qui brillent dans la nuit noire. Tu ouvres la bouche, sans être capable de prononcer un seul putain de mot.

Ta voix est bloquée.

Inconsciemment, tu resserres ton emprise sur sa main. Tu ne veux plus qu’il te lâche. L’a-t-il déjà fait un jour ? Tout se mélange, tu es confus. Tu l’observes, la respiration courte et saccadée par ce que tu viens de voir. Tu ne le quittes pas des yeux, essayant de te reprendre, de comprendre ce qu’il vient de se passer. Tu l’écoutes. Avec attention. Tu serres les dents. Tu sens la fatigue emporter ta volonté de résister à ta peine, à tes émotions, à tes sentiments envers lui. Tu le regardes, les yeux humides, retenant du mieux que tu peux les larmes menaçant de couler sur tes joues. Tu ne pleures jamais.

Megumi, tu ne pleureras jamais.

Tu fronces les sourcils alors que tes yeux s’écarquillent. Que vient-il de dire ? Il … Il vient de se confesser à toi, avec calme, avec douceur, et avec un amour si fort qu’il te ravage. Tu entends ses mots. Tu entends sa voix. Tout te parvient comme un putain de tsunami. Il t’aime. Yuudai t’aime. Il est amoureux de toi. Depuis combien de temps ? Comme un enfant, tu veux poser des questions. Encore. Merde. Ça te rend heureux.

Pourquoi est-ce que cela t’étonne ? Tu es avec lui, depuis longtemps.

C’est une sensation étrange que de l’entendre dire ces mots si lourds de sens. Dans une époque féodale merdique où l’amour n’a pas le temps de se faire une place, parmi les combats, le sang et la boue, Yuudai est parvenu à t’aimer. À tomber sous ton charme. Tu n’as jamais rien fait pour cela. Tu n’es pas particulièrement beau, tu es aussi froid qu’un glacier, et tu es vulgaire, dans presque toutes tes phrases. Tu es comblé, mais tu sais aussi qu’au fond de toi, tu te demandes pourquoi. Pourquoi …

Pourquoi as-tu la sensation que c’est la première fois que tu les entends de sa bouche ?

Tu décides de passer outre ces ressentis. Tu décolles ton dos du mur et saisis avec force la main de Yuudai pour l’attirer à toi. Tu le fais presque tomber sur ta silhouette mince, tout en faisant attention à ce qu’il ne s’écrase pas complètement sur toi. Tu risquerais de le frapper s’il te faisait mal. Il s’en voudrait aussi, sûrement. Il se tient alors face à toi, surplombant ton petit corps par son immense taille. Il semble avoir grandi ?

Tes joues prennent une jolie couleur rose que tu ne peux cacher, et pour éviter qu’il ne le voit trop longtemps, tu lui donnes à nouveau un baiser. Mais cette fois, tes yeux sont mi-clos. Tu veux le voir. Tu veux t’abreuver de son visage, de ses yeux, de ses petites mèches retombant sur son front, lui donnant un terrible charme dévastateur. Les mots ne peuvent sortir de ta bouche, tu n’arrives pas à formuler une seule phrase dans ta tête après ce qu’il vient de te lâcher comme une bombe. Tu te sens terriblement confus. Ton cœur ne cesse sa course, mais cette fois-ci, il s’accélère de manière agréable, une douce chaleur circule dans ton corps.

Tu arrêtes l’échange un peu brutalement, pour lui faire face. Ton œil blanc est aussi inexpressif que toi, alors que l’autre, celui avec lequel tu peux voir le magnifique visage de Yuudai, exprime tout un tas de choses muettes et indescriptibles. Tu le fixes intensément, tu prends une légère inspiration.

