Déménagement
Le Staff s'est embrarqué dans un nouveau projet, et si vous souhaitez jeter un oeil, c'est par ici !
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MAJ
30
MAI 22
intrigue terminée, résumé dispo ICI ; nous passons en novembre 1551 ; thème des avatars : sang et blessures.

1
MAI 22
nouveau design et news ici ; intrigue toujours en cours (bientôt finie) ; thème des avatars : printemps.1
MAR 22
Tous les groupes sont ouverts ; petit message de nouveautés ici ; intrigue toujours en cours (avance bien) ; avatars féminins priorisés
2
JAN 22
Nouveau design mis en place + roulette qui reprend + thème des avatars : Kimono !
16
DEC 21
Sangeki a subi une refonte discrète, n'hésitez pas à lire le Guide pour en savoir plus. Le forum prend un nouveau chemin, avec l'aide de sa communauté !
30
NOV 21
nouveau sujet de petites news pour décembre qui approche ! n'oubliez pas vos calendriers de l'avent !
25
OCT 21
Grosses MAJ ; nouveau design, nouveau codage + petits ajouts importants ; découverte ici
5
SEPT 21
!! RECHERCHE EXTERMINATEUR/SPIRITUEL !! Missions et quêtes ouvertes ; DC gratuit pour le mois ; changement de mois INRP pour juillet ; ménage de la rentrée fait (membres + sujets)
31
JUIL 21
Nouveau changement de design et petit événement léger hors intrigue pour s'amuser en attendant la rentrée !
31
MAI 21
Un changement de papier peint pour Sangeki pour bien commencer le mois de juin avec des petits changements en vue ! Thème des avatars : Lanterne ; pour fêter la fin de notre premier évènement !
2
MAI 21
Petite mise à jour avec quelques nouveautés, lisibles dans ce petit sujet ! Thème des avatars : enfance.
2
AVRIL 21
Ouverture du forum, allez lire le sujet d'ouverture pour une vague de feeels !
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Nous sommes en novembre 1551. La météo peu clémente apporte beaucoup de pluie et de vents froids. Les températures tournent autour de 10°c. Un sujet commun post-intrigue est ouvert à tous ; permettant de créer des rencontres et de ramasser tous les blessés présents. Une belle manière de faire son entrée parmi nous.
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Bienvenue chez toi.
Le Guide contient toutes les informations relatives à notre univers (règlement, contexte, annexes ...). Contexte inspiré de plusieurs oeuvres, univers med-fantasy au Japon Féodal. Avatar 200x320px. Communauté chill, bienveillante et accueillante.
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Insane. Ft Anken

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Anka

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Anka
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05/07/21, 12:09 pm
Anka
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Insane

what did you do
what did i do

Qu’aurais-tu aimé qu’il réponde ? Qu’aurais-tu voulu qu’il te dise en premier ? En fait même toi tu ne savais pas. En fait une part de toi était rassuré qu’il te parle ainsi. Plus comme à ses habitudes. Tu en venais à te demander s’il se rappelait de ce qu’il avait fait. Mais… Voulais-tu qu’il s’en rappelle ? Non. Clairement, non. Tu ne voulais pas que les souvenirs de ta faiblesse soient encore en  lui. De tes expressions. De ta crédibilité inexistante. De cette image que tu avais pu donné. Tu voudrais que tout soit effacé. Même ce baiser ? Qui voudrait effacer son premier baiser ? Malgré l’expérience, cela restait quelque chose de marquant. Pourtant tu ne voulais plus de ces images. De ces sensations. C’est juste parce que tu étais gêné et déconcerté. Parce qu’avec s’accompagnait trop de pensées. Parce que tu étais sans doute trop apeuré pour y faire face :

« Tout sauf un ordre. Quoique ce n’est pas étonnant de ta part. »

Malgré tout tu étais obligé de répondre. Tu ne pouvais pas t’en empêcher. C’était comme ça. Lui qui te dit de la fermer. Enfin des échanges qui vous ressemblaient un peu plus. Pourtant il y avait quelque chose de différent. Dans l’atmosphère. Et peut-être dans tes manières. Bien que tu restais toujours aimable dans ta façon de parler. Ce que Ken avait bien remarqué. Tu étais prêt à répliquer mais, son comportement a subitement changé. Il baissait les yeux. Cachait son visage entre ses bras.  De plus en plus incompréhensible vraiment. Mais pouvais-tu juger ? Tu étais pareil. Tu te comprenais de moins en moins. Te posais de plus en plus de questions. Et tes gestes, ta façon de faire en devenaient étonnants. Ne serait-ce que pour l’eau.

Pourquoi instinctivement ?

Tu serrais les poings. Un silence régnant entre vous deux. Cela en était perturbant. Pourquoi ce calme ? Pourquoi ces réactions ? Attendez… Il se rappelait ? Est-ce qu’il savait ce qu’il avait fait ? Est-ce qu’il était gêné ? Ne serait-ce qu’un peu… Tu fermes les yeux quelques instants. Inspire. La situation n’en devenait que plus embarrassante. Il fallait sortir des mots. Ne serait-ce qu’une phrase. Ne serait-ce qu’un « merde ». Mais il te fallait parler. Sinon tu avais l’impression que les tensions seraient plus fortes. Que tu serais obligé de faire face à tes émotions. Et ça c’était non :

« K--Ka-Kaede a dit que tu avais été empoisonné, alors, si tu te sens encore dans les vapes tu devrais lui dire... »

Ah… Tu avais quand même bégayé. Ridicule. Vraiment. C’était une horreur. Tu avais envie de mourir de honte. Là. De suite. Mon dieu. Pourquoi ? Ton regard se pose sur son visage qui ne semblait pas vouloir te faire face. Devrais-tu lui en parler ? Devrais-tu lui demander ? Tu avais peur de ses réponses. Mais surtout peur de tes propres réactions. Il fallait trouver quelque chose d’autre à dire. Un autre sujet. Ce serait plus simple. Plus facile pour ton coeur. Lui qui s’emballait pour si peu. Lui qui ne faisait que s’accélérer en sa présence. Tu penses. Revois ces instants. Serre les dents. Inspire un bon coup et parle :

« Ken. »

Tu utilisas son nom. Avec sincérité. Avec un peu plus de fermeté qu’avant. Bien que ta voix se montrait plutôt tremblante. Un certain agacement te prenait. Oui. Ta colère restait toujours un moyen pour te concentrer d’une certaine façon. Voilà. Il y avait de la frustration. Toute la raison de ta fatigue, de ton état. Tout prenait un goût amer qu’il te fallait exprimer :

« Je peux savoir où tu étais passé ? J’imagine que tu étais de retour dans ton monde comme si de rien n’était. Et tu reviens comme ça avec un yokai, blessé et… Et en plus tu agis de cette façon ! Je ne te comprends pas vraiment pas. Mais, laisse-moi te dire qu’en tant qu’humain tu n’aurais pas dû me « protéger » à ce moment-là ! Regarde-toi ! Regarde ton état… Tu es vraiment chiant comme gars... »

Et voilà. C'était lancé. Plus de retour en arrière possible.
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Kurage Ken

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INSANE

Anken



S'il ne trouvait pas étonnant que tu lui donnes un ordre, c'était sûrement dû au fait que vous vous étiez habitués à cela. Cependant, peut-être qu'il avait vraiment attendu autre chose de ta part. Tu aurais pu être sympa, oui, le remercier par exemple. D'être venu te sauver, d'avoir couru à ton secours comme un preux chevalier, d'avoir fait fi du danger pour t'aider, toi. Toi qu'il détestait tant. Tu te surpris à espérer que ce ne soit pas simplement le désir de te tuer lui-même qui l'avait fait agir. Tu te surprenais à souhaiter que ce soit ... Autre chose.

Il y avait une tension inexplicable qui pesait lourd dans l'atmosphère. Il avait suffit que tu plonges ton regard dans le sien pour te rappeler de ce qu'il s'était passé quelques heures plus tôt. Pour te souvenir des petits détails croustillants, comme le fait que tu l'avais désiré, et pas qu'un peu. Cela ne te ressemblait pas, les choses étaient bien plus compliquées avec ton corps qu'il n'y paraissait, et ô grand jamais tu n'avais sauté sur un homme de cette façon. Sur aucun homme d’ailleurs. Il fallait aussi prendre en considération l'époque, le contexte politique, historique, les mœurs encore inchangées et archaïques. Ton cœur bondissait presque douloureusement dans ta poitrine ; cela mêlé à l'embarras que tu ressentais, maintenant que tu avais retrouvé tes esprits. Tout ce que tu trouvas à faire, et tout ce dont tu étais, de toute façon capable de faire, à ce moment, fut de cacher ton visage à l'intérieur du creux que formaient tes deux bras croisés.

Un silence s'était formé entre vous, comme une barrière invisible, comme une ligne à ne pas franchir pour éviter les sujets gênants, voire désagréables. Tu tentais de respirer convenablement, mais ce n'était pas facile, à cause de ta position. Tu relevas alors la tête pour jeter un coup d’œil vers lui, et il avait fermé ses paupières pour lui aussi respirer. Il inspira et tu détournas immédiatement le visage pour éviter une nouvelle confrontation visuelle. La phrase que prononça ensuite Anka te surprit. Il semblait y avoir de l'inquiétude dissimulée dans ses mots et son bégaiement, et, tout en te forçant de ne pas le regarder, tu pinças tes lèvres l'une contre l'autre nerveusement. Tu pris ensuite ton courage à deux mains pour le regarder et lui répondre sur un ton neutre presque doux. « Ça va ... » Merci de t'en inquiéter, avais-tu voulu rajouter mais rien ne sortit. Un simple merci était difficile à dire quand il s'agissait de l'adresser à Anka. Il avait si peu de considération pour toi, pour ta vie, pour les humains, que le détester et tenter de le rabaisser était plus logique. Plus naturel dira-t-on.

Cependant l'empoisonnement expliquait pas mal de choses. Dont ton comportement. Même si tu espérais que le poison avait des effets aphrodisiaques ou quelque chose dans le genre pour pouvoir donner une excuse à la manière dont tu avais agi. Oui, c'était sans doute ça ... Tu priais pour que ce soit vraiment ça et rien d’autre. De tout ton être. De nouveau un silence s'était imposé entre vous, mais ne dura pas longtemps, remplacé par la voix ferme d'Anka qui prononça ton prénom. Immédiatement ton regard accrocha le sien, attendant la suite. Appréhendant même ce qu'il allait te demander. Son visage avait quelque chose de mature tout à coup, le calme lui allait beaucoup mieux que ses crises de colère idiotes et injustifiées. Tu restas, de ton côté, dans un silence réconfortant. Sur le moment, tu étais de nouveau plongé dans la beauté de ses yeux bicolores et tu ne savais quoi ajouter.

Tu l'écoutas alors avec attention, avec le maximum de concentration dont tu étais capable, sans rien dire, sans bouger, sans exprimer quoi que ce soit. Tu laissas planer un nouveau bruit de fond, réfléchissant à tout ce qu'il s'était passé avant ton retour au Japon féodal. Il était vrai que tu étais resté quelques semaines avec lui avant de pouvoir rentrer chez toi. Il n'y avait eu aucune explication, aucun déclencheur. Le puits t'avait propulsé en 2021 et aujourd'hui encore tu n'avais pas compris pourquoi. Ce ne fut qu'une fois de l'autre côté que tu repris ta vie, normalement, presque comme si rien ne s'était passé. Sauf que Anka et le reste continuait de te hanter. Tu t'étais même demandé si tu n'avais pas rêvé.

Pas un seul jour avait passé sans que Anka soit dans un coin de ta tête. Contre ton gré évidemment. Tu aurais voulu que tout disparaisse, que ce ne soit qu'une illusion pour oublier facilement cet épisode de ta vie. Non, tu n'étais pas certain de vouloir tout balayer d'un simple geste de la main. Si tu l'avais vraiment voulu, pourquoi aurais-tu été une fois par jour près du puits, à le contempler ou à dessiner pendant des heures des choses que tu avais vues ici dans ce Japon ? Tu t'étais demandé si Anka pouvait traverser, s'il pouvait venir te chercher par la peau des fesses pour te crier dessus et te menacer. Pour changer. Il avait fallu qu'un Yôkai te pousse dans ce trou, et que tu comprennes que tu ne pouvais y échapper finalement.

« Je suis retourné chez moi, oui. Là où est ma place. » Ta vraie place. Tu n'appartenais pas à une époque féodale, tu ne venais pas d'ici, tu étais comme une anomalie. « J'voulais pas revenir. Je- » Tu te coupas brièvement pour cesser de le regarder, et te perdre dans la contemplation du sol boisé de la maison. « J'ai rien à faire ici. » C'était clair, tu ne savais toujours pas pourquoi ce monde t'avait appelé, ce que tu devais y faire. « Et je sais pas d'où il venait ce Yôkai, il a commencé à m'attaquer et quand j'ai compris que j'étais revenu ici, j'ai ... » Tout de suite pensé à toi, Anka. « Tu connais la suite, t'étais là. » Tes joues rougirent légèrement en repensant à ce qu'il s'était passé, heureusement que tu n'étais pas bercé dans le jus de tomate comme le double face. « Je sais, je suis qu'un humain. » Et cela t'énerva de le dire, de le constater. Ce qui t'agaçait surtout, c'était de savoir que tu n'avais aucun moyen de te défendre contre ces créatures, contre cet univers, que tu redevenais un faible être vivant. Si tu t'étais mis aux arts martiaux à Tokyo, c'était pour éviter de te sentir vulnérable. Pouvoir te défendre dans la rue ou pouvoir te dire que tu étais en sécurité, même seul. Aujourd'hui ... Tu dépendais d'Anka. Ton poing rencontra le sol avec violence, ta mâchoire était crispée, tu étais en colère, mais contre toi-même cette fois. « Je sais tout ça ! Que je suis qu'un humain, que je peux être blessé facilement, que je ne guéris pas aussi vite que ton espèce ! Je sais ! Et pourtant ... »

Tu poussas un soupir, posant ton front contre ton poing serré, victime de ta propre faiblesse. « Je te protégerai encore, parce que j'fais pas exprès. Ça m'est venu naturellement, alors c'est sans aucune hésitation que je sais que je recommencerai. Je suis comme ça, c'est tout. » Tu tournas légèrement la tête pour l'observer, tes yeux exprimaient ta détresse mais aussi ta sincérité. L'action pourrait se répéter cinquante fois, tu agirais certainement de la même manière, tu prendrais ce coup à sa place, c'était comme ça. Tu étais comme ça. « Je dois retourner dans mon monde. Je peux pas rester ici. Et je suis sûr que t'en as conscience aussi. Seulement t'es trop aveuglé par une vengeance à la con pour vraiment t’en rendre compte. Une vengeance que tu ne veux même pas expliquer clairement. » Sans faire exprès, tu avais repris ce ton méprisant, ce ton jugeant ses actions, ses choix. Mais c’était uniquement parce que tu ne comprenais pas. S’il ne s’exprimait pas avec des mots, plutôt qu’avec des cris, tu ne pourrais pas comprendre. C’était un fait.

Et même si ta voix était directe et froide, le baiser échangé avait tout changé entre vous. Tu étais aussi trop fatigué pour réellement avoir envie de hausser la voix et être désagréable. Peut-être qu’il se laisserait aller dans la confession et qu’il te dirait enfin ce qu’il a contre toi.



Halloween

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Anka

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Insane

i don't cry
i won't cry...

Etait-il étrange que tu sois rassuré de savoir qu’il aille bien ? Pas de réelles conséquences mises à part des cicatrices. Il allait bien. Il te le confirmait et cela te soulageait. Quelle étrange idée. Quelle étrange pensée… Cela ne te ressemblait pas. Mais c’est parce que cela signifiait que ta proie n’allait pas mourir comme ça. Que tu pourrais l’achever de toi-même. De tes propres mains. C’est ce que tu te disais. Sans doute c’était en partie vrai. Mais, n’essayais-tu pas aussi de te voiler la face ? Difficile à dire avec toi. Tu n’es pas honnête avec toi-même. Tu fuis. Tu te caches. Parce que tu es bien plus apeuré que tu ne pourrais le laisser le croire. Parce que tu trembles rien qu’en y repensant. Tu te mens. Et ce, depuis bien trop longtemps.

Pour une fois, tu semblais un peu plus décidé à faire face à la situation. Tu es celui qui a posé les premiers mots. La discussion. Allais-tu avoir des remords ? Alors qu’il t’avait écouté avec attention. Il te répond. Il te dit qu’il était aller là où était sa place. A son époque. Rien qu’à l’entendre tu serrais les poings. Oui. Vous veniez de deux mondes différents. C’était toujours difficile de se le rappeler. Pour lui tu étais un être du passé. Pour lui tu ne devrais pas exister. Et lorsqu’il te disait qu’il ne voulait pas revenir… Tu ne pus comprendre ce qu’il s’était passé dans ton cœur. Ni même dans le sien. Soudainement il s’est arrêté. Quelques secondes se sont écoulés puis il a continué. Tu as continué de l’écouter. Remarquant ses quelques rougeurs sur les joues. Tu compris assez rapidement le pourquoi il s’était teinté légèrement.

Contrairement à lui, tu devenais bien plus carmin.

Tu fus surpris par sa soudaine violence. Ne la comprenant pas. Sans doute qu’il en avait marre que tu le rabaisses. Que tu lui rappelles sa condition d’humain. D’une certaine façon tu pouvais le comprendre. Après tout… Après tout, combien de fois t’étais-tu trouvé faible et misérable ? Combien de fois avais-tu été frustré par cette sensation ? Trop de fois. Alors, pour une fois… Tu te sentais un peu plus près de lui ? Non pas dans le sens physique. Vous l’avez été bien trop il y a quelques heures. Mais c’est que tu le comprenais. Tu comprenais sa colère. Le fait qu’il soit victime de sa propre faiblesse. Pourtant malgré tout, il disait qu’il te protégera encore. Ses yeux exprimant détresse et sincérité. Tu t’es figé. Surpris et… Touché.

C’était la première fois qu’on te le disait.

Pas la première fois en réalité. Mais la dernière remontait à si longtemps. Oui, c’était tes parents. Tes doux parents. Cependant ses prochaines paroles sont des poignards pour toi. Tu sens ton coeur se serrer. Ta vengeance. Oui ta vengeance. Si tu étais à ses côtés c’était pour ça. Si tu ne voulais pas qu’il parte c’était pour ça. Tous les souvenirs remontaient et qu’il traite celle-ci d’un truc con… Tu ne le supportais pas. Tu ne le supportais clairement pas. Derrière ta poitrine tu sentais une douleur méprisable. Insupportable :

« Une vengeance à la con ? »

Les souvenirs remontent. Te lacèrent. Tu as envie de vomir :

« Je t’interdis de dire ça. Tu n’as pas le droit ! Tu ne peux pas me dire ça ! »

Tu réfugies ta tête au creux de tes mains. Tu te sens faible. Tremblant. Pathétique et stupide. Mais, peut-être que tu ne pouvais juste plus porter tout ce poids. Tu lâchais prise. Tu relèves la tête. En larmes. Avec une profonde colère et tellement de tristesse :

« Je n’ai jamais voulu de cette vengeance ! Je ne l’ai jamais demandé ! Mais aujourd’hui c’est tout ce qu’il me reste ! Cela fait des années… Des années que cela me maintient en vie ! Si je ne possédais pas cette haine je ne serais sans doute pas là aujourd’hui ! Ça n’a rien de con ! Stupide ou pathétique ! Si, du jour au lendemain, on te prenait tout sous tes yeux, arriverais-tu à oublier le visage de celui qui t’a enlevé tout ça ? Arriverais-tu as oublié le visage de celui qui t’a pris les seules personnes que tu chérissais ? Son odeur me hante. Son regard. Son visage. Rien que d’y penser j’ai envie de vomir ! Tu ne sais pas le désespoir que c’est ! Tu ne sais pas ce que ça fait ! Alors je ne te permets pas de critiquer. Tu n’as pas le droit... »

Ta voix s’affaiblit. Autant que ton corps. Que ton esprit. Ce sont des larmes que tu avais tant retenues. Que tu aurais dû exprimer depuis longtemps. Des larmes terriblement sincères :

« Tu ne peux pas me dire ça… »

Tu essayes d’essuyer ces traces pathétiques qui perlent sur ton visage. Tu as honte. Tu as terriblement honte. Tu ne veux pas qu’il te voit ainsi. Tu ne veux pas qu’il te voit t’exprimer ainsi. Tu as peur de sa façon de réagir. Tu as peur de paraître faible. Peur de tant de choses. De ses mots. De ses gestes. Tu n’osais plus lui faire face. Tu détournas le regard. Avec frustration. Pourquoi c’était à lui que tu devais dire ça ? Pourquoi c’était face à lui que tu devais pleurer comme ça. Tu ne pouvais plus retenir tout ça. Ce qu’il avait dit, c’était de trop. Trop pour ton cœur. Trop sensible tu es. Tu auras beau le cacher, c’est ta nature. C’est ta façon d’être. Ton caractère. Tu ne pouvais pas tout draper par fierté. Tu regrettais tout ça. Tout ce que tu venais de dire. Tout ce que tu venais de faire. Et comme pour te cacher. Comme pour te voilé. Tu décides de t’énerver de nouveau. Comme si c’était la seule façon pour toi de t’exprimer sans être apeuré :

« Et puis, tu dis rentrer mais c’est toi qui m’as dit de ne pas te laisser ! Je ne te comprends vraiment pas ! C’est toi qui es parti ! C’est toi qui part, revient… Comme si de rien était ! J’en ai marre qu’on joue avec mes sentiments et mes espoirs ! Tu es contradictoire je suis perdu moi ! »

Tu ne le regardais pas. Tu n’osais pas. Tu n’osais plus.
@Ken le bg
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INSANE

Anken



C’était étrange. Cette situation. Ces sentiments. Cette tension dans l’air. Cette énergie débordant de chacun de vos êtres, se rencontrant, s’entrechoquant, sans se comprendre, sans pouvoir se mêler tranquillement. C’était comme si la vie vous forçait à être en conflit, constamment. Comme si les lignes de vos destins étaient tracés comme ça et que rien ni personne ne pourrait changer cela. Tu ne croyais pas en tout ça, tu étais le seul maître de tes choix, de tes décisions, tu choisissais où tu mettais les pieds et quelles pensées avoir.

En parlant, en prononçant tes mots, tu te maintenais à l’écart de lui, psychologiquement parlant, parce que physiquement, c’était difficile de faire quoi que ce soit dans ton état. En quelque sorte, tu ne voulais pas te rapprocher de lui, tu ne voulais pas qu’il te regarde. Qu’il te mette à nu. Il serait capable de voir le fond de ton âme si tu lui en donnais l’occasion, et tu ne le souhaitais pas. Un mois que vous vous connaissiez, et pourtant … Vous ne saviez absolument rien l’un de l’autre. Comme deux inconnus empruntant le même chemin avant que la vie ne les sépare. Avant que l’un oublie l’autre, et inversement.

Cependant, l’énergie d’Anka devint plus forte, plus monstrueuse, tout comme sa voix qui s’éleva dans les airs après que tu te sois exprimé. Tu avais presque envie de lever les yeux au ciel en disant « et c’est reparti pour un tour » mais tu ne pus t’empêcher de diriger ton regard blasé vers lui. Son expression te bouleversa. Tout bascula en une fraction de seconde. Ton coeur se serra douloureusement, comme si quelqu’un le tenait au creux de sa main, s’amusant à l’écraser pour le plaisir.