« Tu sembles avoir de l’admiration pour moi, mais je suis pas éternel. Un jour, je crèverai et peut-être que personne ne sera là pour le voir. Sur un champs de bataille, il y a beaucoup de cadavres. Comment est-ce qu’on pourra me reconnaître ? Je suis fort, mais pas invincible. Je suis la preuve aujourd’hui que tu ne seras pas toujours là pour moi. Je n’ai jamais eu besoin de personne et tu le sais gamin. »

Tes mots sont durs. Ils sont comme un rejet. Tu ne sais pas t’exprimer. Tu veux simplement lui expliquer que tu ne peux pas dépendre de lui comme il te le demande. Oui, vous êtes un bon duo, votre entente surprenante est unique, et nul besoin de paroles au combat pour comprendre ce que veut l’autre. C’est une harmonie que tu ne pourras jamais retrouver avec qui que ce soit d’autre mais …

« Je me pardonnerai pas s’il t’arrivait un truc … à cause de moi. Je n’accepterai pas d’être un poids. »

Tu esquives son regard quelques instants en prononçant ces derniers mots. Tu repenses à cette confession, à ces sentiments qui sont restés en suspens, sans véritable réponse de ta part. Tu n’es pas doué, tu ne peux pas lui dire. Tu rougis, comme un enfant, mais tu n’es pas un gosse, tu peux agir comme un adulte, et lui montrer. Tu mords ta lèvre inférieure, tes doigts viennent essuyer le petit filet de sang qui a coulé de sa lèvre meurtrie. Une morsure de ta part. Tu ne sais pas ce qu’il t’a pris. Mais une part de toi ne peut s’empêcher d’être satisfait.

Ouvrant légèrement la bouche tout en approchant ton visage du sien, tu mélanges ton souffle au sien. Ta langue vient chercher la sienne, pour un échange enflammé. Ta main trouve le chemin vers son poignet, que tu caresses tout en remontant la manche de son kimono. Tu veux plus de proximité avec lui, tu veux te sentir vivant. Véritablement. Tu l’assailles de baisers remplis de folie, de confusion, de sentiments purs et durs que tu ne peux exprimer autrement pour le moment. De nouveau, c’est une chaleur qui se répand dans ton corps, qui réclame plus de contacts, plus de peau, plus de Yuudai.

Tu délaisses alors son bras pour venir ouvrir son kimono d’un geste assuré, passant tes mains sur sa peau. Tu ne quittes pas ses lèvres, tu continues ton assaut endiablé qui fait monter crescendo la température dans la pièce.

Halloween
@Takumi Yuudai + de 1500 mots, je savais qu'il fallait que j'arrête avant jpp kill me please
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Let me feel you

Can't fight the temptation
When you get the vibration

Tu revois son corps recouvert de bandages. L’ambiance morose dans la salle. Tous surpris de te revoir. Toi, qui n’entend pas. Comme si le monde s’écroule. Cette impression que le temps s’arrête. Que ton cœur s’arrête. Figé. Incapable de dire un mot. Incapable de faire un geste ou quoique ce soit d’autre. Dans ta tête tous les souvenirs remontent. Celui d’avant. Celui de maintenant. Megumi. Tu arrives à dire son nom. Un rage monte. Tu demandes des explications. Tu essayes de garde ton calme. Mais tu sens une colère en toi. Dans ton regard. Et finalement tu aurais préféré ne pas savoir. Il y a un coupable. Et tu voudrais le charcuter sur place. Il y a quelque chose qui t’échappe. Tu voudrais savoir plus sur ce qui s’est passé à ce moment-là.

Mais Megumi ne s’en souvient pas.
Et tu ne veux plus qu’il se souvienne.
Tu ne veux pas qu’il te laisse.
Comme toi tu l’a fait.

Alors, quand tu l’as vu soudainement se laisser entraîner dans ses pensées. Sentir quelque chose de changer. Tu as paniqué. Ton cœur s’est serré. Plus que tu ne l’aurais espéré. Tu t’es inquiété. Tu ne savais pas qu’est-ce qui se passait. Et il a tendu la main vers toi. Pour une raison inexplicable. Tu l’as saisi. Dans l’espoir de le rassurer, ne serait-ce qu’un peu. Tu as senti qu’il renforçait cette emprise. Tu n’as pu t’empêcher de lui dire. Des mots qu’il n’allait peut-être pas accepté. Mais des mots importants de ton côté. Tu ne voulais pas l’abandonner. Tu voulais le rassurer. Tu parles avec douceur. Avec sincérité. Tu voulais l’avouer.

Tu voulais te confesser.