Qu’est-ce qui avait dérapé ?

Son corps tremble. Tressaute. Comme une envie de vomir. Une envie de tout détruire. Tu le regardes, les yeux ronds, surpris, choqués de le voir dans un état pareil. Tu ne comprends pas. Tu ne veux pas le voir comme ça. Tu ne veux pas … Tu voulais boucher tes oreilles, ne pas entendre ce qu’il avait à dire, parce que tu savais qu’après ça, tout changerait. Tu te connaissais suffisamment bien pour savoir comment tu allais réagir. Tu aurais du l’envoyer chier, pour qu’une dispute éclate, tu aurais du être méchant avec lui, le pousser à te détester encore plus, pour qu’à ton tour, tu n’éprouves qu’une profonde haine envers son personnage. Tu ne pouvais plus. Ses larmes trahissaient une immense solitude, un puits sans fond de tristesse, un terrible manque à combler. Anka cherchait une raison de vivre.

Tu comprenais soudainement que ton existence représentait cela, pour Anka.

Alors que ton visage était déjà en proie à une compassion intense, ton empathie prenait le dessus sur le reste, tu avais envie de pleurer. Tes yeux brûlaient de larmes muettes, brillant d’une lueur compatissante, sans aucune pitié au fond de ton iris. « Si, du jour au lendemain, on te prenait tout sous tes yeux, arriverais-tu à oublier le visage de celui qui t’a enlevé tout ça ? » Tu baissas un instant les yeux, sans être capable de répondre à cela. La situation n’était pas la même, bien sûr, mais à toi aussi, on t’avait tout pris sans que tu ne puisses te débattre. On t’avait volé ton identité, ton intimité, tu n’avais pas eu le droit d’être qui tu voulais. On t’avait pris ta confiance, ton estime de toi, tu avais eu envie de mourir. Des tas de fois.

"Arriverais-tu à oublié le visage de celui qui t’a pris les seules personnes que tu chérissais ?" Ton coeur fit un bon dans ta poitrine. S’il ne parvenait pas à oublier ce visage, qu’il te suivait partout en criant au monde qu’il allait te tuer, c’était parce que tu lui ressemblais. Alors ton unique existence lui rappelait la disparition de ces êtres chers dont il parlait. Alors le simple fait de te voir ramenait tous ses souvenirs ? Ta compassion te donna envie de vomir à ton tour. Comme s’il ne t’était pas permis de vivre, comme si tu devais souffrir ou faire souffrir les gens que tu rencontrais. Tu te sentais mal. Ta respiration devenait difficile à contenir. Un poids immense pesait sur ton torse. Une sensation de malaise te prit, ta tête tournait.

Tu te dégoûtais.

Tous ces détails qu’il te donnait, toutes ces informations … Sa voix se brisant … Son corps tremblotant. Ses sanglots déchirants. Anka, tout comme toi, n’était qu’un enfant. Un adolescent brisé par des événements qui n’auraient jamais du survenir dans sa vie. Tu ne savais plus quoi penser, quoi faire, quoi dire. Tu écoutais tout simplement son désespoir, comme une vague venant s’écraser sur un rocher. Le coup était difficile à encaisser. Comment devais-tu réagir ?

Sa sincérité te touchait énormément. Tu retenais des larmes, du mieux que tu pouvais, même si cela te prenait toute ta force et ta concentration. Tu ne pouvais pas le laisser dans cet état sans rien faire, mais tout d’abord, tu devais te redresser, te lever. Tu ne savais pas encore ce que tu allais faire, mais tu devais essayer. Tu posas alors tes mains bien à plat de part et d’autre de ton corps pour user de tes muscles afin de soulever le haut de ton corps. Tu semblais avoir un corps de titan tant ton corps semblait lourd et à court d’énergie, mais tu puisas dans tout ce que tu avais. Tes genoux se replièrent, et tu te félicitas de pouvoir être à présent à quatre pattes. Tes dents étaient serrées au maximum, la peau de ton dos se tirait, mais tu t’en fichais. La douleur pouvait être supportée.

Tu te plaças alors sur tes genoux, faisant face à Anka, qui ressemblait plus à un simple enfant qu’à une créature mythique. Derrière ce caractère impulsif de cochon se cachait un coeur meurtri, une âme en deuil, un esprit errant. Tu n’étais pas certain de pouvoir l’aider, mais tu ne pouvais tout simplement pas le laisser comme ça.

La vérité, c’était que tu ressentais tellement de choses pour lui, à cet instant, que tu étais paralysé.

La réaction la plus normale que tu pourrais avoir, même si c’était Anka en face de toi, ce serait de le prendre dans tes bras. Mais était-ce approprié quand tu étais l’unique raison de sa survie, parce que quelqu’un te ressemblant avait pris la précédente ? Tu n’avais même pas le droit d’avoir de l’affection pour lui, et pourtant … Pourtant, il y avait ce baiser échangé. Cette sensation presque jouissive d’avoir connecté vos corps.

Tu restas juste figé, à le dévisager.

Puis, tout à coup, il s’énerva. Sans oser te regarder, se tourner face à toi pour cracher son venin. Une douce chaleur s’immisça dans ton coeur, tes oreilles rougirent, lorsqu’il mentionna le fait que tu lui avais demander de ne pas te laisser. Comment avais-tu pu oublier ça ? Non, comment pouvais-tu t’en souvenir que maintenant ? Ah, tu aurais préféré oublier et ne pas savoir de quoi il parlait. Ton embarras était bien visible cette fois-ci, tu passais pour un type fleur bleue, alors que tu ne l’étais pas du tout. Dans ton esprit, tout était compliqué, Anka jouait au grand huit avec ses vagues d’émotion. Tu étais très sensible également, tu ne savais même pas comment retenir tes larmes. Tu t’étonnais de ne pas en avoir lâcher depuis le début.

« J’ai pas fait exprès de rentrer, et puis j’pensais pas que ça t’aurait autant affecté ! » Tu cherchais à te défendre, même si tu retenais d’une voix tremblante tes puissants sentiments. « Je- ! » Tu quoi ? Qu’est-ce que tu pouvais rajouter ? Rien. Ta main tremblotante se dirigea doucement vers son visage après un moment de flottement et d’hésitation. Tu ne savais pas comment il allait réagir, ni même ce que tu voulais faire. Le sentiment de dégoût n’était pas parti, la culpabilité d’être vivant était revenu au galop, mais Anka … Anka n’y était pour rien.

« Anka … » Ta voix n’était pas sorti, un petit chuchotement avait envoyé son prénom dans la pièce, comme le souffle léger du vent en été. Tes doigts effleurèrent sa joue, pour se glisser avec une tendresse insoupçonnée jusqu’à sa mâchoire, tournant délicatement son visage vers toi. « Je suis désolé … D’exister, de te causer autant de souffrance. » Tu mordis ta lèvre inférieure, tes émotions étaient vraiment trop difficiles à contenir. Ta douleur aussi. Tous les gestes que tu faisais ravivaient le tiraillement, la plaie vive. « Si … Si me voir est si douloureux, je devrais partir, non ? » C’était la meilleure chose à faire. Un jour, il trouvera une vraie raison de vivre.

« Anka … » Cette fois, ton souffle était rempli d’un désespoir palpable. Ta voix tremblait, pour tellement de raisons que tu n’avais pas envie de les énumérer à nouveau. « Je suis désolé pour … Tu sais … Quand je t’ai embrassé tout à l’heure. » Tu regrettais à présent de le rendre si confus, de rendre les choses encore plus compliquées. « Même sous l’effet d’un poison, j’aurai pas du. » C’était à moitié vrai, tu ne regrettais pas de l’avoir embrassé, tu avais envie de recommencer. Tu réussis à capter son regard, plongeant immédiatement dans ses prunelles si particulières. Une larme glissa sur ta joue. Une unique traînée d’eau salée qui tomba sur ta cuisse. « Merci de m’avoir sauvé. » Tu étais reconnaissant qu’il soit venu à ton secours. Qu’il t’ait tiré du puits. Qu’il ait tué ce monstre ? Ce détail, tu n’en étais pas sûr.

Tu laissas tomber mollement ta main sur le sol, incapable de la maintenir plus longtemps en lévitation, et tu baissas la tête, résigné. « J’ai aucun mot … Je sais pas quoi dire … » Parce que tout semblait compliqué tout à coup. Vous étiez dans une impasse.



Halloween

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Anka

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Insane

i don't cry
i won't cry...

Tu te sens seul. Terriblement seul. Tu as cette impression qu’après avoir baigné dans les flammes. Dans le sang. Tu t’es retrouvé face à l’obscurité. Tu t’es retrouvé délaissé. Vide. Et seule une haine. Seul un feu ardent avait réussi à te maintenir en vie. Dans ce monde qui te paraissait si sombre. Dans ce monde qui se tâchait de sang. Où tu connaissais regrets. Déceptions. Cette vengeance. Cette vengeance était la lumière qui te permettait de savoir où aller. De ne pas perdre pied. Tu tendais les mains. Inlassablement. Pathétiquement. Alors qu’elle était loin. Toujours plus loin. Comme si personne ne voulait te laisser l’atteindre. Comme si vivre avec culpabilité était ton destin. Pourquoi seul le désespoir peignait ta vie ? Même aujourd’hui, tu n’arrivais même plus à te souvenir ce que cela faisait de rire. Sourire. Parce que chaque fois que tu y repensais, tu revoyais ces visages que tu as tant aimés. Il ne te restait que de la douleur désormais. A quel point étais-tu désespéré ? T’étais-tu déjà réellement remis de leur décès ? Ou bien t’étais-tu voilé ? As-tu ignoré ces sentiments ? Peut-être en parti. Combien de fois avais-tu pensé à fuir tout ça ?

Combien de fois avais-tu cherché à t’ôter la vie ?

Tu te sens pathétique. Pathétique de penser ainsi. Pathétique d’être ainsi. Mais tu es plus faible que tu ne le crois. Plus sensible que tu ne veux le faire croire. Alors oui… Il était évident qu’un jour tu éclates. Qu’un jour tu te laisses t’effondrer. Parce que cela fait des années que tu avais tout supporter. Que tu continuais de marcher, malgré toutes ces épines que tu sentais sous ton pied. Malgré tout ces larmes qui semblaient t’écraser. Que tu as effacé. Que tu as cru pouvoir effacer. Mais les voilà bien présentes. Trop présentes. Tu n’en pouvais plus. Tu avais envie de hurler. Mais par fierté tu ne le faisais pas. Tu avais beau être dévasté par les larmes tu continuais de te retenir. De vouloir te retenir. Tu jouais avec ton coeur. Tu étais le propre auteur de ce malheur. Tu aurais tellement voulu ne rien connaître de tout cela. Chaque fois tu te demandais….

Pourquoi tu étais celui qui avait survécu ?

Pourquoi toi ? Pourquoi pas ton père ou ta mère ? Eux, ils étaient forts. Matures. Ils auraient pu faire face à tout ça. Surmonter tout cela. Et laisser les années réparer ces blessures. Ce n’était pas ton cas. Tu t’étais relevé. Renfermé. Enfermé dans une spirale de haine. De cruauté. Tes sanglots n’étaient qu’un cri. Celui d’un enfant qui avait perdu ses parents. Qui n’avait jamais eu personne pour le prendre dans ses bras. Pour lui dire comment supporter tout ça. Personne pour essuyer tes larmes. Pour te rappeler la chaleur de la vie. Personne pour te réconforter. Pour t’aider à te relever.

Personne.
Tu es seul.

Ta rancœur t’avait éduqué. Ta haine t’avait forgé. Et tu en avais développé un sale caractère. Quelqu’un qui s’énerve, parfois trop facilement. Mais c’était la seule façon que tu avais trouvé de vivre, tout simplement.

Un coup d’oeil et tu vois un certain embarras. C’était étrange pour toi de le voir comme ça. De le voir aussi bien exprimer quelque chose pour laquelle il n’avait cessé de se moquer. Savoir qu’il n’avait pas fait exprès de rentrer te blessait. Est-ce que cela voulait dire que sans ce yokai il ne serait pas revenu ? Qu’il t’aurait définitivement abandonné ? Que serais-tu devenu ? L’aurais-tu supporter ? Sans doute oui. Mais ton mental en aurait été affecté. Tu te serais détruit. Un peu plus. Encore une fois de plus. Pourtant tu le vois trembler. Pourtant tu vois ce visage qui semblait sur le point de pleurer. Tu l’entends dire ton nom. Telle une brise. Un souffle qu’on entendait à peine. Un douloureux murmure. Tu ne le regardais pas. Encore une fois. Encore une fois tu n’osais pas. Et puis, tu sentis sa main effleuré ta joue. Même toi, tu fus surpris par sa tendresse. Il tourne ta tête vers lui. Tu ne te sens pas de répliquer. Tu le laisses faire. Tu le regardes. Avec ce visage bien laid tant il était couvert de larmes. Tu entendais ses excuses. Pour son existence. Pour te cause toute cette souffrance.

Il devrait partir.

C’est ce qu’il te disait. Tu te figeas. Les mots ne purent sortir. Tu continuais encore à l’écouter. Sa voix qui semblait en proie au désespoir. Alors, qu’il s’excusait encore. Pour ce baiser échangé. Pour ce qu’il avait fait. Tu vis une larme couler le long de son visage. Alors qu’il te remerciait. Il te remerciait de l’avoir sauvé. Tu te paralysais… Tu pensais… T’avais t’on déjà remercié ? T’avait-on déjà remercié ne serait-ce qu’une fois ? Ne pas t’avoir fait regretter d’être là… Sa main a abandonné ta joue. Alors que lui-même t’expliquait qu’il ne savait plus quoi dire. Toutes ses paroles te revenaient tel un flot hurlant. Tu pourrais en avoir mal à la tête. Avoir la nausée. Ton coeur se serre en le voyant ainsi. Ton coeur se blesse parce que vous libérez tant de choses. Ta main agrippe timidement son pantalon. Des gouttes viennent se déposer au sol. Ta voix fragile décide de sortir :

« Ne pars pas... »

Tu le regardes dans les yeux :

« Ne me laisse pas... »

Tu te sens désemparé. Faible. Tu étais comme un enfant. Un enfant ne voulant pas laisser partir son parent :

« Je ne veux pas de tes excuses si tu veux m’abandonner derrière ! Je comprends tellement rien à ce qu’il se passe… Je me sens tellement perdu. Je ne te supporte pas. Je veux te tuer. Mais je ne le fais pas. C’est l’horreur. J’en ai l’envie mais, dès que tu pars je suis en proie aux cauchemars. Je ne sais plus quoi faire ! Où me donner la tête ! »

Tu ne savais plus où aller. Tu n’avais jamais su quel autre chemin emprunter. Tu n’avais qu’une seule raison de vivre. Tu avais réussi à surmonter ta première déception. Elle fut dévastatrice. Mais tu l’avais surmonté. Une deuxième fois tu n’y arriverais pas. Tu t’en sentais incapable :

« Si tu pars qu’est-ce que je deviendrais ? Si tu pars qu’est-ce que je ferais ? Il ne me reste que son odeur sur toi. Si tu t’en vas… Il ne me restera plus rien encore… Encore une fois… Je ne veux pas ! Je déteste cette sensation. Pourquoi j’aurais survécu sinon ?! Si le monde s’acharne a vouloir m’enlever ma seule lumière… Si le monde s’acharne... »

Tu baisses la tête. La prise que tu exerçais sur le tissu se relâche :

« Qu’il prenne ma vie aussi... »
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Kurage Ken

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INSANE

Anken



Son visage et son expression te brisaient le cœur, au sens propre du terme. Il semblait battre de manière irrégulière, il souffrait lui aussi. Un petit mal de tête commençait à se faire une place, retenir tes larmes, tes véritables émotions, tout cela te donnait du fil à retordre. Pour être tout à fait honnête avec toi-même, tu ne savais pas pourquoi il te touchait à ce point, mais tu ne pouvais plus nier qu’il te mettait sans dessus-dessous. Lorsque ta main vint caresser sa joue remplie de larmes, tu avais envie d’essuyer l’inondation due à sa peine, tu avais envie de les prendre et les jeter au loin, même si tu savais que ce n’était pas possible. Tout se mélangeait, et toi, qui savais si bien parler, si bien répliquer, avec une langue bien pendue, tu en perdis les mots. Tu ne savais quoi dire, quoi faire, tu devais juste te contenter de te taire et attendre qu’Anka dise quelque chose, en te maudissant intérieurement d’être inutile. À nouveau.

Cela faisait longtemps que tu n’avais pas ressenti ce sentiment.

Ta main relâchée, tu amortis le choc contre les lattes de bois pour éviter de te faire mal. Tu avais déjà suffisamment de douleurs comme ça en ce moment, il n’était pas nécessaire d’en rajouter. Tu sentis rapidement un tiraillement musculaire dans le bras. L’effort t’avait demandé de l’énergie, et celle-ci n’était pas forcément au plus haut de sa forme. Tu sursautas presque en sentant les doigts timides d’Anka sur ton pantalon, tenant le tissu comme un enfant en proie au désespoir, à la solitude, à l’abandon. Ta tête baissée, tu vis directement sa main venir vers toi dans un geste attendrissant, et lentement, comme par peur d’être troublé par ses larmes, mais surtout son regard si particulier. Tu le fixas alors à nouveau avec appréhension et surprise. Ses mots te dévastèrent en un instant, tes cheveux se dressèrent sur ta tête alors que tes oreilles devinrent rouge d’embarras. Tu gardas quelques minutes la même expression, incapable de faire autre chose.

Son regard vint se fondre dans le tien, et sa supplique continua de faire bondir ton cœur déjà fou de toute cette tension sentimentale qui s’était installée. Tu n’aurais jamais deviner tout ce qu’il portait sur ses épaules, tu n’aurais jamais cru qu’il laisserait ses émotions se déverser ainsi devant toi, lui si fier. Tu avait senti qu’il avait honte, qu’il voulait se cacher au départ, mais à présent, il te suppliait de rester, de ne pas t’abandonner, de ne pas partir. Il se montrait sincère, alors que toi, tu gardais le silence.

Je ne veux pas de tes excuses si tu veux m’abandonner derrière !
Tu n’avais pas envie de le laisser, mais tu ne voulais pas qu’il souffre en ta présence. Ce qu’il disait était contradictoire, tu ne savais plus quoi faire.

Je ne te supporte pas.
Alors pourquoi te demander de ne pas le laisser ? Pourquoi ? Tu étais perdu.

J’en ai l’envie mais, dès que tu pars je suis en proie aux cauchemars.
Comment s’était-il senti après ton départ ? Tu t’étais posé la question plusieurs fois à Tokyo. Avait-il pensé à toi ? Était-il venu au puits ? T’avait-il cherché durant ton absence ? Comment s’était-il senti après que tu sois parti si brusquement ? Tu avais maintenant une partie des réponses.

Tout ce qu’il venait de dire te rendait encore plus confus. Le fait qu’il ne puisse pas te supporter te blessait, et la seule solution à ce problème, c’était qu’il te tue ou que tu retournes chez toi. Tu avais envie de rester en vie un peu plus longtemps, parce que tu étais certain d’avoir énormément de choses à voir, à faire, à dire, d’endroits à visiter, d’éléments à apprendre, à découvrir. Rentrer chez toi voulait aussi dire fuir pour vivre, et tu assumais complètement cette idée. Et alors que tu allais répondre quelque chose, il reprit. Pour des mots encore plus forts.

Si tu pars qu’est-ce que je deviendrais ? Si tu pars qu’est-ce que je ferais ?
Si tu partais, il trouverait certainement autre chose pour se maintenir en vie. Avant que tu ne débarques au Japon Féodal, il devait bien faire quelque chose, il s’était sûrement donné un but. Tu le voyais mal rester assis quelque part en train de bouder, attendant un signe ou une raison de se lever. Tu fronças les sourcils en pensant à tout cela. Si tu t’en allais, tu étais persuadé qu’il t’oublierait, qu’il passerait à autre chose, et peut-être qu’avec le temps, il s’apaiserait.

Si tu t’en vas… Il ne me restera plus rien encore… Encore une fois…
Si, il lui restera sa vie. De longs siècles de vie démoniaque, où il aura bien le temps de se trouver des occupations, des problèmes, des relations. Tu ne pouvais pas rester, pas quand il était dans cet état-là. Pas lorsque tu rendais le tout si compliqué. Ta présence en soi dans cette époque posait problème, c’était un fait.

Pourquoi j’aurais survécu sinon ?!
Certainement parce que la vie n’en avait pas fini avec lui. Une seule vie humaine ne suffisait pas à tout accomplir, mais un Yôkai … Leur longévité multipliait les possibilités par mille, voire plus. Il avait tant de choses à voir encore, que oui, il avait survécu jusqu’à aujourd’hui.

Qu’il prenne ma vie aussi..
Ce fut comme une de choc dans ton corps. Sans même réfléchir une seconde, tu l’attrapas par le col. La colère monta de plusieurs crans. C’était la goutte de trop. Tu lâchas alors toutes les larmes de ton corps en le tenant par le col, serrant le tissu entre tes doigts, jusqu’à blanchir tes phalanges, jusqu’à sentir une nouvelle douleur s’immiscer dans ton être. Les mots étaient bloqués dans ta gorge, la frustration de ne pas pouvoir parler, d’avoir la gorge nouée te secoua encore plus fort, ne retenant plus tes sanglots. Ta voix brisée combla le nouveau silence installé dans la maison. Tes larmes coulèrent jusqu’à chatouiller ton menton, puis ton torse, suivant une route invisible, se frayant un chemin là où il n’y en avait pas.

Plus les minutes passaient, plus tu te sentais mal. Tu commenças à le secouer, pour qu’il retrouve ses esprits, pour qu’il redevienne Anka, la tête brûlée. Ton poing vint s’écraser sur sa poitrine avec violence. Il avait un coeur battant à l’intérieur, faisant circuler le sang dans son corps, alimentant son cerveau. Pourquoi disait-il cela ? Pourquoi ? « Pourquoi … Pourquoi ?! » Tu lui criais dessus, ta voix était revenue, bien que saccadée par tes nombreux sursauts.

« Tu crois que si tu meurs, ça va changer les choses ? Tu penses que le monde en sera content, que je vais me réjouir ? Ou tu penses peut-être que tu reviendras à la vie, que tu vas ressusciter comme par magie ? Une fois que t’es mort, c’est fini. Tu laisses ton entourage avec un vide, un trou et je crois que tu sais de quoi que je parle ! Alors arrête de dire des conneries ! » Ses derniers propos t’énervaient, te frustraient, te donnaient envie de le battre à mort. Tu te contentais de le secouer nerveusement, tout en essayant d’apercevoir l’expression sur son visage au travers de tes nombreuses larmes. Tu n’y arrivais pas, et cela t’agaçait encore plus. Ta patience était tombée à zéro, tu n’avais plus envie de lutter contre tes sentiments. Tu relâchas la pression sur ses vêtements, pour venir poser le haut de ta tête contre son épaule, tes cheveux rebelles et naturellement décoiffés chatouillant la peau de son cou. « Tu peux pas dire ça, Anka. Ta vie a de la valeur, tout autant qu’une autre. Les humains sont faibles, mais toi, tu es fort. Tu as des siècles de vie devant toi, tu peux pas gâcher ça. »

Tes épaules se détendirent, une fatigue commença à balayer ta colère. Ton corps tressautait, les larmes continuaient de couler, mais tu te reculas légèrement de lui, pour l’observer, pour croiser son regard. Tu hésitas, tes gestes tremblants, tu portas tes mains sur les joues d’Anka pour essuyer ses larmes, pour qu’il ne soit plus triste. « Tu dois vivre. » C’était un ordre, oui, mais pour son bien. Ta voix était redescendue, le ton employé était plus doux. Tous les deux aviez besoin de réconfort sur le moment présent.