Quel effet cela avait fait ? Lorsque tu lui as sorti tout ça, tu ne savais pas à quoi t’attendre. Mais Megumi t’a attiré vers lui. Te faisant presque tomber sur lui. Derrière ta poitrine ça s’accélère. Ça s’enflamme. Tu ne peux pas t’empêcher de tomber sous son charme. Il y a comme un léger silence qui s’installe. Tu sentais qu’il voulait te dire quelque chose, alors tu as attendu. Attendu que sa voix vienne t’ensorceler. Il te fixe avec intensité. Il te fait face. Toi, à son écoute, plus que jamais. Ses mots sont durs. Ça te fait mal. Rien qu’à y penser. Tu sens ton coeur être lacéré. Une pression que tu ne saurais décrypter. Et puis… Il t’avoue qu’il ne se pardonnerait pas qu’il t’arrive quoique ce soit. Qu’il soit un poids.  Ah… Tu voudrais lui demander….

Est-ce que même avant tu pensais ça avec moi ?
Est-ce que même avant j’avais cette importance pour toi ?


Tu ne le diras pas.
Mais tu ne comptais pas le laisser dire ça :

« Je sais… Je sais que tu ne veux pas dépendre de quelqu’un… Mais est-ce égoïste de ma part de vouloir être un support pour toi, ne serait-ce qu’un peu ? »

Ta voix était faible. Comme si tu ne voulais pas qu’il entende. Qu’il t’entende. Tu le connaissais. Mais malgré ses mots tranchants. Même s’il ne sait pas s’exprimer correctement parfois. C’était aussi ce qui faisait son charme. Qu’il s’inquiète de ta vie… Ça te faisait profondément plaisir. Tu étais heureux d’avoir entendu ces paroles. Et tu l’étais d’autant plus quand il cherchait à se rapprocher de toi. Ces quelques gouttes de sang. Son souffle. Ce baiser qu’il t’offrait. La sensation de ses doigts sur ton bras. Tous ces échanges. La température grimpante. Ton corps qui sent cette étrange chaleur. Qui découvre ce que cela faisait vraiment. Ce réel plaisir qu’on pouvait ressentir. Tu ne veux plus dire un mot de plus. Tu préfères l’entendre lui. Car oui, c’était là sa façon de s’exprimer. Tu le savais. Parfois il n’y avait pas besoin de mots. Parfois il n’avait pas à dire quoique ce soit. Mais cet amour…

Était-il pour toi ou quelqu’un d’autre ?

La question te vient. Te hante. Mais tu ne veux pas t’en préoccuper. Tu veux juste sentir sa chaleur. Son corps. Être à ses côtés. C’est ce que tu demandais. Megumi ouvre ton kimono avec assurance. Passe ses mains sur ta peau. Tu te sens un peu gêné. Parce que tu te sens enflammé. Et parce qu’il y a quelque chose que tu ne lui avais jamais montré. Une marque sur ta poitrine. La preuve d’un passé douloureux… S’il la voyait, ne se douterait-il pas de quelque chose ? S’il la sentait… Ne comprendrait-il pas que quelque chose ne va pas ? Tu ne voulais pas. Tu ne lui avais jamais montré. Tu ne lui en avais jamais parlé. C’est quelque chose qui te fait détester ton corps. Le montrer à ceux avec qui tu as couché ? Tu t’en fichais. Vu que tu savais pertinemment derrière que tu allais les abandonner. Mais Megumi.

Megumi c’était différent…

Et alors qu’as-tu fait pour ne pas lui laisser une chance de s’y pencher ? Tu as renforcé tes baisers. Tu t’es rapproché de lui. Tu as laissé nombreux de tes désirs ressurgirent. Tu voulais t’abandonner à lui. Mais qu’il s’abandonne à toi aussi. Tu voulais que dans cette proximité, il ne veuille plus se poser quelconques questions. Tu voudrais qu’il oublie toutes ses préoccupations. C’était différent des autres fois. C’était comme si tu te confessais une nouvelle fois. Pas avec des mots. Mais avec ton corps. Un tout autre langage, dédié à Megumi uniquement. Lui et personne d’autre. Tu te sentais un peu rougir tant tu étais débordé par tous ces sentiments.

Tu voulais le soulager.
Tu voulais te soulager.
@Megumi mdrr non je te tuerais pas
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Let me feel you. Ft Yuudai Bml0wwy

Let me feel you.