Tes lèvres pincées, tu ne te rendis pas compte que tu observais Anka de manière étrangement douce et tendre. Tes doigts étaient restés sur son visage, caressant ses pommettes avec l’excuse que tu voulais effacer le sillage de sa peine. Et puis une de tes mains glissa jusqu’à ses cheveux, pour les toucher, mais surtout, attirer Anka contre toi. Tu le serras près de toi, dans tes bras, avec force, pour lui montrer que tu étais là, que tu n’allais pas partir si vite. « Je vais t’aider. Je veux t’aider. »



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Anka

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Insane

i don't cry
i won't cry...

Vivre. Vivre était si difficile. Depuis ce jour, tu ne faisais que supporter le poids de ces morts. Comme si tu en étais le responsable. Comme si tout cela était de ta faute. Tu savais que non. Mais, tu avais cet irréversible sentiment qui te murmurait que tu n’étais qu’un faible. Tu avais honte ne n’avoir été qu’un spectateur. De n’avoir rien fait. D’être celui qui était resté. Alors si on voulait te prendre ton seul espoir. Pourquoi resté en vie ? Pourquoi vivre ? L’homme qui t’avait pris tes parents avait disparu. Sans doute était-il mort. Sans doute n’existait-il qu’au travers de Ken. Tu ne savais pas vraiment pourquoi. Peut-être une descendance ? Peut-être une réincarnation ? Tu ne voulais pas te soucier des détails. Tu voulais seulement laisser ta haine te consumer. C’était toujours plus simple ainsi. Toujours plus simple… Et pourtant. A cet instant, c’était juste compliqué. Tu étais désespéré. Désemparé. Et tes paroles… Tes paroles semblaient l’énerver.

Le dévaster.

Tu le sentis saisir ton col avec fureur. Tu vis son visage dévasté par les larmes. Tu ne t’attendais pas à ça. Il serrait si fort. Tu pouvais ressentir ses émotions. Sa voix brisait le silence. Sa voix était brisée par les larmes. Tu te sentais mal. Tu n’aimais pas le voir comme ça. C’était si inhabituel pour lui. Tu n’aurais jamais cru le voir ainsi. Ton coeur se resserrait. Sans que tu ne comprennes pourquoi. Tu n’étais même pas sûr de vouloir savoir. Il te secouait. Comme s’il voulait que tu reprennes tes esprits. Comme si cela suffisait. Son poing s’écrase sur ta poitrine avec une violence certaine. Tu eus mal. A savoir si c’était son coup. Ou si c’était ses paroles. Sa voix revenant. Criante. Te disant que si tu mourrais c’était fini. Cela laissait un vide aux autres.

Tu savais ce que c’était.

Tu sentais la pression sur ton col se relâcher. Sa tête vint se poser sur ton épaule. Tu ne pouvais pas dire ça. Ta vie avait de la valeur. Tu étais fort. Tu avais des siècles devant toi. Tout ce flot de mots se déversent en toi. S’entrechoquent. Tes pensées se dispersent. S’enflamment. Tes larmes s’écoulent. Tu repensais à ton maître, Sesshomaru. Tu n’étais pas sûr qu’il se soucie tant que ça de toi. Peut-être qu’à ses yeux tu n’étais qu’un poids. Tu repensais à Rin… Tu ne l’as jamais aimé en tant qu’humaine. Tu repensais à Jaken… Tu as toujours eu du mal avec lui. Et tous les autres n’étaient que des humains ou des êtres avec qui tu n’avais jamais vraiment réussi à te lier. Puis, il y avait Ken… Si tu mourais est-ce qu’il s’en réjouirait ? Pourquoi ce ne serait pas le cas ? Tu es celui qui veut lui ôter la vie. Lui-même t’a toujours dit que tu étais insupportable. En quoi ta mort l’affecterait ? En quoi ta mort le blesserait ? Tu n’y croyais pas. Pas une seconde. Tu ne voulais pas y croire :

« Parce que tu crois que quelqu’un pleurera ma mort ?! »

Ta voix s’élève. Se déchire et s’exprime :

« Bien sûr que je sais qu’il n’y a rien après ! Bien sûr que je sais que ça laisse un vide ! Mais aujourd’hui moi je n’ai plus personne ! Si je n’ai plus de raison de vivre à quoi bon ? A quoi bon ? Pourquoi ? Tu me demandes pourquoi ? C’est parce qu’il n’y a rien d’autre qui me retient ! Si je ne peux pas accomplir ma vengeance, je me fiche de mourir ! Je ne souhaiterais que ça ! En quoi est-ce un mal ?! En quoi ?! »

Tu serrais le poing :

« Je suis faible ! J’ai beau être un yokai, je suis faible ! Je me fiche de ma vie ! Je m’en fiche des siècles que je pourrais vivre ! Je ne pourrais pas supporter tout ça pendant autant de temps ! Je ne pourrais pas ! Je ne voudrais pas ! »

Ken recule un peu. Semble hésitant. Tremblant. Mais ses mains viennent se poser sur tes joues. Il essuie tes larmes. Tu vois cette tendresse dans son regard. Cela te déconcerte. Que vos regards se croisent de cette manière. Tu avais tellement de peur de ce qu’il pouvait voir à travers tes yeux. Alors que de nouveau il te donnait un ordre. Ce seul ordre te figeas. Ce seul ordre laissa ta colère s’envoler. Laissant place uniquement à un désespoir. Une tristesse que tu avais trop cachée.

Vivre. Tu devais vivre.

C’est ce qu’il te disait. Tu n’arrivais pas à comprendre pourquoi il te disait ça. Pourquoi se souciait-il de toi ? Ken t’attire contre lui. Il te serre. Tu es proche de lui. Et tu sens son étreinte. Sa chaleur. Son coeur. Le voilà qui te prenait dans ses bras avec une certaine force. Tu sentais sa présence. Tu n’étais pas seul. Alors qu’il disait qu’il allait t’aidait. Qu’il voulait t’aider. Ton corps tremble face à ce geste. Ce geste que tu avais en réalité tant attendu. Combien de fois tu avais rêvé de ta mère te prenant dans ses bras. Avec un sourire délicat. Combien de fois tu avais rêvé de ton père te serrant contre lui laissant sa voix grave déployé un rire. Combien de fois tu avais rêvé les revoir… Tu hésites. Trembles. Et tu viens te resserrer contre lui. Hurlant en sanglots.

Ta voix se brise. Comme ton coeur l’était, depuis tant d’années.

L’enfant se relâchait. S’abandonnait à ce geste. Se laissant consumer par sa tristesse. Se laissant consumer par ce réconfort :

« Si seulement j’étais plus fort... »

Ce n’étaient que des murmures qui se dévoilaient dans tes larmes. Qui se dévoilaient avec peine. Avec sincérité :

« Rendez-moi mes parents… Rendez-les moi… Je veux les revoir… Ils me manquent tellement… Ils me manquent... »

Après cela, les mots ne pouvaient plus venir. Les mots ne pouvaient plus s’exprimer. Tu ne pouvais que pleurer contre lui. Tu ne pouvais que t’abandonner à lui.
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Si quelqu’un allait pleurer sa mort ? Est-ce que ton état n’était pas suffisamment clair ? Avais-tu besoin de lui répondre ? Tu avais envie, oui, de lui crier dessus encore. De le secouer toujours plus fort, pour qu’il cesse de dire des bêtises plus grosses que lui. Tu étais énervé, agacé par ses mots, son comportement, ta propre faiblesse face à cette situation, face à cet échange plus que houleux. Vos chamailleries n’étonnaient plus personne au village, mais cette fois-ci, c’était différent. Oui, vous n’étiez que des tas de sentiments empilés sans logique, sans faire de sens. Juste un paquet difficile à comprendre.

Tu encaissas ses mots, tu le laissas déverser sa colère, sa frustration, sa peine sur toi. Comme un tsunami arrivant sur toi sans que tu ne puisses faire quoi que ce soit. Tu comprenais ce qu’il voulait dire. Bien trop facilement. Tu avais vécu tellement de périodes comme celle qu’Anka vivait en ce moment que tu avais perdu le compte. Tu avais voulu mourir, parce que trouver une raison de vivre, un but à atteindre était difficile. Ton visage contre sa clavicule, tu encaissais le coup, tu revivais tes propres cauchemars, tu retournais dans cette période sombre de ta vie durant laquelle tu avais souhaité disparaître. Tu fermas les yeux, tu préférais ne pas le regarder tout de suite, tu voulais rester un moment comme ça, contre lui, parce que tu n’aimais pas qu’on te voit souffrir.

Anka n’avait rien de faible. Pleurer la perte d’un être cher était une réaction logique, quelque chose qui se déclenchait automatiquement dans le cerveau, un sentiment qui serrait le cœur au point de vouloir l’arracher et le jeter aux lions pour ne plus avoir à ressentir à nouveau ce trou béant. Un vide dans un appartement, un manque de motivation pour se lever le matin, la perte d’appétit, de sommeil, d’énergie … Tu connaissais tout cela, tu l’avais vécu, mais surtout, tu l’avais vu, chez Isuzu. Ta cousine. Lorsque son fiancé avait rejoint un monde moins cruel, lorsqu’il était parti dans un univers propice à une paix éternel. Mais ce qu’il laissait derrière était terrible. Ce que les morts laissaient derrière était toujours irremplaçable.

Tu pris ton courage à deux mains et te reculas un peu de lui, quittant cette chaleur à laquelle tu commençais doucement à t’habituer. Tu tremblais, tu te sentais fébrile, comme sous l’effet d’une fièvre épouvantable. Tes doigts vinrent essuyer les larmes, avec une délicatesse que tu n’avais encore jamais montré à qui que ce soit auparavant. Tu les chassais, les unes après les autres, sans réduire la cadence, sans en avoir marre. Tu voulais l’apaiser, au moins un peu, pour qu’il respire à nouveau. Dans la contemplation de son visage, tu voyais plus qu’une apparence, mais surtout, tu lui ordonnas de vivre.

Cela suffit à le figer, à complètement le paralyser, et dans cet état second, tu en profitas pour le tirer vers toi, le blottir dans tes bras, contre ton torse nu, pour le réconforter, comme le ferait un ami. Ou un parent. Ou … Ou autre chose. Il était difficile de mettre un mot sur votre relation, vous vous contentiez de vous supporter le temps que la crise d’Anka passe, le temps qu’il se lasse de faire ce petit jeu. Du moins, c’était ce qu’il se passait avant cette journée. Parce que maintenant, tu comprenais un peu plus son caractère, ses sentiments, une infime partie de son passé, et que tu pouvais compatir pleinement. Même si tu aurais sans doute préféré ne jamais savoir finalement. Tant cela te faisait mal.

Son hurlement à ton oreille te déchira. Ses bras autour de toi faisaient couler plus de larmes sur tes joues. Il se lâchait, abandonnait toute résistance. C’était bien pour lui, un peu moins pour toi qui étais très sensible aux émotions des autres. Dans une étreinte comme celle-ci, tu absorbais sa douleur en plus d’accumuler la tienne. Psychologiquement, tu te détruisais tout seul, mais c’était ton choix. De protéger Anka, au moins pour les minutes qui allaient suivre.

Ton front se plissa, tes yeux tremblèrent alors qu’il murmurait des mots que tu n’entendais qu’à peine. Et puis, sa voix appelant ses parents, exprimant son manque t’anéantit. Tu n’avais jamais connu un amour parental, tu ne comprenais qu’à moitié ce qu’il éprouvait. Si tu perdais Isuzu, nul doute que tu le vivrais aussi mal que lui. Tout ce que tu avais reçu de tes parents, avaient été des coups, des insultes, des cris, des visages dégoûtés. Tu ne voulais pas y penser, tu ne pouvais pas. Pas maintenant. Parce que la douleur que tu ressentais n’était pas la tienne. Parce que tu n’avais pas envie de te montrer égoïste.

Une main dans son dos, l’autre dans ses cheveux, tu caressais doucement sa tête pour essayer de l’apaiser un peu. Tes yeux perdus sur le mur de la maison, sans regarder quoi que ce soit d’intéressant, tu ressentais une fatigue peser sur tout ton corps. Mais la douleur du moment était si forte que tu en avais oublié tes blessures. « Je suis désolé, je ne peux pas te rendre tes parents Anka … Mais je peux essayer de t’offrir autre chose. » Doucement, tu desserras ton étreinte pour le regarder dans les yeux, avec détermination, malgré les quelques larmes qui coulaient encore de tes paupières. « Des réponses. »

Parce qu’il semblait en avoir cruellement besoin. « Si je reste dans ce monde, je t’aiderai à chercher des réponses. J’irai les trouver, peu importe comment, et combien de temps ça prendra. » Tu voulais aussi comprendre comment tout s’était passé, et éclaircir la situation. De toute façon, tout était déjà emmêlé, et tu semblais dans une impasse avec Anka. Sentimentalement parlant, caractériellement parlant même. « Tu ne veux pas savoir pourquoi c’est arrivé ? Pourquoi toi ? Pourquoi moi, j’ai l’air lié à tout ça alors que … J’suis pas d’ici ? » Toi en tout cas, tu voulais savoir pourquoi tu parvenais à voyager d’une époque à une autre. Pourquoi tu ne te souvenais pas de la raison qui t’avait poussé à plonger dans un puits au fond aussi noir que l’obscurité d’une forêt hantée. Et quelle avait été la voix que tu avais entendu juste avant de traverser les mondes.

Au travers les larmes, tu parvins à lui adresser un léger sourire mi-sincère, mi-embarrassé. Tu avais l’air de lui promettre de rester avec lui pendant un moment, de l’aider. Oui, ça ressemblait à une promesse muette, à une sorte de contrat sans mettre une date de fin.



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Insane

i don't cry
i won't cry...

Tu prenais l’apparence d’un enfant. Un enfant qui avait été si longtemps abandonné.  Un enfant qui avait tant ce besoin de pleurer. De hurler. Un enfant qui avait tant connu la solitude et qui enfin, ressentait la chaleur d’un proche. Un proche oui… En réalité, nul ne saurait décrire votre relation. Ni même la façon dont tu le voyais. Comment il te voyait. Il y a encore peu, il n’était que l’objet de ta vengeance. Il y a encore peu, tu ne te souciais pas vraiment de sa personne. Mais là… Ne serait-ce qu’un petit instant. Il était devenu plus que ça. Il était devenu un peu plus important. Et c’était bien Ken qui prenait un peu plus de place dans ton cœur. Comme un confident. Un parent. Ou peut-être autre chose ? Tu n’étais pas assez doué socialement pour mettre des mots sur tes relations. Surtout la vôtre. Mais, tu t’en fichais. Là, plus rien n’avait d’importance. A part t’exprimer. Te laisser faire. Laisser tes cris s’élever. Laisser ce chant alarmant.

Cela faisait si longtemps.

Tu sens ses geste pleins de tendresse. Il te caressait la tête. Lui qui te détestait tant. Le voilà qui essuyait tes larmes. Le voilà qui te réconfortait. Qui faisait ce que tu aurais dû avoir il y a bien longtemps. Tu avais oublié la sensation que cela faisait. D’être ainsi dans les bras d’une personne. De se sentir proche de lui. De cette chaleur. Tu l’entendais pleurer aussi. C’était perturbant. Très perturbant. Tu ne pensais pas que tes émotions l’atteindraient aussi. Mais, d’une certaine façon c’était rassurant. Tu ne te sentais pas le seul à être faible. A t’abandonner comme ça à ces sentiments. Bien que peut-être il supportait plus que toi. Il prenait un peu plus sur lui, contrairement à toi. Tu n’étais pas vraiment capable d’y réfléchir. Là, seuls les douloureux souvenirs remontaient. Des sourires et des visages. Du sang et des flammes. Ta brûlure sur le visage te faisait mal. Tu te rappelais de la douleur. Ils ne reviendront pas.

Ils ne reviendront jamais.

Il te retire de cette étreinte. Frêle. Faible. Tu te laisses faire. Il te regarde dans les yeux. Tu voyais son visage qui était recouvert de larmes. Tout comme toi. Il disait qu’il pouvait essayer de t’offrir des réponses. Sur le coup tu restas muet. Tu l’écoutais simplement. S’il restait dans ce monde. S’il restait, il t’aiderait. Il t’aiderait à les trouver. Peu importe le temps que ça prendra ? Tu ne comprenais pas pourquoi il faisait ça. Toi qui croyais qu’il te détestait. Toi qui croit toujours le détester. Tu entends ses mots, c’était comme s’il avait lu en toi. Bien sûr que tu te l’étais déjà demandé. Tes parents n’avaient jamais rien fait de graves. Pourquoi avaient-ils été tués ? Pourquoi toi tu avais survécu ? Dans ta tête, tout était flou.

Son sourire lui était bien clair.

Léger. Sincère. Un peu embarrassé. Comme s’il t’offrait une promesse. Les larmes perlaient sur tes joues silencieusement. Tu les essuies un peu tant bien que mal :

« Je... »

Tu avais un peu de mal à t’exprimer. Tu avais tant hurler. Hurler à ce que ta gorge en brûle. Hurler à ce que ça te retourne tes tripes. Après tant d’émotions passés au travers, tu te raclas la gorge pour un peu mieux t’exprimer. Reniflant pathétiquement :

« Pourquoi tu ferais ça pour moi ? »

Tu détournais le regard. Non pas parce que tu ne voulais pas qu’il te voit ainsi. C’est juste que… En fait tu étais touché par ses mots. Par ses gestes. Par ses paroles. Tu ne savais plus vraiment comment le regarder. Alors tu fuyais. Comme à tes terribles habitudes. Tu étais un peu gêné par l’attention qu’il te portait. En réalité, tu n’avais tellement pas l’habitude. Surtout de sa part. Cela te déconcertait un peu, il fallait l’avouer. Le timbre de ta voix était timide. Même pour Ken cela devait être étrange, après tout, il avait tant ce souvenir d’un dragon colérique et chiant. Te voilà bien docile :

« Je croyais que tu me détestais, ça n’a pas de sens... »

Oui. Tu le croyais. Tu le crois. Alors, forcément tu te poses la question. Forcément tu t’interroges. Tu oses daigner un regard vers lui. Tes yeux étaient rouges mais, au moins, la pluie semblait s’être arrêtée. Au moins un peu. Tu essayais de faire face à ce que tu ressentais. Ce serait mentir de dire qu’avoir été aussi proche de lui ne t’avait pas quelque chose. Que ce soit sentimentalement parlant. Où tu t’es senti d’une certaine façon apaisé. Que soit douloureusement. A cause de cette odeur qui persistait toujours sur lui. Une odeur. Un visage.. Tu y repenses. Tu n’oses plus lui faire face. Ton souffle était saccadé. Pris entre quelques sanglots qui persistaient. Son visage… Pourquoi fallait-il que celui-ci ressemble tant à Ken ? Pourquoi se ressemblaient-ils tant ? Tu te surprends à avoir une certaine pensée. Une pensée pas anodine. Un souhait.

Celui de pouvoir voir Ken tel qu’il était.

Sans que des souvenirs viennent s’immiscer. Sans que l’assassin prenne le dessus. Tu inspires. Doucement. Tu sentais ton cœur qui s’affolait pour pas grand-chose. Ton coeur qui ne cessait de se serrer. Hésitant, tu lui fais de nouveau face. Tu essayes de passer outre tout ça :

« Mais… Mais… »

Tu devais mettre de côté ta fierté. Pour de bon. Ne serait-ce que quelques secondes. Tu devais parler. Avouer. T’exprimer. C’était pour toi difficile. Pourtant il le fallait :

« Mais, je… Je veux bien que tu m’aides à trouver des réponses… Bien sûr que je me pose toutes ces questions… Mais… Je... »

Ah, ça ne voulait pas sortir. Non… Tu n’arrivais pas à lui avouer qu’à cause de ta vengeance tu ne t’en étais pas plus intéressé. Tu ne cherchais qu’à l’assouvir. Dire ça c’était trop. Vraiment… Alors, tu abandonnas. Mais tu pris ton courage à deux mains. Pour avouer autre chose :

« P-Promets-moi de rester avec moi jusqu’à ce moment-là… Promets-moi d’arrêter de jouer avec mes espoirs comme ça, et de partir du jour au lendemain comme si de rien était. En… En.. »

Une grande inspiration. Tu fermes les yeux. N’osant même plus le regarder. Quelques rougeurs sur tes joues. Liés par les traces de tes vilaines larmes :

« En échange, je ne te laisserais pas non plus ! Et… Je… Je ferais des efforts pour ne pas essayer de te tuer. Non. Euh… Je ne te tuerais pas jusqu’à cet instant ! C’est compliqué parce que… Entre ta tronche et l’odeur, mes pulsions surviennent assez vite… Mais je prendrais sur moi…. »

On aurait dit que cela allait te tuer de dire ça. Tu t’étais réellement arracher ces mots de la gorge. Tu continuais de fermer les yeux. Tu ne voulais vraiment pas croiser son regard. Pas maintenant.
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INSANE

Anken



L’étreinte se défaisait lentement, alors qu’il semblait t’écouter avec attention, et se permettre un peu de répit. Il fallait que tu te félicites au moins sur le fait que ses larmes semblaient se tarir, tu avais habilement changé de sujet pour porter son intérêt sur autre chose. Le seul hic, c’est que tu n’avais pas fait exprès. Alors que vous vous teniez face à face, tu essuyas du revers de ta main tes joues sans douceur, effaçant les traces qu’avait laissé l’émotion. Tu aurais bien du mal à calmer les dernières inspirations nerveuses de tes sanglots, mais tu te sentais un peu moins lourd malgré tout.

Non seulement, tu étais rouge à cause des larmes, mais aussi à cause de la proximité, du fait que tu reprenais conscience de ton univers, de ton environnement. Du fait que vous étiez proches. Tu l’avais enlacé, tu l’avais consolé du mieux que tu avais pu. Tu ne savais pas ce qu’il t’avait pris, mais tout s’était fait naturellement, tu n’y avais pas vraiment réfléchi. Anka te coupa alors dans tes réflexions lorsqu’il tenta de parler. Sa voix brisée et rauque te tira une petite grimace, tu te doutais bien que cela devait être douloureux, surtout après la crise que vous veniez d’avoir. Et pour une fois, vous ne vous étiez pas gueulés dessus sans raisons. Il fallait tout de même le souligner.

Il te demandait pourquoi tu ferais cela pour lui. Tu ne sus répondre. Peut-être la culpabilité d’avoir croisé son chemin, de lui avoir apporté tant de malheur, de le faire supporter ton visage, ton odeur qu’il détestait tant. Ta présence lui rappelant tant de souvenirs douloureux. Tu te sentais coupable finalement, et peut-être que tu n’étais pas si altruiste. Peut-être que tu ne voulais pas te sentir coupable des années durant, que tu voulais soulager ta conscience. Tu aurais pu retourner chez toi, sauter dans le puits, et ne plus jamais revenir, le laisser faire sa vie, te dire que tu te fichais pas mal de ce qu’il allait en faire, qu’il meurt ou pas. Mais, ce serait te mentir.