Tu n’arrives pas à voir correctement ce qu’il ressent. Un œil valide, l’autre éteint à tout jamais. Il fait nuit noire, tu en es certain maintenant, ce qui rend son visage difficile à appréhender, malgré les rayons lunaires qui s’infiltrent dans la pièce. Tu as l’impression d’avoir encore un voile devant les yeux, qui t’empêchent d’avoir une vision nette de ce qui se tient devant toi, mais sur le moment, tu n’en as pas besoin. Si tes lèvres veulent rencontrer celles de Yuudai, tu n’as pas spécialement besoin de voir. Tu aimes juste apprécier son visage, ses expressions, son regard si perçant.

Le silence ne reste pas bien longtemps après tes paroles dures mais bien réelles. La guerre fait rage dehors, il serait étonnant que tu meurs de vieillesse. Tu n’es pas non plus devin, tu ne peux pas savoir. Peut-être que ça arriverait, mais tu n’y crois pas trop. La voix de Yuudai, faible, fatiguée, presque hésitante et timide se fait entendre. Il semble désespéré, autant que désemparé face à toi. Tu te demandes s’il souffre de ton caractère, de ta franchise et ta vulgarité.

Pourtant, il est le seul qui puisse te comprendre.

Tu veux lui faire ressentir ce qu’il y a dans ton cœur, ce qui germe depuis trop longtemps dans ta chair pour lui. Comme un manque qui a duré des années, et non des mois, tu lui donnes un baiser du feu de Dieu. S’il existe quelque part. Sous tes doigts, son bras, des cicatrices, des poils, mais surtout sa peau. Que tu sembles désirer depuis trop longtemps. Ces sensations sont vraiment étranges, tu as l’impression de le découvrir pour la première fois. De le toucher pour la première fois. Mais aucun de tes gestes n’est hésitant. Tu sais ce que tu ressens pour lui. Tu sais qui il est.

Tu lui fais aveuglément confiance.

Tu finis par ouvrir les pans de son kimono, l’obscurité ne te permet pas de voir correctement, mais tes doigts explorent sa peau, touchant une étrange cicatrice sur son torse. Tu n’as cependant pas le temps de t’y attarder que Yuudai se penche un peu plus sur toi, collant presque son corps au tien. La chaleur qui se balade dans ta chair te fait perdre la tête. Tout devient flou, ton souffle s’accélère autant que les battements de ton cœur. Tu ressens une certaine impatience dans ton bas ventre. Tu veux plus.

Tes mains se font alors un chemin jusqu’à ses épaules, jusqu’à les dénuder complètement, tes doigts ne quittant pas sa peau. Tu veux le retrouver. Goûter à nouveau à lui. En quelque sorte, tu veux le marquer, qu’il ne te quitte plus jamais. Ses cheveux longs chatouillent tes phalanges ; une main se dirige directement à l’intérieur, détachant au passage ce qui retenait sa tignasse châtain. Elle se détache, ses mèches retombent, encadrant son visage, glissant avec sensualité sur la peau nue de son torse.

Tu ne cesses le baiser que lorsque tu as besoin de récupérer un peu de souffle. Ta respiration est trop rapide, ton corps meurtri ne suit pas le rythme, tu as besoin de faire quelques pauses. Mais tu es têtu, tu ne veux pas que ça s’arrête. Alors tu attires Yuudai encore plus près de toi, si cela est encore possible, tu te redresses légèrement pour finir de retirer son kimono sur l’ensemble de son dos. Tu te débats presque pour qu’il ne reste que le bas, cachant toute la partie sous sa ceinture. Tu attrapes ses cheveux entre ses doigts dans un geste doucement possessif, et vient déposer quelques baisers dans son cou, avec envie, impatience. Remontant jusqu’à son oreille que tu mordilles légèrement.

Tout semble flou autour de toi, et pourtant, tout est clair dans ton esprit, dans ton cœur.
Yuudai est le seul et l’unique pour toi.