Anka détourna le regard, il semblait gêné, mais calme. Presque timide. Tu ne relevas pas son changement de comportement, mais le notas dans un coin de ta tête. Anka avait tout à coup l’air d’un enfant qui demandait pardon, qui cherchait des explications ou qui avait fait une bêtise. Et tu ne pus t’empêcher de le trouver extrêmement mignon. « Pourquoi je ne le ferai pas plutôt ? Pourquoi je ne ferai pas quelque chose pour toi ? »

La phrase d’après prit tout le sens de sa question précédente. Tu poussas un soupir, tout en te reculant légèrement de lui, pour le laisser respirer, pour respirer également, pour remettre un petit écart entre vous. Parce que la proximité de vos corps, de vos âmes, te perturbait au plus haut point. « Oui, c’est vrai, je ne t’aime pas. » Et à la place de « détester », tu employas un mot bien moins fort, sans en avoir conscience. Tu ne pouvais pas lui donner de véritables raisons, tu n’étais pas sûr toi-même du pourquoi tu voulais faire ça. Enfin si, tu avais une idée, mais tu ne savais pas si tu pouvais l’assumer.

Tu entras alors dans une phase de réflexion intense, ne voyant pas le regard d’Anka posé sur toi. Tu planais en quelque sorte entre la fatigue et tes pensées qui affluaient. Tu réfléchissais déjà à comment chercher des réponses, comme faire pour expliquer à Isuzu que tu allais partir quelques temps sans pouvoir revenir, parce que tu avais conclu une sorte de pacte avec un démon. Ah, c’était assez drôle de se le dire de cette façon, même si c’était à deux mille pourcents vrai. Et comme toujours, la voix d’Anka te sortit immédiatement de tes songes.

Tu le laissas prendre le temps de mettre des mots sur ce qu’il voulait dire, parce qu’il semblait avoir du mal à sortir une phrase correcte. Tu ne disais rien, l’observant de tes yeux rougis par les larmes, te demandant comment il avait eu cette brûlure sur le visage. C’était affreusement moche de près, la peau brûlée … Mais un Yôkai, ne guérissait-il pas de n’importe quelle blessure ? Tu avais envie de lui demander, mais tu garderais cela pour plus tard. Sans nul doute que vous alliez passer beaucoup de temps ensemble maintenant que tu avais proposé de l’aider. Instinctivement, tu fronças les sourcils.

Il voulait bien que tu l’aides. C’était une très bonne chose, tu te serais senti bien bête s’il t’avait rejeté pour aller bouder dans un coin. Il avoua également qu’il se poser des questions sur les évènements, mais tu te demandais pourquoi il n’avait pas cherché avant ? Tu plissas alors les yeux, prêt à lui demander, mais il semblait avoir autre chose à te dire alors tu patientas, bien que ce ne soit pas ton domaine de prédilection.

Tes yeux s’arrondirent sous sa confession, sous sa demande de promesse. Tu devais lui promettre de rester avec lui jusqu’à trouver les réponses. Tu devrais également promettre de ne plus t’enfuir, de ne plus disparaître. Tu comprenais maintenant ses appréhensions, mais tu n’étais pas du genre à prévenir de tes faits et gestes en permanence. Cela risquait d’être une épreuve pour toi, mais tu pouvais au moins essayer ? Pas sûr que tu te plies à toutes ses exigences.

Il prit une grande inspiration, tandis que tu restas silencieux. La manière dont il prenait son courage à deux mains pour te parler, pour s’ouvrir à toi, te donnait envie de sourire. Mais si tu souriais maintenant, il serait sûrement vexé. Un très maigre rictus relevait le coin de tes lèvres, c’était subtil, mais cela te donnait surtout l’air de t’en foutre royalement de ce qu’il essayait de te dire. Évidemment, ce n’était pas le cas, tu étais très concerné par ses paroles, par son visage rougit par l’embarras et la sensation de son corps blottit dans tes bras.

Je ferais des efforts pour ne pas essayer de te tuer. Non. Euh… Je ne te tuerais pas jusqu’à cet instant !
Cela eut le don de te faire sourire très franchement, sans pouvoir cacher ton visage attendri. Et cette fois, le fait qu’il critique ta tronche et ton odeur ne te vexa même pas. Tu étais à bout, psychologiquement parlant, tu avais besoin de faire redescendre la pression. De relâcher tes épaules tendues, de totalement oublié les larmes qui avaient coulé sur toi. En fait, tu n’arriverais sans doute plus à t’énerver pour la journée, tu étais beaucoup trop fatigué et épuisé pour cela. Tu continuais de le fixer, un sourire scotché aux lèvres, alors que lui n’osait plus te faire face, préférant attendre que quelque chose se passe. Attendant sûrement un retour sur cette promesse qu’il t’avait demandé de faire.

La taquinerie te démangeait. Après une immense peine, tu te sentais plus léger, plus enjoué. Tu voulais le voir s’énerver, effacer cette image de lui avec un visage abattu pour espérer passer à autre chose. Tu voulais le faire rougir, l’embarrasser … Tu voulais penser à autre chose, parce que tout ce qu’il venait de se passer te laissait un immense poids sur le cœur. Tu avais du mal à respirer, bien que tu le camouflais. Ou peut-être était-ce une douce fièvre qui se faufilait dans ton corps, te donnant des frissons partout.

« Tu peux pas me demander tout ça Anka. Je peux te faire la promesse que je t’aiderai jusqu’au bout, je t’aiderai à trouver des réponses. On cherchera. Ensemble. » Un sourire mi amusé mi sincère sur le visage, tu tendis ta main vers sa joue, effaçant les dernières traces de ses larmes. « Comment pourrai-je te laisser, alors que tu me montres un aspect si mignon de toi ? » Tu appréciais énormément sa sincérité, il devenait tout penaud, tout petit, un bébé dragon juste adorable qu’on a envie de cajoler. « Malheureusement, je peux pas changer de tête, et tu m’as dit que l’odeur n’avait rien à voir avec ma propreté alors tu vas devoir les supporter. En plus, je ne suis pas si désagréable à regarder, si ? »

Il y avait tout un tas de choses que vous alliez devoir supporter l’un de l’autre. Il ne fallait pas l'oublier ou le mettre de côté. Vous étiez deux personnes vivant dans deux mondes différents après tout.



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Insane

i hate you
but i need you...

Il fallait l’avouer. Tu n’avais clairement pas l’habitude qu’on souhaite t’aider. Qu’on veuille faire quelque chose pour toi. Ou alors tu ne t’en étais jamais rendu compte... ce ne serait pas étonnant vu comment parfois tu t’entêtais stupidement. Mais voilà, cette fois-ci c’était bien clair. Tu le voyais avec lucidité. Ken te l’avait dit et cela t’embarrassai quelque peu. Pourquoi ? Parce que tu te sentais un peu... Heureux ? Heureux qu’on te porte cette attention. Mais ça, ô grand jamais tu ne lui avouerais. Certes tu t’étais lâché. Certes tu avais dévoilé tes émotions mais il y avait une limite malgré tout. Ne t’en demandons pas trop. Alors que Ken lui t’avouait ne pas t’aimer. Étrangement lorsqu’il te dit ça c’était différent. Un peu perturbant. Il n’avait pas employer le mot détester. Il n’avait pas dit ça avec son ton blase ou énervé. Tu étais un peu déconcerté et d’une certaine façon... Espérais-tu qu’il t’apprécie un peu plus ? L’idée te semblait farfelue. Mais serait-ce vraiment étonnant ? Tu t’étais un peu éduqué seul et tu restais jeune. Alors, tu avais un côté parfois enfantin. Et Ken était le premier qui t’offrait ces mots. Ces gestes. Alors tu t’étais un peu accroché à lui. Tu as peur qu’il te fuit. T’abandonne à ton sort... Tu risquerais de le prendre mal s’il partait encore une fois sans prévenir.

Tu ne lui diras pas. Mais peut-être l’avait-il comprit avec tes dernières paroles.

Face à ces aveux. A cette promesse que tu lui demandais. Tu n’osais plus le regarder. Tu n’osais pas lui faire face. Pris par l’embarras. Ne voyant pas l’expression qui peignait son visage. Tu attendais une réponse ou quelque chose. Heureusement il t’en offrit. Tout ne faisait pas plaisir. Il assumait qu’il risquait de ne pas pouvoir tout faire. Tout ce que tu lui demandais. Mais qu’il t’aiderait jusqu’au bout. Que vous ferez ça ensemble. Tu rouvris les yeux timidement. Voyant ce sourire se dessiner. Un sourire un peu amusé. Sa main vient alors effacer les dernières traces de larmes sur tes joues. Ses paroles s’échappent et tu deviens tout rouge. Non pas à cause des larmes mais bien à cause de l’embarras. Mignon ? Tu venais de lui montrer un aspect mignon ? Voilà que la honte se mêle à la gêne. Et alors que ton visage était carmin, tu laisses ta voix monter avec une colère plus timide :

« Je... Je ne suis pas mignon ! Ne dis pas n’importe quoi ! »

Il y a quelques heures il disait que tu étais beau. Maintenant il te trouvait mignon. Avec tous ces compliments tu ne savais plus où te donner la tête. Tu n’avais clairement pas l’habitude. Ton cœur battait encore un peu plus fort. Un peu trop. S’accélérant un peu plus à ses dernières paroles. Lui.. Désagréable à regarder ? Les paroles s'écoulent avec sincérité. Avec naturel :

« Non tu ne l’es pas mais te regarder pour moi c’est difficile. »

Pourquoi tu n’as pas réussi à rétorquer tout de suite ? Tes lèvres sont restés entrouvertes tellement tu fus surpris. Tu en restais abasourdi. De cette propre réaction. Il te fallut quelques secondes pour te rendre compte de ce que tu venais de dire. Tu avais envie de mourir. Qu’est-ce que tu venais de dire sérieusement ? Les rougeurs s’intensifient. Tu détournes le visage. Encore une fois. Tu te sens désemparé et tu ne sais plus vraiment où regarder. Tu paniquais totalement :

« E-Enfin ! Tu restes un humain banal quoi ! C’est pas comme si ton visage me dégoûtait mais tu n’es pas beau à mon goût non plus ! Ne va pas croire ça ! Pour moi tu ressembles simplement à cet homme un point c’est tout ! Alors ta tronche est peu supportable à mes yeux... »

Tu étais définitivement ridicule. Ah… Sérieusement. Pourquoi il arrivait à te taquiner aussi facilement ? Tu avais envie de hurler de honte cette fois-ci. Avec lui, tes émotions prenaient des tournant. C’était délirant. Des hauts et des bas.Tu n’étais pas sûr qu’il croit à ce mensonge… Mensonge ? Etais-tu en train de mentir ? Tu le regardas quelques instants. Cette fois-ci, essayant de regarder Ken. Et uniquement Ken. Bien que c’était compliqué… Une partie de toi murmurait qu’il n’était pas moche en effet. Il avait même un certain charme il fallait l’avouer. Cependant, tu refusais de penser ainsi. Tu préférais t’entêter et ignorer toutes ces pensées. Tu soupires.  Dire qu’il y a à peine quelques minutes tu étais en larmes. En pleurs. A te morfondre contre lui…. Contre lui… Définitivement, ce jour-là tu avais été trop proche de Ken. Et sur bien des plans. Entre le baiser. Le câlin. Le fait que tu te sois un peu trop confesser.

Cela faisait beaucoup.