Halloween
@Takumi Yuudai un peu plus court, mais y a pas besoin d'en faire des tonnes à ce stade mdr
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Let me feel you

Can't fight the temptation
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La nuit n’apporte que le froid. La nuit n’était qu’un douloureux souvenir. Ces fois où tu n’arrivais pas à dormir, où ton corps jeune se glaçait parfois avec effroi. Avec haine. Avec rage. Comme un chien attaché qui n’attendait qu’une chose. Dévorer sa proie. Ces années d’enfer à avoir été enlevé à ta famille, ces années où tu as tant souffert. Tu avais fait ton rebelle. Et le soir n’était que synonyme de désespoir. C’était le repos. C’était le rappel d’une journée qui allait se lever. La fatigue qui te prenait. Tes membres qui tremblaient, tandis que ton regard se gelait. Ces moment étaient ancrés en toi. Sur toi. Chaque fois où tu allais voir quelqu’un pour une nuit, il y avait cette opposition de températures. C’était étrange car il manquait quelque chose. Il manquait une chose. Unique. Incomparable.

L’amour.

Un sentiment bien trop naïf. Peut-être même stupide. Mais tu savais que c’était ça. C’était ce qui empêchait d’être pleinement satisfait. C’est ce qui te faisait à chaque fois les quitter. Chaque rencontre était un nouveau mensonge. Tu espérais que cela te permettrait de l’oublier. Tu espérais que cela te réchaufferait. Mais il y avait toujours une partie de toi qui avait froid. Il y avait toujours une partie de toi qui pensait à lui. Ton coeur ne battait que pour lui. Et pourquoi ? Pourquoi malgré les mois ? Les années… Pourquoi il n’avait pas quitté un instant tes pensées ? Tu en venais même à vouloir te forcer de l’oublier. A croire que lorsque tu te dévoues à quelqu’un tu ne t’en sépares plus. Comme un bon chien.

Un chien loyal.

Megumi était spécial. Parce qu’il pouvait te rendre différent. Il te rendait dément. Ces battements étaient puissants. En cet instant, tu as découvert pour la première ce que c’était la vraie chaleur. Cette douce sensation au plus profond de ton coeur, qui se répand dans tout ton corps. Tu avais l’impression de perdre les pédales. Tu étais submergée par une profonde joie. Milles tentations. Pris de pulsations. Votre échange était enflammé. Plus que tu ne l’aurais pensé. Plus que tu ne l’aurais jamais rêvé. Rêvé ? Oui… Tu te demandais si tu ne rêvais pas. Si tout cela n’était pas ton imagination.

Mais non.

Cette peau était la sienne. Ces lèvres étaient bien les siennes. Ce côté possessif c’était bien lui. Ces gestes venaient bien de lui. Tu en pleurerais de joie presque. Mais non. Tu n’étais pas quelqu’un qui pleurait. Oh toi tu te laissais simplement aller à ce jeu. Aussi lumineux qu’obscure. Aussi fou qu’étrange. C’était ta première fois avec lui. La première fois que tu ressentais du plaisir en sentant quelqu’un de détacher les cheveux ainsi. En t’embrassant ainsi. En t’enlaçant de façon aussi passionnante. Tu n’étais pas étranger à ces situations. Bien au contraire. Et pourtant,  tu avais l’impression que tu redécouvrais tout ça. Mais c’est juste qu’il y avait ce stupide sentiment amoureux cette fois. Il n’y avait pas un vide. Il y avait de vraies envies. Une relation durable.

Tant que le mensonge persistera.

Les mots ne venaient plus. Ils ne viendraient plus pendant un bon moment. C’était un échange avec plus de fougue. Une conversation sans que des questions se posent. Tout venait et se vivait sur l’instant. Vous vouliez tous les deux plus. Tu le sentais. Qu’il te morde. Qu’il se désape. Tu lui donneras ce qu’il voulait. Ce que tu voulais. Terriblement. Depuis si longtemps. Allait-il se rendre compte de quelque chose ? Peu t’importait. Tu n’y réfléchissais plus. A ses blessures. A sa mémoire perdue. Il y avait quelque chose de plus profond en toi qui surmontait en toi. Quelque chose qui s’enflamme. Une passion comme tu  n’en avais jamais connu. Laissant presque un sourire discret se dessiner sur tes lèvres entre deux baisers.