Tu étais embarrassé et il devait bien s’en amuser. Cependant, vous aviez peut-être besoin de ça. D’un peu plus de légèreté. Quelque chose qui vous ressemblez un peu plus. Qui ressemblait un peu plus à vos échanges habituels. Bien que… Vous deviez le savoir tous les deux, rien ne risquait d’être pareil. A partir du moment où tu t’es exprimé. A partir du moment où vous aviez fait cette promesse… Peut-être même depuis qu’il t’avait embrassé… Il y aura toujours quelque chose de différent. Quelque chose qu’il n’y avait pas avant. Peut-être parce que désormais, tu arrivais un peu plus à voir au-delà de ta vengeance. Tu essayais. Tu essayeras. Et parce que lui comprenait un peu plus ta personne. Que tu n’étais pas juste un colérique :

« B-Bon maintenant repose-toi idiot ! Ce n’est pas parce qu’on a fait cette promesse que je n’ai pas envie de te tuer compris ? Maintenant il y a encore plus de raisons pour ne pas que tu meures donc tu as intérêt à repenser à tes blessures un peu au lieu de me faire chier ! »

Tu inspires un coup. Tout comme lui l’avait fait. Tout comme lui avait osé… Tu te disais que tu devrais le faire. Tu te devais de le faire :

« M-Mais…. Merci pour m’avoir consoler malgré tout... »
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Anken



Son visage vire au rouge, et cela ne fit que t’amuser davantage. Il ne s’attendait certainement pas à ce que tu lui dises ce genre de choses, et tu semblais prendre un malin plaisir à les sortir juste quand il n’était pas prêt. Votre quête tous les deux risquait d’être drôle, surtout pour toi, même si tu savais qu’il y avait toujours un pile ou face ; tout ne pourrait pas être amusant tout le temps. Mais tu préférais voir le bon côté des choses, si Anka était avec toi, tu n’avais peur de presque rien.

Quand il nia le fait d’être mignon, tu laissas échapper un petit rire tout en le dévisageant encore plus. Il était facile de le taquiner, de reprendre le contrôle de la conversation, de le déstabiliser. Il était encore plus facile de transformer le dragon rugissant sa colère en une petite tomate bégayant jusqu’à son prénom. « Je dis la vérité. » Tu gardas ton sourire narquois sur le visage tout en récupérant ta main, pour toucher délicatement la peau de ton bras, celle qui était à présent recouverte par un bandage. Ah, c’est vrai, tu avais été blessé au bras aussi. Tu avais complètement oublié tout ce qui s’était passé quelques heures avant. La raison du pourquoi tu avais fini allongé dans cette maison, la raison de votre embarras de base avec Anka.

Un baiser. Un simple baiser au goût de poison.

Tu fus étonné mais flatté qu’il te dise si naturellement que tu n’étais pas désagréable à regarder, mais que c’était difficile de te faire face. Il allait devoir s’y faire, parce que tu ne pouvais changer de visage à volonté, ou sur demande. Remarque, cela serait bien pratique, mais tu n’étais qu’un humain, sans aucun pouvoir, sans aucune compétence particulière. « Ooooh ~ C’est parce que je te plais que tu ne me regardes pas souvent ? » Tu n’avais pas pu t’empêcher de le taquiner, de le mettre mal à l’aise, parce qu’il était amusant de voir à quel point il était bête au point de mettre les deux pieds dans ton jeu.

Tu ne pris pas à coeur ses paroles suivantes, parce qu’il essayait de se rattraper pour ne pas que tu croies que c’était vrai, tu lui faisais quelque chose. Tu comprenais aussi le fait qu’il soit mitigé sur ton physique, puisque comme il te l’avait dit, tu avais le visage de celui qui avait tuer ses parents. Cette pensée suffit à te donner le bourdon, tu savais d’avance qu’il serait difficile d’y songer, que chaque fois qu’il mentionnerait cet évènement, tu te rappellerais de ce que cet homme avait fait.

Alors que la tension semblait être redescendue entre vous, ce fut ce petit détail qui te préoccupa et te fit revenir à un état de réflexion intense. Qui était cet homme ? Pourquoi avait-il fait cela ? Tu espérais vraiment qu’il ne soit pas juste un psychopathe à la recherche de frissons, sinon votre enquête allait vite être résolue. Euh … Est-ce que tu souhaitais que votre promesse dure longtemps, afin que tu puisses rester ici ? Auprès d’Anka ? Est-ce que cela ne sonnait pas un peu trop fleur bleue ? Tu fermas les yeux quelques secondes, tout en ressentant une certaine fatigue. Toutes ces vagues d’émotions t’avaient vraiment épuisé, tu devrais peut-être te rallonger, pour laisser ton corps humain se reposer, et récupérer. Un bon somme ne te ferait sans doute pas de mal, après ce qui s’était passé entre vous.

Ce fut comme si Anka avait lu dans tes pensées, parce qu’il te proposa, de son ton désagréable, de te reposer. Sans oublier le petit mot d’amour juste après, ce surnom super affectif que représentait idiot. Tu le regardas un peu de travers, sans répliquer, tout en écoutant la suite. Tu te replaças lentement mais sûrement sur le futon traditionnel, t’asseyant d’abord dessus pour profiter de la présence d’Anka encore un peu. Tu n’avais plus envie de penser, de réfléchir à quoi que ce soit, tu voulais juste fermer les yeux un instant et profiter du silence. Autant dans ton environnement, qu’à l’intérieur de ton esprit.

Tu faillis t’étouffer avec ta salive. Au lieu de le faire chier ? Est-ce qu’il était sérieux ? Tu le fixas un moment, entre l’agacement et la surprise. Les deux mélangées en fait. Tu fronças alors les sourcils, sans te retenir de râler. « Hein ? Tu te fous de moi ou quoi ? » Cependant, tu sentais bien que tu n’étais pas en état de te bagarrer avec lui, alors tu t’allongeas sur le côté, dos à Anka, en mode « fous moi la paix, je boude ». Tu marmonnas des mots incompréhensibles dans ta barbe inexistante. Il te fatiguait.

Tu sentais ta blessure, comme si ta peau se décollait doucement. Comme si tout avait commencé à se fermer pour s’ouvrir à nouveau. Tu avais l’impression que quelque chose coulait sur ta peau, mais c’était sûrement ton imagination. Une sensation étrange due à la fatigue, à l’épuisement, à tes émotions beaucoup trop fortes. En fermant les paupières juste une seconde, tu savais qu’il ne te faudrait pas longtemps avant de sombrer dans un coma réparateur. Avant de totalement te laisser aller, tu entendis les mots d’Anka. « Tss, ouais … » Ta voix trahissait un agacement certain, mais surtout une fatigue qui t’écrasait.

Et juste avant de t’endormir, un petit sourire traversa tes lèvres.



Halloween

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Anka

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Anka
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07/07/21, 12:26 am
Anka
Let's play a game.

Feat : Todoroki Shouto (MHA) - Mwa

Insane

i hate you
but i need you...

Jusqu’ici personne ne t’avait traité de beau ou mignon. Bien que tu étais flatté. Tu étais surtout gêné. Ken semblait s’en délecter. Il t’avouait avec ce même rictus qu’il disait la vérité. Ah vraiment… C’était énervant qu’il s’amuse autant avec toi ! Qu’il arrive autant à te faire rougir. Tu montrais tellement d’émotions avec lui. Cela te perturbait réellement. Autant que cela t’énervait pour dire vrai. Que tu te le complimentes naturellement atteignait ta fierté. Tu ne l’avais pas souhaité. Mais tes mots sont sortis tout seuls. Tu t’en mordais les lèvres et tu espérais qu’il ne profiterait pas trop de ça pour ta taquiner encore une fois… Mais pourquoi espéré ? Il n’avait pas attendu bien longtemps pour retourner tes mots contre toi. Tu te sentais mal à l’aise. Et c’est sans mal que tu comprenais que c’est ce qu’il cherchait. Le pire c’est qu’il y arrivait :

« N-Ne dis pas n’importe quoi ! Tu ne me plais pas ! »

En fait ce n’était pas tout à fait faux. Pas tout à fait vrai. C’est que tu ne t’étais jamais posé la question. Tu ne l’avais jamais souhaité. Quelqu’un qui te plaît ? Tu n’as jamais rencontré une telle personne. Tu ne t’en étais jamais soucié. Tu ne savais donc pas vraiment quel physique te plaisait. Ou quel caractère. Tu étais étranger en la matière. Alors oui, tu ne pouvais pas vraiment dire s’il te plaisait. Mais, au fond de toi, tu savais qu’il n’était pas laid. Mais pour l’assumer, le dire sans excuse derrière…

Là y avait plus personne !

Suite à tes propos, Ken semblait te regarder de travers. Mais bon, ce n’était pas comme si tu n’avais pas l’habitude après tout. Néanmoins il s’est remis dans son futon. D’abord assis, sans que tu ne comprennes pourquoi il ne rentrait pas directement dedans. Et tes mots semblaient l’avoir agacé. Il haussait un peu le ton de sa voix. Pourtant il s’était simplement allongé après ça. Se mettant dos à toi. Tu n’avais pas non plus envie de te prendre la tête avec lui. Alors tu as simplement pester de ton côté. Il semblait te bouder et ce comportement était presque amusant. Tu ne savais pas ce qu’il marmonnait mais, tu semblais l’avoir fatigué. Sur bien des points… Ton regard se posa sur lui, alors que malgré tout il avait daigné répondre à ton remerciement. Ce remerciement que tu avais sorti du plus profond de tes tripes. Bien que sa réponse n’était pas plus agréable à entendre :

« Tu es bien aimable toi aussi tiens. »

Mais pas sûr que ses mots lui soient parvenus. La fatigue devait l’avoir pris. Cela ne serait pas étonnant. Toi-même, après avoir déversé autant d’émotions, tu étais réellement crevé. Tu voudrais bien te reposer. Un petit détail ne t’échappa pas… Il s’était rouvert ses plaies non ? Il te semblait voir sur rouge teinté ses bandages. Tu te rapproches un peu pour voir s’il s’était endormi. Semblerait-il. Tu te lèves et te décide à aller voir Kaede pour la prévenir. Soyons honnête, en voyant ton visage amoché, elle s’est demandé ce qu’il s’était passé. Tu as réussi à esquiver la conversation en lui disant que Ken s’était remis à saigner mais qu’il dormait.

Tu pus souffler un peu.

Tu avais attendu dehors. Un moment. Avant qu’elle n’ait fini et qu’elle vienne te prévenir. Silencieusement. Tu étais retourné auprès de Ken. Tu t’es éloigné pour te poser contre un mur. Ton regard posé sur lui. Veillant encore. Comme un chien de garde. Cependant, tu ne pus t’empêcher de t’endormir. Tu étais soulagé. Et un énorme poids s’était retiré. Tu te sentais partir. Tu luttas encore un peu. Repensant à la conversation. Laissant quelques rougeurs. Inspirant un grand coup. Sa tendresse t’avait marqué. Jamais tu ne risquais de l’oublier. La vieille du village avait dit qu’il allait bien et qu’il était hors de danger. Donc tu n’avais plus rien à faire là. Cela ne servait à rien de veiller sur lui de cette manière. Oui tu méritais du repos toi aussi. Ce n’était plus comme tout à l’heure. Désormais, il y avait cette promesse entre vous.

Pour toi c’était précieux.

Tu contemplas l’horizon et l’humain endormi quelques instants encore. Tu laisses ta tête en arrière contre le mur. Levant les yeux vers le plafond. Tes yeux se ferment. Paisiblement. Au rythme de ton cœur qui ralentit, tu finis par t’endormir. Tu te sens partir. Toutes ces heures de sommeil te rattrapent. Toutes ces émotions t’avaient comme assommé. Tu te laisses partir dans le pays des songes. Pour cette fois-ci, ne pas faire face aux cauchemars. Qui sait de quoi tu avais rêvé ? Une chose était sûre, cela n’était pas fini entre vous. Vous alliez en vivre des aventures. Des disputes. Mais, depuis ce jour, il y avait une évolution certaine. Comme un renouveau. Ou le début de quelque chose...
@Ken le bg
Awful
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