Cette nuit-là ne te paraissait nullement froide. Bien au-delà. Cette nuit-là est spéciale. Ce moment n’était rien qu’à vous. Unique. Perfide. Et tu t’en contentais avec plaisir.
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Let me feel you. Ft Yuudai F020a0bcefddd6c3cc4aa27d42d8379a

Let me feel you.

La confusion dans ton esprit est telle que tes sentiments se mélangent, les sensations sont puissantes alors que ton corps est fébrile. Tu n’arrives pas à savoir si tout ce que tu vis aujourd’hui, ce soir, avec Yuudai, est la réalité, ou simplement un désir profondément enfoui dans ta mémoire. L’instant est tellement magique que tu te demandes vraiment si c’est réel, cette petite pensée pénible ne te quitte pas un seul instant, alors que tes lèvres découvrent sans se lasser la bouche de Yuudai, qui t’accueille avec la même fougue. Qui te répond avec la même cadence.

« Yuudai, tu me fais un putain d’effet. »

Après un baiser enflammé, le souffle court, ta bouche au creux de son oreille lui confie ton état avec une voix plus grave que d’habitude. Malgré l’amplitude de ton pantalon qui ressemble à un vilain sac, tu te sens mal à l’aise. Sous ta ceinture, une partie de ton corps en demande plus, réclame de l’attention. Tu as envie de lui. Tu le veux.

Les choses s’accélèrent rapidement après cela. Les vêtements tombent les uns après les autres, alors que les positions se sont inversées. Sur Yuudai, tu as alors accès à tous les endroits que tu veux ; alternant caresses audacieuses, langue joueuse et dents douces mais taquines, tu lui montres à quel point il te rend fou. À quel point tu le désires.

La lune éclaire son visage d’une lueur douce, ses joues rosies par tes actions, tu lui jettes un regard, une question silencieuse, pour être sûr que c’est aussi ce qu’il veut. Tu ne veux pas le forcer, le brusquer, même si tu sais au plus profond de ton être qu’il ne te dira jamais non. Pas là-dessus, pas quand les retrouvailles perdent le goût des mots. Que seules des actions concises peuvent prouver la véracité de tes sentiments. Tu te laisses submerger. Délicieusement.

Ton corps tremble. Autant par les efforts que tu fournis que par l’état d’ivresse dans lequel tu te trouves. Tu n’arrives plus à te contrôler, tes gestes sont rudes, aveuglé par un désir trop puissant à contenir. Tu te mets dans un état second, entre la douleur de tes blessures et l’envie de prendre Yuudai sur le champs, tout est difficile à gérer. Tu transpires beaucoup trop, mais tu ne t’arrêteras pas. Pas maintenant.

Vos corps s’unissent alors. Pour toi, c’est comme une délivrance. Au premier mouvement, tu te sens partir ailleurs, dans un monde lointain, emmenant Yuudai avec toi, tu entrelaces vos doigts, tu les serres fort. Comme pour rester connecté à la réalité. Tu viens l’embrasser, lui donner l’affection qu’il mérite amplement. Cet amour dont il avait sûrement manqué pendant ta longue sieste inconfortable. Tu aime Yuudai. Comme un putain de taré.

Serais-tu capable de lui dire un jour ?
Rien n’est sûr.

Le corps toujours tremblant, tu t’affales sur lui, à bout de force, à bout de souffle. Tu sais que si tu fermes les yeux, le sommeil viendra te cueillir immédiatement. Tu veux rester encore un peu, observer la beauté de Yuudai après cet acte intense. Tu grimaces un peu, ton mal de tête s’intensifie au fil des minutes qui passent, tout comme la sensation étrange qui se faufile sur ton abdomen. Tu restes encore. Tu te redresses du mieux que tu peux sur tes bras, pour l’observer, pour graver à jamais cette image sensuelle de Yuudai.

Tu n’as pas souvenir de tout ça.
Tu es confus à nouveau.
Yuudai, qui es-tu réellement ?

Il semble comme un inconnu.

Tu viens déposer un baiser sur ses lèvres avant de te décaler légèrement de lui, pour te coucher sur le côté. La fatigue te fait oublier toutes tes questions, toutes tes douleurs. Tu te sens bien, malgré tout. Tu as Yuudai, tu es vivant. Que pourrais-tu espérer de plus ?

Halloween
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